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Imaginez 14 nouvelles traitant toutes d'une femme ou d'un homme soumis(e) à la violence, l'eslavage et/ou au racisme. Imaginez maintenant un lien indestructible entre ces nouvelles, le lien du sang. Vous obtenez alors le roman historique de Yaa Gyasi qui, à partir d'Effia et Esi, deux soeurs nées sur la Côte-de-l'Or au XVIIIème siècle, évoque les 7 générations qui leur succèderont. Occasion d'évoquer de nombreux destins et leurs manières d'avoir traversé certains épisodes historiques (colonisation, guerres, révoltes et émeutes…). J'ai beaucoup aimé ce texte qui éveille les consciences et suscite beaucoup d'empathie.
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Une lecture incroyable. Tellement déchirante. Presque envie de perdre la mémoire pour avoir la chance de redécouvrir ce chef-d'oeuvre une deuxième fois.

L'humanité avec laquelle chaque protagoniste est dépeint est vivifiante, encore plus pour les personnages qui ont vécu la mise en esclavage de leurs peuples, de leurs familles et d'elles/eux-mêmes. Il est si rare de voir une oeuvre de fiction qui ne romance pas cette période historique spécifique d'une manière qui déshumanise les personnes qui ont été horriblement maltraitées, exploitées et massacrées par les colonisateurs européens, tout en évitant d'explorer leur histoire de manière brutalement voyeuriste.

La violence physique, verbale et symbolique n'est pas dépeinte de manière perverse et gore, mais plutôt avec un point de vue intelligent qui permet de saisir toute l'atrocité du colonialisme, de l'impérialisme et du racisme structurel.

À lire de préférence en VO, mais la traduction fait bien évidemment l'affaire.

J'attends avec impatience les prochaines oeuvres de Yaa Gyasi !
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Milieu du 18ème, Côte de l'Or (Ghana actuel), dans les villages, les guerriers fantis et ashantis capturent leurs semblables et les vendent aux Anglais qui les enferment dans le fort de Cape Coast.

Effia, rejetée et battue par sa mère, sera mariée contre son gré à un soldat britannique, commandant du Fort Cape coast.

Esi sera capturée par des guerriers, vendue aux Anglais, enfermée dans un cachot, entassée avec des centaines d'autres femmes, avant d'être envoyée par bateau dans les plantations du sud des États-Unis.

Ce que Effia et Esi ignorent c'est qu'elles sont demi-soeurs. Deux jeunes femmes, deux destins, deux lignées familiales: Effia aura une descendance qui vivra sur la Côte-de-l'Or et Esi, une descendance qui vivra aux États-Unis.

Chaque chapitre peut presque se lire comme une nouvelle quasiment indépendante, alternant l'histoire d'un descendant d'Effia ou d'Esi, entre les États-Unis et le Ghana.


👍 Ce roman retrace de manière simple et touchante 3 siècles d'histoire du peuple africain: ségrégation, esclavage, ... On est sur des tranches de vie racontées sans tomber dans le pathos ou les clichés. Très authentiques, les histoires sont tragiques, souvent cruelles mais aussi teintées d'espoir.


👎 le format de chaque chapitres, très indépendants, peut être déroutant. On a parfois l'impression d'une cassure dans l'histoire.


En bref, un joli roman, à la plume fluide et à l'histoire très touchante. Une jolie découverte.

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Un roman choral époustouflant, haletant et exceptionnel, qui parcourt en tout trois siècles de l'Histoire du peuple ghanéen.
Tout commence avec les destins séparés précocement de deux demi-soeurs, Effia et Esi, au XVIIIe siècle à l'époque du commerce triangulaire. Nous allons suivre ensuite les parcours de vie de leurs enfants, petits-enfants, etc., sur de nombreuses générations, sur différents continents et dans des problématiques individuelles. Mais deux éléments font le fil conducteur de tous les membres de cette grande famille : un collier transmis de génération en génération et les marques indélébiles plus ou moins profondes des traumatismes du colonialisme.
Yaa Gyasi nous offre ici une grande oeuvre, rendant hommage à ses ancêtres, à son pays, sa culture et faisant ce devoir de mémoire indispensable et même vital pour les survivants de ces horreurs. Horreurs qui appartiennent à la grande Histoire, mais qu'on omet volontiers.
Ce récit est également très intéressant et précis psychologiquement, dans la démonstration qu'il donne des effets des traumatismes transmis de manière transgénérationnelle.
Les nombreux personnages sont très attachants et variés, l'autrice a su les rendre tellement vivants. L'écriture est, selon moi, d'une cruauté douce, poétique et dynamique, ce qui fait toute l'originalité de la plume de Yaa Gyasi.
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Cette histoire est découpée en plusieurs petites histoires. A chaque chapitre nous suivons un nouveau personnage. 2 lignées différentes, tout les 2 chapitres nous suivons une nouvelle génération de chaque lignée. Je me suis perdue par moment, l'arbre généalogique au début du livre est très précieux pour s'y retrouver et se remémorer.

