Un été à Cameline

Un roman du terroir estival qui sent bon la Provence et sa convivialité.

J'ai découvert la plume fluide de l'auteure ainsi que la culture de la lavande, l'or bleu.

Si vous avez envie de la chaleur du Sud, d'un brin de romance, de patois provençal, d'ambiance "village" au pied du Mont Ventoux, là où le bistrot est le centre du village et où tous s'y retrouvent pour partager un verre ... ou plus, n'hésitez pas, je vous recommande cette lecture, à l'ombre d'un olivier et accompagnée d'un verre de citronnade bien fraiche ! 

A dix-huit ans, Naïs a quitté Caméline, son village natal, situé entre Ventoux et Lubéron, et s'est installée à Paris. Au décès de sa mère, elle reprend la gestion de l'exploitation familiale de lavande. En instance de divorce, elle n'hésite pas à tout quitter, poussée par le devoir. « La propriété est dans la famille depuis de nombreuses générations et n'a cessé de s'agrandir au fil du temps. » (p. 12) Depuis son retour, elle a sympathisé avec Émilie, une jeune femme qui tient la boutique d'huiles essentielles et qui était très proche de sa mère. Elles ont un coup de foudre amical. Elle renoue, également, avec Bénédicte, qui secondait sa mère, depuis les douze ans de Naïs. C'est une femme brusque, grincheuse et aigrie, mais très compétente. Elle est la mère de Gabriel.

Cela fait dix ans que Naïs n'a pas vu ce dernier. Il était son ami d'enfance et ils ont perdu contact, quand la jeune femme s'est mariée. Elle découvre que les fréquentations du jeune homme font l'objet de rumeurs. Il est murailler. Il a disparu, pendant des années, et est employé par une clientèle de luxe. On le voit, régulièrement, avec un homme en costume, qui roule dans des voitures toujours plus somptueuses que la précédente. Les villageois en sont certains : Gabriel côtoie la mafia. Naïs s'interroge. Elle est troublée par son charme ténébreux, mais le jeune homme l'évite.

L'arrivée d'Arthur, un Belge excentrique, lui redonne le sourire. Il a loué un gîte pour une période indéterminée. Exubérant et terriblement attachant, il confie, à Naïs, les véritables raisons de son séjour. Pour des raisons différentes, la jeune femme est attirée par les deux hommes. Mais en réalité, elle est à la recherche d'elle-même. Fragilisée par son divorce et par son deuil, c'est la mémoire de sa mère et les regrets qui ont provoqué son retour aux sources. Mais son destin n'est pas d'être lavandicultrice.

Au fil des pages, Arthur, Gabriel et Naïs livrent leur histoire et leurs remords. L'exubérance du premier cache une blessure. L'attitude mystérieuse du second dissimule un lourd secret, qui l'empêche d'être heureux. Quant à la dernière, elle regrette son comportement de jeunesse. Chacun à sa manière, tente d'exorciser le passé. J'ai été, particulièrement, touchée par celui du murailler. Révélé tardivement, il m'a énormément surprise. J'ai, alors, compris son repli.

J'avais adoré le coeur des fileuses d'Aurélie Haderlé. Son nouveau roman est différent. Inconsciemment, j'attendais un roman sociétal, aussi, j'ai été surprise par Un été à Caméline. Il est une tranche de vie dans le monde de la lavande, pimentée par des secrets et des intrigues amoureuses. J'ai bien aimé cette jolie histoire.

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Naïs a quitté sa Provence et sa lavandicultrice de mère pour s'installer à Paris. Elle a aujourd'hui trente-six ans et sa mère vient de mourir. Fille unique, elle hérite de sa propriété. Naïs plaque tout pour revenir à Caméline, son village perché entre Ventoux et Lubéron.

Son ami d'enfance, Gabriel, vient également de se réinstaller dans la région. Mais les retrouvailles entre Naïs et Gabriel sont difficiles : le jeune homme, sombre et mutique, refuse de renouer tout contact. Au village, d'obscures rumeurs circulent sur son compte. Mais Naïs tisse de nouvelles amitiés : Émilie, qui gère la boutique d'huiles essentielles et qui attend son premier enfant, Arthur, le vacancier belge qui loue le gîte de la propriété...

