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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman de science-fiction dans lequel on suit des militaires engagés dans une guerre dans l'espace entre terriens et taurans, une forme de vie extra-terrestre. En toile de fond l'auteur semble évoquer la machine qu'est la guerre, une fois qu'elle est branle, sa vacuité et parfois son absence de fondement. Un roman divertissant, sans plus pour moi.
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Merci à Senna d'avoir sorti ce livre de ma pàl à l'occasion d'un de nos petits défis. J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture.

William Mandella, un physicien né en 1975, a intégré l'Armée d'Exploration des Nations Unies sur base de l'Elite Conscription Act en 1996. L'ennemi vient de la constellation du Taureau d'où leur nom :Taurans.

Il s'est engagé pour 2 ans mais avec les voyages qu'il effectue à une vitesse proche de celle de la lumière, beaucoup plus de temps s'écoule sur Terre.

Quand il retourne à la vie civile (avec Marygay) on est en 2024. La société a évolué mais malheureusement pas dans le bon sens. Ils découvrent un monde violent et impitoyable. La lutte contre la surpopulation va de

William et Marygay rempilent mais ils sont rapidement séparés. Ils n'ignorent pas qu'avec la dilatation temporelle qu'ils n'ont aucune chance de se retrouver un jour.

On va suivre William – successivement soldat, sergent, lieutenant et commandant – jusqu'à la fin de la guerre en

Roman primé par les prix Hugo, Locus, Nebula et Ditmar en 1976.




Challenge XXe siècle 2023
Challenge mauvais genres 2023
Challenge multi défis 2023 (42)
Challenge duo d'auteurs SFFF / Locus 2023
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C'est un roman un peu spécial. La guerre s'y étire en longueur sur des temporalités différentes à cause des voyages longues distances ; il y a des combats sanglants où l'attente est surtout de mise ; et, en fond, une planète Terre qui évolue au cours des siècles. J'ai l'impression d'avoir lu un roman ovni car je ne saurai dire, au final, le message ou le thème. On suit simplement William Mandella enrôlé de force et qui se retrouve coupé du temps terrestre et de ses proches. On le voit traverser des siècles quand il ne s'écoule que quelques années pour lui. Déconnecté, son manque d'émotion m'a empêché d'adhérer totalement au roman.
Des passages très techniques m'ont perdue, mais ils ne sont heureusement pas très longs.
Ecrit dans les années 70, on y retrouve les clichés habituels sur la sexualité (avec un traitement quand même un peu spécial de l'homosexualité, même si le propos se veut "tolérant" comme dit Mandella).
Une lecture de SF pas désagréable.
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C'est un très bon roman de SF, un grand classique… Des concepts de temps, de voyage dans l'espace, de relativité sont parfaitement maîtrisés et utilisés pour rendre cette histoire géniale ! en effet le héros revient de chaque campagne militaire 200 ans après , lui n'ayant vieilli que de quelques mois… on sent le côté profondément dans antimilitariste de l'auteur … il pousse le raisonnement de la guerre jusqu'au ridicule!
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J'ai lu et apprécié l'adaptation en BD de ce roman, il y a très longtemps. Par hasard, je suis tombé sur le roman il y a peu.
L'histoire peut paraître simple, nous suivons William Mandela, jeune conscrit par l'armée terrienne. Nous nous situons à la fin du XXe siècle et l'humanité a découvert les sauts collapsar qui lui permettent de voyager sur de très longues distances. L'exploration spatiale n'est cependant pas allée sans la découverte d'un autre peuple. La guerre a débuté et l'AENU a conscrit un certain nombre de jeunes gens au QI élevé.
Au fil des voyages interstellaires Mandela affronte l'ennemi. Il subit les manigances d'une armée et d'un état totalitaire. Il affronte surtout la relativité du temps. Ses voyages incessants ne le font vieillir que de quelques années alors que les siècles modifient l'univers autour de lui. La société change à tel point qu'il se trouve complètement étranger au milieu des hommes qu'il doit commander. Au fil des périodes de la vie de Mandela, nous avons des visions fugaces du futur humain, entre dystopies et utopies.
Ce livre est véritablement l'un des meilleurs que j'ai lu en SF, et ça vient surtout de cette gestion des questions de temps.
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Une bien bonne surprise que ce livre de SF Militaire !
Nous y suivons William Mandella, jeune soldat enrôlé pour défendre les intérêts de la Terre dans la guerre contre les Taurans, une espèce extra terrestre qui convoite les mêmes avants postes. Un peu similaire à The Old Man's War, dont j'ai déjà parlé (mais qui est venu après, je le souligne), on y suit son entrainement, sa première confrontation (et les suivantes) face à la guerre et à la mort, et son impression d'être en complet décalage avec son monde, la guerre s'étirant sur de nombreux siècles, et lui ne vieillissant pas, grâce au passage dans des sortes de trous de vers.

