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Lucas Harari (Autre)
EAN : 9782377314768
192 pages
Sarbacane (26/08/2020)
3.76/5   235 notes
Résumé :
C’est l’été. Léo, jeune rêveur parisien caressant l’espoir de devenir écrivain, bosse dans un lavomatique en attendant de trouver l’inspiration pour son grand œuvre. Un soir, il croise par hasard un cousin qui lui propose de garder sa maison de vacances au bord de la mer. Coup de pouce du destin, le timide Léo se retrouve, quelques jours plus tard, voisin de riches plaisanciers aux voitures de collection et villas d’architecte.
Cependant, malgré l’atmosphère ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 235 notes
Léonard travaille dans une laverie automatique, au fin fond du 18ème arrondissement. Ce soir-là, alors qu'il s'apprête à fermer, il est étonné de voir débarquer, dans une belle voiture, un client en costard. Il reconnaît alors son cousin, Sylvain, venu laver ses draps avant que sa femme ne rentre. Quelques mots échangés et ce dernier repart aussi vite... Peu après, il reçoit un appel de Sylvain, qui lui propose de boire un verre ensemble. Parce qu'il écourte ses vacances avec sa femme et préfère partir en croisière avec sa maîtresse, cela l'embête de laisser les ouvriers seuls pendant les travaux dans sa maison de bord de mer. Il demande alors à Léonard s'il peut lui rendre ce service. Après un long voyage, en train, bus puis ferry, le jeune homme débarque enfin. Si la maison est, effectivement, en pleins travaux, la vue sur la mer est des plus apaisantes. À l'épicerie du coin, il entend parler de deux disparitions inquiétantes...

Le soleil, la mer au pied la maison, une jolie voisine... Si Léonard pensait passer quelques semaines tranquille, à essayer d'écrire son roman, c'est malheureusement peine perdue avec ce voisin intrigant et ces deux disparitions de jeunes hommes qui interpellent la brigade criminelle. Si la résolution de l'enquête policière surprend (même si l'on peine à comprendre la réaction de certains protagonistes), le récit est long à se mettre en place, le rythme un peu lent. La conclusion frustrante laisse planer trop de mystères. Graphiquement, Lucas Harari réussit à installer une ambiance bien particulière, alterne joliment les scènes d'actions des séquences muettes. le dessin, un brin rétro, s'il se pare de couleurs vives, manque parfois de finesse.
Un album bancal et un brin décevant...
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« Si demain tu cueilles une rose/Dont le coeur est déjà fané/ Dis-toi bien que cette rose/ Est la dernière de l'été » chantait Nana Mouskouri dans une ritournelle à la fin des années 1960. « La dernière rose de l'été », c'est aussi le titre qu'a choisi Lucas Harari pour son deuxième album, trois ans après le magnétique « Aimant » paru en 2017, aux éditions Sarbacane. Alors que l'opus précédent jouait de trois couleurs seulement (bleu et rouge assourdis de noir) et se déroulait dans les Alpes suisses en hiver, celui-ci utilise une palette de couleurs plus vives les unes que les autres … pour décrire une bluette estivale dans un cadre idyllique et solaire ? Pas si simple, comme toujours avec cet auteur !

Leo, qui aspire à devenir romancier, travaille en attendant d'être riche et célèbre dans un Lavomatic du côté de la Goutte d'Or. Un soir, juste avant la fermeture, débarque son cousin Sylvain venu subrepticement dans ce quartier populaire à bord de sa voiture de sport pour nettoyer les draps du lit conjugal et effacer toute trace d'adultère. Quelques jours plus tard, ce dernier propose à Léo de se rendre sur la côte pour surveiller les travaux de sa maison de vacances. Devant cette aubaine, tous frais payés, Léo accepte. Il pourra peut-être enfin trouver l'inspiration. Il découvre un monde très éloigné du sien de riches plaisanciers aux voitures luxueuses et semble fasciné par la vie des habitants de la somptueuse villa d'architecte d'à côté …