L'histoire de chaque personnage est intéressante, touchante, attachante, mais aussi parfois horrible. Pas facile de lire les horreurs qu'ils ont pu vivre mais il est indispensable de savoir ce pans de l'histoire. Les thèmes principaux abordés sont l'esclavage, la ségrégation, le commerce d'être humains, les coutumes.

L'écriture est fluide et riche.
Un roman bouleversant et puissant mais un peu long pour ma part.
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Il est toujours difficile de parler d'une histoire dont nos ancêtres sont les instigateurs sans avoir à la fois honte et se sentir coupable. Pour essayer de passer au-delà de ces deux sentiments négatifs, j'ai décidé de me renseigner le plus possible sur le passé colonial des occidentaux et j'aime le faire à travers ce genre de roman si percutant et nécessaire que ceux de Yaa Gyasi.

Cette lecture est sûrement l'une des histoires qui restera marquée à vie dans ma mémoire tellement le destin d'Esi et de ses descendants est empli à la fois d'injustice et de persécution mais aussi d'un trop plein d'amour 💔

C'est justement de la confrontation entre ces deux demi-soeurs, l'une qui évolue du bon côté de la "frontière", protégée parmi les occidentaux, et l'autre, qui est utilisée comme force de travail par ces mêmes occidentaux, que l'on ressent au plus profond de nos entrailles le déchirement et l'injustice dans la mise en oeuvre du commerce triangulaire

Ce déchirement d'abord de voir des familles séparées et meurtries dans leur chair par cette ignominie créée par la cupidité des hommes ⛓️

Et cette injustice, d'autre part, de voir Effia évoluer parmi les oppresseurs de sa propre famille, de voir son propre sang coulé à travers la chair meurtrie de sa demi-soeur et de ses descendants. En outre, en installant cette histoire de manière transgénérationnel l'autrice permet au lecteur une réflexion intense et attristante sur les conséquences d'un tel système inhumain. L'autrice réussit le tour de force de nous émouvoir jusqu'aux larmes tout en tentant de faire vaincre l'amour sur la haine, la famille sur l'ennemi et l'humanité sur la barbarie. C'est pour moi un livre qui bouleverse sa façon d'appréhender le colonialisme et qui est à cet égard primordial. Je remercie donc l'autrice d'avoir partagé ce récit qui se veut réconciliateur ❤️
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Histoire, poésie, amour, combat, voilà quelques mots pour résumer ce livre poignant.
Je suis d'abord tombé sous le charme de cette couverture colorée puis de cette histoire qui coule au fil des générations.

Le sujet de l'esclavage et du racisme n'est pas si facile à traiter. Et je trouve que le livre l'a très bien fait. On développe plusieurs périodes et plusieurs situations très différentes tout en ayant une analyse historique, mais aussi humaine.
Chaque personnage a une histoire propre et forte. On passe à chaque chapitre comme si on passait à un nouveau livre, mais tout se lie très bien. J'ai dégusté chaque récit tout en étant impatiente de connaître la fin.

Qui dit plusieurs générations dit plusieurs personnages. Chaque personnage a son chapitre, c'est clair, mais c'est aussi facile de s'y perdre. L'autrice nous déroule dès le début du livre l'arbre généalogique que nous découvrirons par la suite. Schéma qui m'a toujours suivi, parce que j'ai parfois eu du mal à raccrocher les wagons.
Aussi lié au nombre important de personnages, les histoires sont brèves. Une trentaine de pages par histoire, ce qui m'a parfois donné un goût de trop peu. Certaines histoires sont plus complexes, riches ou émouvantes et j'aurais eu envie d'en savoir plus.