Très humain, le livre explore le traumatisme de la guerre et ses conséquences sur les soldats plus ou moins forcés à y participer pour survivre. Plutôt court, bien écrit (malgré quelques passages douteux sur l'homosexualité qui m'ont un peu chagrinée), je le recommande, étant un beau tour de force de SF militaire, un des grands noms du genre, et donc, immanquable !
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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

En ce moment je lis plein de trucs pour comprendre un peu comment fonctionne la connerie humaine, celle qui te fout de la honte plein le bon sens, tu te crois au-dessus du lot commun avec ton rationnel de compétition, ta morale, ta vertu, et tes putains de paradoxes mentaux qui n'appartiennent qu'à ton propre jugement mais personnellement j'y « croix » dur comme « faire » et si je mens je vais en enfer.

Ai confiance en ton instinct, les autres sont des cons, des esprits étriqués dans l'incohérence de croyances un peu beaucoup chelou, bref tu te prends pour le champion de la lucidité, de la vérité et de l'absolu comprenette… Mouais mais pas franchement convaincu par mes contradictions, bien biaisé jusqu'à la naissance par des convictions héréditaires, trop populaires, incertaines, bien loin d'une tolérance humaniste, je me suis paumé le bout de rien dans le néant intellectuel, je n'y comprenais rien à la vie, je n'y cherchais rien non plus, je me contentais de suivre un peu les masses…
Mais je n'en suis pas resté là, je me suis dit qu'il devait bien avoir autre chose que les baffes de maman un jour de rhume mal branlé, ou et les « enculés » de papa qui résonnaient comme un soir de buvette allongé sur le parquet à se parler le bourré seul tout enfermé dans les chiottes la gitane au bec… dieu devait avoir ses raisons pour violer les enfants, massacrer les populations dans la famine et le mépris, les guerres faisaient morts et indifférence générale, loin des yeux, haut les coeurs, on s'en bat les couilles de la misère du monde.

Et puis de connaissances en nénés qui passent, j'ai commencé petite bite en lisant de la littérature bon enfant, de la variété romantique, et un jour j'ai plongé dans l'incompréhension philosophique, la perdition scientifique, aussi vulgarisés soient-elles, pas facile quand tu n'as pas le Karma de la logique mathématique, du coup t'y cernes deux trois concepts à la con qui se contredisent mais qui te font réfléchir le bout d'esprit qui commence à s'affuter la déprime…Parce que oui ça te fout la dépression toutes ces lectures, tu y vois des étoiles dans un monde d'aveugles, on pourrait repeindre le ciel en rose, et sentir l'air en fraise Tagada… Mais penses-tu, on préfère faire la pute au plus offrant, à se convaincre des pires enculeries pour le bien commun, d'équations humaines avec une échelle de misère, on cultive l'inégalité en spéculant sur l'intolérance…