Une romance entre Rohmer et Sagan

Juste avant de quitter Paris, Léo achète chez un bouquiniste des quais de Seine , le « Martin Eden » de Jack London. L'histoire d'un homme qui vit de petits boulots ( et travaille dans une laverie par exemple, tiens donc … ) et qui par amour pour une fille de la haute société va se cultiver comme un forcené et devenir écrivain. D'ailleurs suite à une boutade, le voilà rebaptisé Martin par sa jolie voisine. Par ce jeu de miroirs et également grâce à la confidence du protagoniste qui avoue qu'il a pour modèle d'écrivain le John Fante des « Quatuor Bandini » dans lesquels le héros immigré italien de deuxième génération prend sa revanche sur les WASP qui le méprisent et tente de séduire leurs filles grâce à l'écriture, on comprend que si Léo est attiré par Rose, ce n'est sans doute pas que pour sa spontanéité, sa fougue et sa jeunesse. C'est probablement aussi par son appartenance à une société inaccessible et désirée.
On va ainsi assister dans les premières pages à la romance d'un anti-héros velléitaire (il se rêve écrivain mais on le voit toujours distrait dans ses tentatives d'écriture) quasi trentenaire et d'une adolescente un peu comme dans « Conte d'été » ou « Pauline à la plage » de Rohmer. Cependant, la jeune fille paraît d'emblée désabusée et bien moins naïve que Léo lorsqu'elle lance sa diatribe contre le mariage et les histoires d'amour. On se rapproche ainsi de Sagan et de « Bonjour tristesse » surtout dans la description des fêtes alcoolisées de la jeunesse dorée et dans la relation ambigüe liant Rose et son père.

L'histoire se déroule dans un lieu imaginaire fondé sur un syncrétisme : ça pourrait être une île de l'Atlantique puisque le héros prend le ferry ou bien la côte de beauté avec le bac qui relie Royan au Verdon : on reconnaît d'ailleurs la gare routière de Royan dans une case, il y a des cabanons de pêche au carrelet , on retrouve aussi le phare de Vallières ou le Tina's café sur la plage de Meschers et ses falaises… Mais il s'agit finalement d'un bord de mer hyperbolique qui tient à la fois de l'Atlantique et de la Méditerranée. Chacun peut s'y projeter et s'y reconnaître et le lecteur se laisse ainsi glisser dans une ambiance.
L'auteur présente régulièrement des dessins pleine planche et même parfois en double planche comme celle des pages 82-83, par exemple, qui présente un paysage côtier semblable à une estampe d'Hiroshige. Ces tableaux dans le récit, outre l'aspect « carte postale » qu'ils procurent, aèrent la narration. le temps s'étire. Comme pour « l'Aimant », le dessinateur joue sur les séparations entre les cases ( l'espace inter iconique) pour créer une impression sur le lecteur : les espaces blancs des pages du début de l'album, délitent le temps et l'allonge artificiellement. On a même une grande case blanche au centre d'une double page (p74-75) qui matérialise le vide et suscite l'impression concrète du farniente, de ce temps de(s) vacance(s) où tout flotte.
Les pleines pages colorées qui ponctuent l'album permettent, quant à alles, de découper l'oeuvre en autant de chapitres et rappellent la palette chromatique « pop » employée. Elles font penser également aux différentes « couches » de couleur utilisées en risographie et sérigraphie et donnent un côté très artisanal à l'album. Harari est diplômé de l'ENSAD en section « images imprimées » et il maîtrise ces techniques à la perfection. On voit des trames apparentes et du grain sur les pages ce qui confère une dimension expérimentale, sensuelle, esthétique et rétro à l'ouvrage.