Elle réapprend le travail de la terre aux côtés de Bénédicte, l'ouvrière agricole de sa mère, la récolte de la lavande, la distillation, la confection de savons... Naïs change complètement de vie.

Au fil de l'été, le coeur de Naïs est tiraillé entre les sentiments profonds qu'elle éprouve pour Gabriel, et l'attachement sincère qu'elle ressent pour Arthur...

En lisant ce merveilleux roman d'Aurélie Haderlé je me suis offert un séjour dans un village ravissant, au pied du mont Ventoux, dans le Lubéron. Pendant quelques heures, je me suis retrouvée au milieu des champs de lavande ! J'ai écouté le chant des cigales, j'ai gouté aux recettes provençales. Un vrai dépaysement.

Le temps d'un été, nous partageons la vie de Nais, Gabriel, Arthur ainsi qu'Émilie et Bénédicte. Un été qui changera la vie de chacun.

La plume d'Aurélie Haderlé est sensible, douce, touchante et d'une fluidité absolue !

À découvrir ❤

Un livre qui fleure bon la lavande, où la chaleur est parfois écrasante, voire étouffante !

C'est au coeur d'un petit hameau nommé Caméline, perché entre Ventoux et Lubéron que l'auteure nous invite le temps d'un été. Village provençal où la terrasse du café, installée sur la placette à l'ombre des platanes résonnant du chant des cigales, devient chaque fin de journée, le point de rencontre des habitants. Des personnages enjoués qui se retrouvent chaque soir avec plaisir pour y déguster apéritifs et boissons fraîches dans lesquels on entend presque les glaçons s'entrechoquer, les dés rouler et les cartes s'abattre avec frénésie sur les tables, un moment convivial parsemé de dialogues savoureux et fidèles aux expressions provençales, emplis de galéjades et d'humour.

Mais c'est aussi et surtout une plongée dans la lavandiculture, l'or bleu de cette magnifique région avec sa fabrication d'huiles essentielles, savons et autres produits dérivés en tous genres ; ou encore une description de ces vieilles bories et du travail de murailler.

C'est à travers Naïs, parisienne depuis 11 ans, qui revient sur ses terres pour reprendre l'entreprise familiale à la suite du décès de sa mère, que nous allons suivre le temps d'un été tout un panel de personnages fort attachants avec leur histoire, leurs doutes, leurs secrets et leurs amours. En parlant d'amour, il y a aussi Gabriel, le fils de Bénédicte la nourrice de Naïs ; son ami d'enfance qui vient de rentrer lui aussi au pays, personnage devenu sombre et taciturne qui se détourne d'elle sans qu'elle comprenne pourquoi, que cache-t-il, pourquoi ressent-elle cette impression étrange de fuite ? Puis il y a Arthur, ce beau vacancier belge, exubérant qui a loué un gîte dans son domaine et qui semble cacher une blessure profonde. Deux hommes bien différents qui attirent et troublent Naïs... un été bien prometteur !

Un beau roman qui aborde avec délicatesse, la rupture, les décès, les mystères, les non-dits, les regrets et les ragots aussi. Bref la vie de tout un village dont chaque chapitre évoque un titre de chanson.

Merci à l'auteure pour cette jolie histoire provençale, qui malgré les thèmes difficiles abordés, nous fait sourire, notamment les fins de journées où tous se détendent à cette terrasse de café.

Merci Aurélie pour votre générosité et votre gentille dédicace.
Lien : https://jose-lire-et-le-dire..

Un roman qui sent bon la Provence et la lavande. L'héroïne revient dans sa Provence natale au décès de sa mère. Elle reprend de ce fait l'entreprise familiale et noue de nouvelles amitiés. Elle retrouve aussi son ami / amour d'enfance mais c'est compliqué entre eux. Alors va-t-elle préférer le touriste belge venu pour quelques temps ? J'ai aimé le sens fort de l'honneur de certains personnages. C'est certes une lecture d'été mais pas si léger que ça. Certains liens entre les personnages sont surprenants. La fin m'a un peu déçue même si elle est logique.

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