« Qui veut jouer à l'enculé, qui veut jouer à l'enculé… »

l'élite chante leurs louanges, leur dieu est un sourd et muet qui se libre arbitre dans l'asservissement, ils peinent à me convaincre moi qui ne suis qu'un mort en sursis, qui met de l'huile dorée dans la machine à écraser la bienveillance… quand je regarde la télé et que j'y vois au XXI siècle autant de racisme, d'homophobie, de xénophobie, qu'ils existent encore des gens bien trop cons pour ignorer un passé chaotique, incapables de se raisonner le bon cheminement de pensée, nos bibliothèques croulent sous les écrits de tolérance, de faits qui désapprouvent leur haine, qui contredisent leurs vérités… Ils ont fabriqué des échelles d'importance des pyramides d'inégalités, l'équilibre est cyclique, le racisme gronde, s'amplifie d'horreur et de souvenirs dérangeants, mais le monde ne réfléchit plus, il travaille trop, enfermés dans un système d'écrans de fumés…

Le bouquin dénonce les conséquences de la guerre dans un monde cyclique ou les tolérances d'aujourd'hui seront les intolérances de demain, ou le monde bouge, évolue, mais rarement dans le bon sens, heureusement depuis quelques temps je m'intéresse aux travaux d'Einstein, enfin j'essaie d'en comprendre son génie, du coup j'ai pigé la relativité dans les très grandes lignes me permettant d'apprécier les espaces temps, 1000 ans de guerre à des années-lumière, les soldats se battent dans le passé, et reviennent dans le futur avec un vieillissement normal, ils sont perdus dans une réalité qu'ils ne reconnaissent plus… c'est une lecture presque exigeante, précise, la vie militaire est oppressante, sans états d'âmes, mais le soldat subit cette vie de combats, de kamikazes, de discipline presque inhumaine… Les raisons improbables qui nous poussent à faire la guerre, les raisons qui nous poussent à continuer ses guerres, ses enjeux économiques, humains, et après, oui après on fait quoi ? la paix ? éternelle de mes deux, on se dit que c'est fini, pourtant ça recommence, parce que l'on ne sait pas se parler d'amour, on ne sait plus se révolter contre une hiérarchie qui a réussit à nous convaincre que nous étions des pions parmi les cons.

A plus les copains et merci Fnitter pour le conseil parce que la science-fiction apporte une vison très réaliste de la culture humaine qui court après des chimères la grimace aux inepties, au lieu de marcher le sourire à la vie.
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Livre intemporelle sur la guerre et son absurdité, mais aussi, sur l'Homme, sa place dans l'espace, et quelques autres problèmes modernes. Intéressant
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Je m'appelle Mandella. Soldat Mandella. L'AENU ne m'a pas demandé mon avis. J'ai un quotient intellectuel de plus de 150 et j'ai été choisi comme d'autres pour devenir soldat (je n'en ai aucune envie) et aller me battre dans l'espace contre les taurans. Il paraît que ce sont des monstres. Ils représentent un énorme danger pour les Terriens.

Vous ne connaissez pas l'AENU ? Sachez que c'est une espèce de gouvernement supranational qui coordonne notre flotte spatiale. C'est à l'AENU qu'incombe la mission de protéger la Terre contre les taurans que quasi personne ne connaît.

Nous subissons actuellement un entraînement sans pitié. Plusieurs jeunes recrues sont déjà mortes. A l'exercice ! Sans combattre ! Mais il paraît que ce n'est rien en comparaison de ce qui nous attend contre les taurans.

Si je survis, lorsque je reviendrai sur Terre après deux années en mission, des dizaines d'années se seront écoulées. Mes parents seront-ils encore en vie ? Et mon frère plus jeune que moi de deux ans, à quoi ressemblera-t-il vu qu'il aura vécu plus d'années que moi ?

Critique :
Les sujets traités datent des préoccupations des années 1970. L'ouvrage a été écrit en pleine guerre du Viêtnam. L'auteur est profondément marqué par ce conflit et toutes les absurdités qui en découlent.