Un feuilleté de significations

A ces différentes couches de couleurs matérialisées par les pleines pages monochromes viennent s'ajouter le feuilleté des références. Lucas Harari est un grand cinéphile (ses deux grands frères travaillent dans le cinéma l'un comme réalisateur, l'autre comme chef opérateur) , un féru d'architecture comme nous l'avait déjà montré « l'Aimant » ( ses deux parents sont d'ailleurs architectes et il a brièvement songé à leur emboîter le pas) et amateur de bd de la ligne claire. Mais il ne se sert pas de cette érudition de façon gratuite. Chaque référence est signifiante et fournit une clé de lecture.
Ainsi, son personnage masculin : il ressemble à un Tintin par son regard stylisé et son visage rond mâtiné de Nestor Burma quand il est de profil et de Lucky Luke pour sa mèche rebelle. Il est ainsi d'emblée présenté comme sympathique et entraine l'adhésion du lecteur. Ce dernier peut même s'identifier à lui. En effet, de nombreuses planches sont vues à travers son regard. Ainsi, on passe souvent d'un champ à un contrechamp d'une case à l'autre. On observe le personnage regarder et ensuite on voit ce qu'il regarde « en caméra subjective ». Dans une construction à la XXX sur la même page on part d'un plan large en haut de la page pour faire comprendre que Léo regarde la villa de Rose puis on ressert sur ce qui est en train de s'y passer : la dispute entre Rose et son père comme dans un théâtre d'ombres chinoises. C'est un procédé très cinématographique puisqu'il s'agit à la fois d'un plan séquence, d'un travelling et d'un zoom. le lecteur se retrouve dans la peau du héros , voyeur involontaire et se laisse guider par l'interprétation de ce dernier qui hésite à venir au secours de la jeune fille. On pense bien évidemment à James Stewart dans « Fenêtre sur cour » d'Hitchcock.
De même, comme dans « l'Aimant », le décor est un personnage à part entière et oriente également la lecture. Si l'on peut en effet reconnaître dans la maison de Georges Plyret la villa sur la cascade de Frank lloyd Wright, un architecte qu'affectionne Harari, il ne faudrait pas y voir qu'un simple hommage. Cette villa a aussi inspiré une histoire de « Tif et Tondu » de Will et Rosy , « la villa du Long Cri » où elle devenait le repère de Mister Choc et bien sûr la maison de van Damm dans « la Mort aux trousses » d'Hitchcock. Ainsi d'emblée, la maison désigne-t-elle celui qui doit être le méchant aux yeux de Léo et du lecteur. Des archétypes se mettent en place dans lesquels le héros est conditionné par ses lectures et sa culture.

La bascule du récit

Mais n'en devient-il pas par là même aveuglé, optant pour une lecture manichéenne du monde et se fiant un peu trop aux apparences ? Seuls deux personnages portent des lunettes de soleil dans l'album : Léo et Rose. Cela pourrait matérialiser la cécité de l'un et la dissimulation de l'autre. Une certaine ambiguïté se crée.
Celle-ci est accentuée par une voix dissonante : celle de la bande-son. Les chansons teintent le récit et servent de guide en en fournissant des clés métaphoriques. Ainsi, « La dernière rose de l'été » ce n'est pas que la chansonnette de Nana Mouskouri, c'est surtout le célèbre poème de l'irlandais Thomas Moore chanté par Nina Simone que va reprendre Rose et qui va littéralement envoûter le héros. Il confère une autre signification au récit : au lieu d'inviter à l'épicurisme, il rappelle l'omniprésence de la mort et la finitude de l'amour… D'autres chansons en apparence anodines servent également de révélateurs (au sens photographique) : le « Toxic » de Britney Spears n'est pas qu'une musique pour boum adolescente mais souligne que l'amour peut être mortifère tout comme « Bang Bang » tandis que « Time of the Season » des Zombies représente la montée du désir mais y oppose une figure paternelle … Ainsi la playlist, loin d'asseoir le réalisme, se mue en indice. Petit à petit les certitudes mises en place se déconstruisent pour le lecteur : Rose n'est finalement pas si ingénue que cela ; le parâtre est-il son beau-père comme elle le prétend ou son père comme elle le laisse involontairement échapper ? Quant au méchant qui a le physique de l'emploi (et qui constitue un hommage au grand-père acteur Clément Harari célèbre second rôle du cinéma) l'est-il vraiment ?
Ainsi, le récit bascule dans le récit d'aventures petit à petit et se nimbe de fantastique. Alors qu'il en semblait si éloigné chromatiquement, il rejoint l'album précédent. Des images presque subliminales surgissent et prennent de cours à la fois Léo et le lecteur. On éprouve une « inquiétante étrangeté » et des petits détails deviennent inquiétants : les deux adolescents disparus étaient de grands bruns, le jeu du loup garou semble plus qu'un simple jeu de rôle, la légende apparaît comme dans « l'Aimant » par le biais des poupées Kachinkas.
On assiste alors à un changement de rythme et à la mise en place d'une atmosphère pesante. Harari supprime la gouttière entre les cases : des noeuds graphiques et des effets labyrinthiques se créent,. L'oeil hésite et se perd. Cela suscite l'angoisse. Les noirs s'accentuent aussi. On retrouve un encrage fort à la Charles Burns, les scènes nocturnes se multiplient… le récit devient hypnotique…