➡️ En bref, un très très beau livre plein de sentiments, de magie et qui mêle parfaitement histoire et fiction.
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Ghana, États-Unis, deux lignées familiales du 18ème siècle à nos jours.
Et un roman bouleversant.
(Je vais être longue à en parler, désolée, mais c'est comme ça avec les livres bouleversants.)
Il commence par un arbre généalogique. Yaa Gyasi ne s'y embarrasse pas de familles nombreuses, non, de chaque côté elle suit avec obstination une branche, une seule ; la ligne ténue de la mémoire familiale.
Dans chaque chapitre on suit un des descendants lors d'un moment important de sa vie, mais avec assez de passé pour lui donner chair et émotion, et assez d'Histoire pour embrasser deux siècles et demi sur deux continents.
Au début il y a Maame, Maame dont on saura peu de chose sinon que, lorsqu'elle apparaît dans le roman, elle vient de mettre au monde une petite fille puis s'est aussitôt enfuie seule, "dans le feu". C'est la lignée d'Effia, la Fanti du Ghana côtier.
Ensuite, dans un autre village au Nord, Maame a un autre époux, une autre enfant : c'est la lignée d'Esi, l'Ashanti de l'intérieur des terres.
Ces deux demi-soeurs ne se rencontreront jamais, et pourtant vont se côtoyer sans le savoir pendant quelques mois, dans le fort de Cape Coast : Effia comme l'épouse d'un soldat anglais, Esi comme captive destinée au navire négrier vers l'Amérique.
Les chapitres de ce roman alternent donc l'histoire de la lignée ghanéenne, l'histoire de la lignée américaine.
Chacune des deux branches va être poursuivie par sa propre malédiction.
"Il est comme le pêcheur qui jette son filet dans l'eau. Il ne garde qu'un ou deux poissons dont il a besoin pour se nourrir et rejette les autres à l'eau, pensant que leur vie redeviendra normale. Personne n'oublie qu'il a été autrefois prisonnier, même s'il est à présent libre."
Du côté africain, la mémoire du feu se transmet au travers de mariages d'amour et de traditions qui résistent à l'évangélisation, à l'occupation, aux guerres.
Du côté américain, une ligne maintes fois brisée : pas de transmission, des destins chaotiques. Là c'est l'horreur de l'esclavage, du racisme, de la ségrégation.
"En Amérique, le pire qui pouvait vous arriver était d'être noir. Pire que mort, vous étiez un mort qui marche."
C'est une oeuvre d'une ambition étourdissante, et pourtant d'une écriture intimiste, émouvante, superbe.

Traduction d'Anne Damour.

Challenge ABC 2023-2024
Challenge Globe-trotter (Ghana)
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Un roman-mémoire sur deux familles noires qui se croisent, se mêlent et se déchire face aux horreurs de la traite négrière, de l'esclavagisme, de la ségrégation jusqu'au racisme d'aujourd'hui. Un récit sur la façon dont les Blancs ont participé activement à la déshumanisation d'une couleur.

Je dois avouer que pour les deux derniers chapitres j'ai dû laissé passer du temps avant de le reprendre pour digérer toutes ces informations dont je n'avais pas connaissance. Un puissant récit historique qui retrace plus de 3 siècles de colonialisme et les retombées désastreuses des blancs privilégiés sur les familles afro-américaines actuelles. Un roman nécessaire pour la leçon qu'il donne tout en offrant au passage une admirable écriture.
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Roman très intéressant, sur l'esclavage en Afrique et aux USA. On suit la destinée des descendants de 2 demi-soeurs, Effia the Beauty et Esi dont l'une se retrouve mariée à un esclavagiste, et l'autre est envoyée aux US pour travailler dans une plantation, après avoir été violée. le reproche qui a beaucoup été fait à ce livre, tant au Ciervo Blanco que sur le Net, c'est qu'il est simple dans son écriture. C'est vrai que l'anglais n'est pas très complexe. Mais comme l'a fait remarquer un membre du club de lecture, peut être que pour raconter des faits terribles comme l'esclavagisme, on a pas besoin d'utiliser des termes complexes et qu'au contraire, il est nécessaire de rester dans la simplicité. Quoi qu'il en soit, ça permet une lecture en VO plus fluide et donc d'avancer assez rapidement. Une autre critique fréquente est le saut d'un personnage à l'autre, qui ne permet pas au lecteur de s'identifier, d'être en empathie avec le personnage. Moi, j'ai trouvé au contraire que ces changements donnaient un caractère dynamique et je me suis aperçue que plus j'avançais dans les chapitres, plus j'avais envie de passer à un autre personnage, ne serait-ce que pour savoir ce qu'il est arrivé aux parents car parfois les chapitres s'arrêtent brutalement et il y a du suspens.

Un des points positifs de cette oeuvre, c'est qu'elle nous donne à voir l'esclavage sur la Côte d'Or dans l'actuel Ghana et pas seulement aux USA où on a déjà gravé dans l'esprit des films comme 12 years a slave, Free State of Jones, la Couleur des Sentiments (the Help), le Majordome ( the Butler), The Color Purple et des séries comme Underground, des bouquins comme ceux de Toni Morrison-Beloved. du coup, on a le droit à des descriptions de lutte intestine entre Asantes et Fantes ( 2 peuples se partageant le territoire), les enlèvements de femmes, les razzias, pillages, ventes et commerce avec les Anglais d'esclaves d'autres tribus…tout un pan de l'histoire qu'on connait sans vraiment connaître. Cette partie du commerce triangulaire un peu oubliée. J'ai trouvé absolument passionnant les comparaisons civilisation blanche et civilisation noire, et le dégout des Européens pour des actions qu'ils pratiquaient eux-mêmes. Par exemple, la polygamie des tribus se retrouve chez les colonisateurs qui en général étaient mariés en Grande-Bretagne et prenaient une femme parmi les locaux. C'est le cas de James senior qui marie Effia. Ce livre est truffé de réflexions pertinentes sur ce que ça veut vraiment dire d'être noir-est-ce seulement une couleur ? ou un état d'esprit ?