En tant que lecteur, je n'ai été que moyennement intéressé par ce récit qui sort de l'ordinaire, mais dont le rythme est parfois un peu lent à mon goût. J'ai surtout apprécié sa description de la Terre à son retour, Terre qui se retrouve dans une situation très chaotique et où l'alimentation est une obsession. de même, la manière dont les autorités s'y prennent pour quasi forcer les vétérans à se réengager donne une vision assez sinistre des dirigeants (que l'on évoque sans jamais savoir qui ils sont réellement). Sommes-nous encore dans une démocratie ?
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L'action dans « la guerre éternelle » démarre immédiatement, l'humour est permanent, les aspects « techniques » S.F. (les collapsar, le décalage temporel,…) sont bien exploités, peu nombreux et me paraissent bien expliqués
On visualise rapidement l'action, le contexte.
Les personnages sont attirants. L'amitié, l'amour en toile de fond imprègnent le livre d'une bonne énergie…mais personne ne ressortira indemne de cette lecture… 😊
De très nombreuses critiques positives à mon avis méritées pour ce livre, un petit bijou…qui a été blackboulé par la quasi-totalité des éditeurs américains à l'époque…on se demande bien pourquoi 😊.
Jai pris Forever War en pleine poire…et en plein coeur 😊.
Et il date de 1974 ! Mais tellement actuel…(j'explique après pourquoi).
Un livre qui pousse chaque individu à envisager la vie positivement et à persévérer malgré tous les aléas.
Persévérer de manière plus « pacifiste » peut-être (comment mais Forever War : c'est de la SF militaire non ?....ou ? 😊)…ou non 😉…
que « La zone du dehors » (d'Alain Damasio), chef-d'oeuvre de la SF et que je recommande chaleureusement.
Personnellement j'ai beaucoup aimé ce livre qui peut être un chouette ouvrage de découverte pour ceux qui ne connaissent pas la SF. Pour les débutants je recommanderais la saga Vorkosigan. SF-Space Opéra de Lois Mc Master Bujold).

Je fais partie de cette génération qui a encore connu le service militaire obligatoire, sans l'apprécier (à sa juste valeur sans doute…).
Je reconnais bien le sentiment de vide ressenti par le héros Mandala face aux événements.
L'armée possédant des siècles d'expérience dans le domaine de la psychologie et du conditionnement de masse…
A vivre avec Mandala (le héros) et Marygay (très amusant comme prénom…), on acquière plus de joie de vivre au temps présent, en étant invité à réfléchir sur l'évolution possible de la société.
On a un regard plus positif sur notre vie : cela pourrait être pire ! Je fais partie de ceux qui ressentent que le modèle de société décrit par JH est cohérent…et qu'il existe des probabilités non nulle pour ce devenir.
A lire ce livre on peut ressentir une envie de se battre pour défendre sa santé individuelle malgré les contraintes, à considérer les relations d'amitié et amoureuses comme fondements de l'Humain.
A travers Mandala, J.H. nous invite semble-t-il à prendre conscience…que la guerre est éternelle car présente en chacun de nous et voilà pourquoi ce récit écrit en 1974 me semble encore pour de nombreuses raisons…d'actualité 😊

J.H. nous donnerait-il une leçon de vie applicable à la société actuelle, la société « civile » dans laquelle nous vivons aujourd'hui ?
Pourquoi pas si on considère que nous vivons dans un monde où la guerre est devenue économique mondiale et mondiale et où les armées sont les entreprises cotées en Bourse ?
Que représente pour la plupart de celles-ci le bien commun, et notre santé individuelle physique mentale ? Ne sommes-nous pas conditionnés par notre formation, notre environnement (école, parents, familles, amis, religion,…pour « intégrer » une structure de combat (économique) ou chacun est isolé, manipulé,…
Aujourd'hui la plupart des employés ne seraient-ils pas des soldats dont les plus faibles (cad les plus sensibles à la culture d'entreprise ou au bien-être public) sont brisés en tant qu'individu, après un certain nombre d'années… ?