Certains ont critiqué le dénouement de l'album qu'ils trouvent frustrant voire décevant. Il me semble au contraire qu'il clôt parfaitement ce récit d'initiation et d'accès à l'âge adulte d'un adulescent qui apprend à se déprendre de ses influences romanesques … On dit souvent qu'un auteur naît non pas avec son premier livre mais avec son deuxième. Et c'est bien le cas ici ! Il y a décidément une patte Harari. Il joue des codes graphiques de la narration comme de ses nombreuses références culturelles. Son récit est à la fois plurivoque, fascinant, expérimental et d'une incroyable maturité. Une fois encore, il faut souligner le superbe travail éditorial de Sarbacane qui sert le propos en nous proposant un superbe livre-objet : impression grand format sur papier épais et jolie couverture avec dos toilé de couleur rose comme il se doit ! Un immense coup de coeur…
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La couverture m'avait immédiatement séduite avec sa promesse d'une ligne claire de toute beauté. Il a fallu pas mal de temps pour que je puisse récupérer la B.D à la bibliothèque, les réservations s'enchaînaient. Preuve que « la dernière rose de l'été » rencontre un beau succès, à mon avis bien mérité.

Tout d'abord, visuellement c'est une petite merveille. La promesse d'une belle ligne claire avec une belle colorisation est amplement tenue. le trait est efficace et très impactant, les couleurs sont simples et directes, vraiment superbes. Les choix de cadrage et la mise en page sont excellents et se marient parfaitement à l'histoire racontée.

Justement, venons-en au scénario. On est ici dans une histoire Hitchcockienne moderne, une intrigue où les faux-semblants ont la part belle et où il ne faut pas trop se fier à ses impressions. Comme chez Hitchcock, le fait d'être témoin est un élément essentiel et comme chez le maître du suspense le témoin est souvent trompé par ses sens ou interprète mal ce qu'il a vu. le dénouement ne surprendra pas les amateurs du genre mais ça ne m'a pas dérangée. Ne pas être surprise par la fin ne m'a pas empêchée de savourer ma lecture. Au contraire, cela a instauré une forme de complicité entre l'auteur et moi, une sorte de jeu autour de codes que nous connaissons tous les deux.

« La dernière rose de l'été » est une très belle B.D qui me donne envie de lire « L'aimant », la précédente B.D de Harari, un auteur à suivre.