Ce livre aborde aussi l'acculturation et donc la perte de culture originelle, la culture ouest-africaine. On le voit avec la fille d'Esi qui a perdu son Twi et qui ne se souvient que de quelques mots murmurés par sa maman avant d'avoir été arrachée/séparée d'elle. Cette acculturation est forcée comme le montre la scène de torture décrite (par coups de fouet pour chaque mot prononcé en dialecte africain ou même pour chaque silence qui devrait selon les maîtres être remplacé par un mot en anglais. Il y a aussi un passage sur les run away, ces esclaves qui s'enfuyaient des plantations-comme le tentent Sam et Ness et il est également question de ces femmes qui tuaient leurs bébés pour leur éviter de vivre une vie d'esclave, à jamais enchaînés.

Le symbole du feu. Transmission de l'héritage, de la peur de ce feu jusqu'à Marjorie.

Mon personnage préféré : Willie sans hésitation. D'abord parce que les protagonistes féminins de ce roman sont bien plus développés que les personnages masculins ( peut être parce que l'auteure est une femme elle-même) et parce que j'admire son combat et tout ce qu'elle a du subir, jusqu'à entendre son fils lui dire qu'elle n'est pas courageuse, alors qu'elle a tout quitté, sa vie en Alabama pour fuir les lois Jim Crow et se retrouver à New York, à Harlem où tout est plus grand, plus impersonnel, rien à voir avec Pratt City. Elle fait tout pour aider son mari, et il l'a quitte pour fonder sa propre famille après l'avoir presque violée devant des camarades de boulot blancs pervers et ignobles. Puis, quand elle pense avoir retrouver un homme sur qui compter, ce dernier la laisse aussi avec un enfant en plus ( Joséphine). Plus tard, elle devra gérer l'addiction aux drogues de son fils, les enfants de sa fille…autant dire que cette femme est admirable. Quant à Sonny, il est le personnage qui sert à Yaa Gyasi pour critiquer les conditions déplorables que vivaient les Noirs à NYC ; elle nous montre que Harlem, ce n'est pas seulement les clubs de jazz et les église qui vibrent des sons du gospel non, c'est aussi un quartier de drogués, où il y a peu d'espoir d'avancer socialement ( toutes les femmes sont femmes de ménage ou nanny pour des familles Noirs riches, qui cela dit en passant, ne peuvent même pas accéder au quartier blanc, et sont comme entre deux mondes, isolés de la population noire mais pas assimilés à la population blanche, où des familles nombreuses s'entassent dans des appartements minuscules… Marjorie est aussi un personnage très intéressant, c'est elle qui permet à l'auteure de mettre en lumière les discriminations à l'école et dans les universités-comme le fait que son ami allemand Graham ne l'invite pas au bal de promo parce que ses parents ne sont pas d'accord-quand elle écoute le garçon s'excuser platement au téléphone, elle est déjà résignée : elle le savait. H. est un personnage particulièrement intéressant parce qu'il travaille dans les mines dans des conditions complètement aberrantes : 10h par jour avec une certaine quantité à produire et si chacun ne fait pas sa part, le risque d'être battu jusqu'à ce que mort s'ensuive, la nuit enchaîné avec 10 autres détenus. le mépris de Thomas pour ses « collègues » noirs montre bien que même s'il se trouve dans la même situation, il se considère bien au-dessus d'eux. Cf Zola Germinal.

Marcus ne fait pas partie de mes personnages favoris mais il m'a permis dans savoir plus sur son père Sonny et me rendre compte qu'il a réussi à se sauver de lui-même en allant dans un centre de désintoxication. J'ai bien aimé le final, bien qu'un peu prévisible : le retour aux origines, là où tout a commencé et l'union entre l'eau (Markus) et le feu (Marjorie) avec cette connexion qui s'établie entre eux, après tout ils sont cousins très éloignés.

Yaw et son poste de professeur dans une école locale permet au lecteur de prendre conscience une fois de plus du travail de sape européen sur les mentalités ouest-africaines : l'anglais serait la langue la plus raffinée, de l'élite et le twi/asante la langue du peuple, des plus démunis.

En bref, un roman à lire.
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