Anita Blake, tome 18 : Flirt

Revoilà pour la seconde fois dans la série un tome qui est très court. Même encore plus que 13. le tome 17 est pour moi celui que je préfère de toute la série. On retrouvait tout le charme d'Anita Blake avec l'enquête policière. Dans "Flirt", ça change. Un client demande à Anita qu'elle relève sa défunte femme. Mais cette fois, Anita est catégorique : elle ne veut surtout pas. de par son refus, c'est le commencement de tout un tas de complications. Pour elle et pour ses compagnons qu'on adore. L'histoire se passe en trois gros points dans trois lieux différents. Une sorte de huit-clos fois trois. Ce tome n'est pas trop indispensable à la série. Il ne se passe pas grand chose d'important pour la suite des prochains tomes. Seul une connaissance pour Anita mais après reste à savoir si cette personne sera bien présente et deviendra importante ou pas à l'avenir. On échappe pas à l'éternelle scène de sexe. Même dans un court roman, on y à le droit. Heureusement, elle ne dure pas longtemps. 

Ce que j'ai adoré et ça permet d'avoir quelques pages en plus, c'est le "Postface" en fin de roman de 12 pages. Laurell K. Hamilton nous parle de comment est venue l'idée de départ de "Flirt". Les musiques qu'elle à écouté le temps de l'écriture et on découvre que cet auteur est née pour imaginer des histoires d'horreur. Que pour n'importe quel beau moment qu'elle vie, elle ne peut s'empêcher d'en faire une version effrayante. Ça c'est la bonne surprise du bouquin. Il faudrait même avoir ça beaucoup plus souvent. Ça nous permet d'en savoir d'avantage sur des écrivains qu'on suit depuis tant d'années dans notre vie. 

En espérant que le tome 19 qui vient de sortir en France, on retrouve toutes les qualités du tome 17. 

Anita m'avait manqué, ça fait du bien de la retrouver! Même s'il est bigrement court ce flirt! A peine 175 pages et pour plus de la moitié sous forme de dialogue... mais bon parfois vite et bien c'est possible... Et ici c'est bien. Anita se voit demander par un riche client de relever sa femme récemment décédée afin de vivre avec son zombie "comme avant", Anita refuse, évidemment! Vous vous imaginez vivre au quotidien avec un mort en train de se décomposer? Pouah! du coup notre riche sans scrupules engage des mercenaires qui enlèvent Anita et menacent les hommes de sa vie pour qu'elle s'exécute. L'ennui c'est que les dits mercenaires sont des lions-garous, or Anita n'a toujours pas choisit de lion pour sa lionne et bien sûr ça dérape. C'est court donc c'est enlevé, on est accroché tout de suite: comment Anita désarmée et séparée métaphysiquement de ses hommes et de Jean-Claude va-t-elle s'en sortir? Pas de grosse surprise dans cet opus, mais un utile récapitulatif pour comprendre les pouvoirs d'Anita. Pas de sexe inutile, une seule scène nécessaire et pleinement justifiée...Bon, on se demande un peu comment elle va gérer son "harem" au prochain épisode parce que bon, là si elle veut partir avec tous ses hommes en vacances, il lui faut un de ces bus scolaires jaunes des films américains ...

Un tome court dans le genre de Micah (tome 13) mais cette fois sans ouverture sur l'un de nos personnages favoris.
Une histoire cependant plus axée sur les pouvoirs de nécromancienne d'Anita que sur sa position dans le triumvirat. Ca change un peu de revenir aux anciennes amours.
Mais il reste court et sans apport particulier à la trame de Marmee noire qui a débuté précédemment.

Du Anita Blake comme on n'en attendait plus!

On revient au côté "thriller" qui m'avait conquise dès le premier tome. Pour une fois, on échappe aux tics de l'auteur. Certes on a quelques éléments récurrents : une scène de sexe, un nouveau partenaire, certaines répliques apparemment obligatoires ("so tight and so wet"... - l'auteur doit avoir un mug avec ce slogan, il n'y a pas d'autre explication)
Mais l'intrigue est bien ficelée, la tension gérée comme il faut...

J'en viens à m'interroger ce qui fait un bon ou un mauvais Anita Blake (je ne parle pas de Merry : je n'ai jamais vraiment accroché), et j'arrive à la conclusion suivante :
maintenant qu'on connaît le harem d'Anita, les scènes comme celle du début
où on a l'étalage d'une partie de la marchandise - désolée mais c'est comme ça que je le vois - |/masquer] ne devraient pas prendre part à l'intrigue. En fait, il suffirait de l'utiliser en toile de fond, par allusions, flash-backs et petites touches - en gros, épurer un peu la ligne scénaristique - pour que le résultat soit plus équilibré.

Hélas, je sais bien que ça n'est pas le cas dans les volumes qui suivent. Je sais même que le(s) prochain(s) sera(ont) décevant(s). Je ne peux que vous renvoyer vers le Anita Blake asylum, où on trouve une masse d'informations sur lesdits tomes.

Laurell, si tu m'entends...

Cette histoire est courte mais très intéressante et agréable à lire. Je passe toujours un très bon moment avec Anita.

Ici, nous nous recentrons sur la nécromancie, la base de cette série. Mais pas que, également sur la notion de flirt, un art subtil.

Imaginez-vous dans un monde où des personnes ont la capacité de relever une personne défunte à laquelle vous pourriez parler, lui dire au revoir ou au contraire lui cracher toute votre haine, vous venger de tout le mal qu'elle vous a fait.
Le feriez-vous ?

C'est un thème intéressant à explorer et l'auteure l'a fait avec brio.

Bien évidemment, nous sommes dans une aventure d'Anita Blake, donc forcément ça va dégénérer car certaines personnes ne connaissent vraiment pas la signification du mot « non ».

🧛🐺🐆

En bref, une lecture encore très passionnante et je vais me lancer dans la suite de ce pas car je suis toujours happée par cette série.