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Léo tente de devenir écrivain, il rencontre dans la laverie où il travaille pour survivre, son cousin Sylvain qui va lui prêter sa maison de vacances sur une île. La maison est idéalement placée, elle surplombe la mer, la plage est surtout une villa moderne somptueuse accrochée à la falaise. Il va faire connaissance avec Rose, sa voisine, qui vit là avec son père.
Les gammes de couleurs jouent sur un aspect vintage, le papier est épais, et les couleurs vibrent avec leur trames brutes, les pages sont d'un grand format, rendant le design de cette maison voisine encore plus impressionnant, elle ressemble fortement à la Vandamm House, inspirée des oeuvres architecturales de Frank Lloyd Wright que l'on voit dans “La Morts aux trousses” d'Alfred Hitchcock (1959). Ce rapprochement est forcément volontaire, et il renforce justement le ton hitchcockien du récit. Evidemment, Rose est un personnage trouble et Léo se fait entraîner dans une histoire dont il ne maîtrise pas grand chose, Lucas Harari s'amuse à nous perdre parmi une série de personnages tous difficiles à cerner et l'ambiance mystérieuse est bien menée. Mais je conclurai par un petit bémol : si on connaît un minimum l'oeuvre d'Hitchcock, on est malheureusement pas surpris par la fin.
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Le talent du dessinateur, amplifié par le choix des couleurs, la qualité des planches de paysages, le réalisme des bâtiments, qu'il s'agisse des maisons de Paris pour les premières pages ou des maisons de vacances du bord de mer, les dialogues limités à l'essentiel concourent à la réussite de cette bande dessinée dont l'histoire a finalement peu d'importance tant elle laisse sa place aux dessins qui en sont les meilleurs conteurs.

On a un gentil héros, Léonard qui côtoie une joyeuse bande d'adolescents aisés qui pensent surtout à la fête, à la baignade et à la détente dans une petite station balnéaire où sont survenus deux meurtres d'adolescents, donc une enquête policière se greffe à leurs ébats qu'elle perturbe peu finalement.

Ce livre se parcourt avec plaisir, le papier est de qualité, il sent bon, le format favorise la dimension des planches, qu'il s'agisse du clair de lune sur la plage, la falaise sous la maison d'architecte, le vol des goélands, le rouge des maillots de bain ou de la plastique des filles lors de l'inévitable bain de minuit.