J.H. décrit un futur socio économico politique sur plusieurs millénaires grâce à ce trait de génie qui consiste à de nous faire vivre la vie de son héros en temps subjectif.
Un héros qui ne manque pas d'analyser avec humour sa situation et qui analyse la situation et choisit le mieux pour sa santé quand il peut choisir et accepte (de subir avec humanité pour les autres) ce sur quoi il n'a pas de prise.
La guerre est bien éternelle (peur, cupidité,…) car elle se profile jusqu'à l'horizon lointain, très lointain 😉.
JH voit dans une forme de société de clonage une solution à la guerre, et à l'Humain. Est-ce concevable sans y perdre notre ego ?
Le héros se fait toujours un ami avec qui partager ses sentiments…
Et l'amour ? Quelle forme peut prendre l'amour dans ce contexte ? JH nous donne son idée de la place de la relation amoureuse à soi et aux autres quand on est poussé à la haine.
La trame du récit nous éclaire sur le prix à payer quand on aime…La guerre est-elle sans fin ? Oui probablement. A nous de savoir ce que nous gagnerions / perdrions à entretenir des relations d'amour (amitié,…).
Tout cela avec…beaucoup d'humour.
Mandala ne ressent de la colère que sous hypnose conditionnée !
Hypnose conditionnée par l'armée et déclenchée par une phrase clé en possession du commandement hiérarchique. JH a choisi comme phrase de déclenchement tout un poème…j'adore ce genre de décalage qui se retrouve régulièrement dans ce livre.
Via le système de com qui relie chaque soldat à son commandant celui-ci juste avant le combat cite un mot ou une phrase clé et déclenche une haine inextinguible de l'ennemi conditionnant un comportement sans merci.
Cette haine s'éteint après le combat…les soldats ressortent de la transe hypnotique hébétés. Un des passages clé du livre pour moi. Je vous laisse découvrir le contexte et les conséquences individuelles et la façon dont s'en servira la presse…Grinçant et jubilatoire.
Le héros qui vient juste de terminer ses études universitaires en Physique imagine pouvoir enseigner mais il est légalement obligé de partir à la guerre…donc de risquer son intégrité physique et mentale pour une oeuvre « commune pour défendre le genre humain face à la menace extérieure ».
A travers la lecture du livre on est invité à réfléchir aux solutions à mettre en oeuvre dans notre vie individuelle :
Sérénité dans l'adversité
Lire beaucoup (Mandala ne cache pas ses sentiments de déception à ne pas trouver de livre, uniquement des écrans…)
Observer (soi et son environnement), décoder (soi et son environnement immédiat) et éviter de déprimer 😊.
Faire du mieux qu'on peut pour éviter de tomber malade
Critiquer peu (cela n'engendre que la colère)…
A ce sujet, J.H. nous invite peut-être à la santé spirituelle ?
Explications… :
Son héros s'appelle Mandala et j'étais personnellement hilare en lisant ce nom comme une invitation à l'introspection puisque revenant évidemment incessamment dans le récit…
Comme un phare dans les ténèbres du récit, de la peur, de la lâcheté individuelle (qui n'est qu'apparente) et de celle des massacres (bien réelle celle-là).
Mandala est un mot lié à la spiritualité hindoue ou tantra désignant la Conscience divine (Lumière symbolique et adogmatique -> chacun y met ce qu'il veut) existant en chacun des atomes de l'univers.
Mandala nous invite par sa façon de penser, de concevoir et de qualifier avec la lumière du discernement, à faire de même.
Ce discernement qui nous permet si nous le voulons, d'observer, de comprendre notre environnement, et d'évoluer en amour et en connaissance.
Mandala et JH nous invitent à devenir autonome et à préférer la mobilité et la relation amoureuse à l'accumulation de biens (Mandala et Marygay se contentent d'un sac de voyage qui regroupent toutes leurs affaires, ils se satisfont de peu,…).
Mais quand le moment se présente héros et héroïne profitent de la vie et le récit nous emmène avec eux…on est heureux avec eux. Forever ?
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