Et même si l'enquête piétine et reste au second plan, le parfum de cette dernière rose laisse une impression de rêve au lecteur, sans oublier les références à Jack London.
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critiques presse (6)
Sceneario
03 novembre 2020
Si l’on se pose des questions jusqu’au bout, le livre n’a rien de déroutant. Le scénario est parfaitement construit. Le jeune auteur est déjà un maître ! Impressionnant !
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
26 octobre 2020
Lucas Harari signe un polar où l'atmosphère prime, confirmant au passage son goût pour une esthétique soignée.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Liberation
19 octobre 2020
L’auteur distille les clichés du cinéma policier et ceux des vacances dans un album réussi, où l’intrigue sur la disparition d’ados compte moins que l’ambiance dans laquelle il nous plonge.
Lire la critique sur le site : Liberation
Telerama
30 septembre 2020
Déjà remarqué il y a trois ans lors de la publication de L’Aimant, son premier album, Lucas Harari explore ici de nouveaux registres. Mais si les décors et les ambiances changent, l’exigence formelle et narrative, elle, demeure.
Lire la critique sur le site : Telerama
BDZoom
16 septembre 2020
Le thriller lorgne volontiers ici vers la Nouvelle Vague et les ambiances hitchcockiennes : entre lignes épurées et ambiances hypnotiques, arriverez-vous à démêler l’écheveau ?
Lire la critique sur le site : BDZoom
LeSoir
24 août 2020
Architecte de la nouvelle ligne claire, Lucas Harari signe un roman graphique hypnotique, lumineux comme un polar de l 'âge d?or de la BD franco-belge.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- C'est plutôt une sorte d'autofiction... J'essaie de m'inspirer de ce que je vis, de mon quotidien... Je suis fasciné par les écrivains qui se servent de leur existence pour construire leur œuvre. Tu vois, genre John Fante...
- Ah, nan, je connais pas
-Bah dans les années 30, c'est un jeune type qui se rêve écrivain, mais il n'arrive aps à écrire et à se faire publier. Il survit en passant d'un job à l'autre. Et ben c'est ça qu'il raconte dans ses premiers romans, son ambition, ses frustrations, ses flirts au jour le jour .... et c'est d'une puissance ! C'est comme ça que je voudrais écrire. mais bon, j'en suis loin ....J'sais pas , parfois j'ai l'impression de pas avoir accès à mes propres émotions. C'est comme si j'étais bloqué à l'extérieur de moi-même. Tu sais, la porte est fermée et je peux uniquement regarder par le trou de la serrure. Je n'aperçois que des bribes , mais je ne peux pas les assembler ...
(Léo et Rose, p.124)
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Laissez loi deviner... à mon avis ... vous caressez l'ambition d'écrire ... "Martin Eden" ! Dans les mains d'un jeune homme de votre âge, ce livre fait l'effet d'une carte de visite. Et puis vous avez le teint littéraire ... Romantique même ! Je me trompe ?
(Georges Plyret à Léo, p. 131)
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Je n'ai jamais su résister à une femme!
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Ouais, moi j’y crois pas trop à ça. C’est un truc de conte de fées. C’est presque marketing. Rencontrez quelqu’un, séduisez, baisez, tombez amoureuse, faites des gosses...
Y a comme un mode d’emploi...
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Même flétrie, la rose garde son arôme.
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Spécial Eté ! Avant une petite trêve estivale !1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de coeurs de Jérôme et la librairie La planète Dessin à Paris !!! Et ce soir, ce n'est pas trois conseils de lecture mais plutôt la découverte des collections été des éditeurs à glisser dans les valises ! Lisez des BD et bonnes vacances. -Les incontournables du roman graphique(ALICE GUY Catel & Bocquet, LE CRÉPUSCULE DES IDIOTS Jean-Paul Krassinsky, GUIRLANDA Lorenzo Mattotti & Jerry Kramsky, MAGIC PEN Dylan Horrocks, QUATORZE JUILLET Bastien Vivès & Martin Quenehen, JOHNNY CASH - I SEE A DARKNESS Reinhard Kleist) chez Cas-terman -Version poche (La mémoire dans les poches Récit de Luc Brunschwig. Dessin d'Étienne le Roux, Mauvais garçons Récit de Christophe Dabitch. Dessin de Benjamin Flao, La position du tireur couché D'après le roman de Jean-Patrick Manchette. Adaptation et dessin de Tardi, …) -La sélection BD poche (Seconds de Bryan Lee O'Malley, Glenn Gould de Sandrine Revel, Riche, pourquoi pas toi ? de Marion Montaigne, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Opération Copperhead de Jean Harambat, Noire d'Émilie Plateau, d'après Tania de Montaigne, Lip, des héros ordinaires de Laurent Galandon et Damien Vidal, le Retour de la bondrée d'Aimée de Jongh, le Mystère du Monde Quantique de Thibault Damour et Mathieu Burniat, Guantanamo Kid de Jérôme Tubiana et Alexandre Franc) chez Dargaud -Sarbacane 20 ans (L'Aimant Édition poche Lucas Harari, le dieu vagabond Édition poche Fabrizio Dori, Dans la forêt Édition poche Lomig, Un travail comme un autre Édition poche Alex W. Inker) -La Boîte à bulles 20 ans (La plus belle femme du monde Dorange et Roy, Dans les vestiaires le Boucher, L'immeuble d'en face Vanyda, Kaboul Disco Wild) -Collection Nomad Urban Comics 1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART#MANGA Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur : https://www.youtube.com/TraitpourtraitBD https://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/ https://twitter.com/TPTBD
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