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3,7

sur 187 notes
Ce livre commence assez bien, un peu à la John Irving : ambiance USA, des jeunes hommes que l'on sent dès le début fragiles, destins branlants, un peu de folie, bref, tout ceci avait un côté "Le monde selon Garp" tout à fait alléchant pour moi. Sans compter que j'aime beaucoup les romans (et les films) qui parlent de sport, de destins de sportifs, même si je ne connais rien au baseball, j'ai aimé dès le début les précisions sur les matches et surtout sur les entraînements, cette distorsion du corps pour en faire une machine à vaincre...
Mais à un certain moment, le livre s'enlise maladroitement dans quelque chose de nettement plus convenu, je dirais à partir de l'arrivée de la fille du directeur. L'histoire se teinte d'un air du bluette totalement déplacé, le texte en devient par moments niaiseux, l'histoire par trop prévisible, bref, on perd tout espoir de fantasmagorie no limit propre à un roman qui, j'en suis certaine, se réclame héritier du grand Irving.
Quant à la fin, alors là ça vire au n'importe quoi, là ça devient quasiment du Marc Levy, j'en veux presque à l'auteur d'avoir gâché le potentiel de cette équipe de baseball pour en faire une vulgaire bande de potes !
Donc, au final, une relative déception par rapport à un début prometteur ; un roman américain peu convaincant, terne et clairement pas assez abouti pour atteindre la cour des grands narrateurs à la Harrison ou Auster. Trop de facilités et de maladresses dans le texte également pour que je pardonne ces 600 pages de quasi-ennui.
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Un roman intense, aux sujets forts tels que le contrôle de sa vie, l'homosexualité tardive, l'entrée dans le monde adulte... Ces différents thèmes s'organisent autour du baseball - dont la connaissance n'est pas un prérequis - pour mettre en place des personnages attachants et sensibles.
Un premier roman qui vaut la peine d'être découvert.
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Critique publiée sur Senscritique (2012)

Si on m'avait annoncé que j'irai acheter pour moi un bouquin sur le baseball, j'aurai probablement ri de la situation. Si en plus on m'avait dit que je serai addict à ce bouquin, que je dévorerai en quelques nuits, j'aurai peut-être même crié à la folie. Et pourtant, quelle lecture !

Le Westish College est une université américaine perdue au milieu de nulle part, au fin fond du Wisconsin, un état coincé entre l'Illinois et le lac Michigan. Son équipe de baseball, Les Harponneurs, ne connaît pas vraiment de succès. Pourtant tout va changer quand Mike Schwartz, le capitaine de l'équipe, réussira à recruter le jeune Henry Skrimshander en qui il voit un joueur des plus talentueux.

Quelques semaines plus tard, et enchaînant les matchs sans faute, Skrimshander devient la star montante du baseball universitaire et commence à intéresser de près les recruteurs des plus grandes équipes. Sous la houlette de Mike, le prenant en main comme un grand frère, Henry prendra les muscles manquant à sa carrure un peu frêle.

En parallèle, nous suivons également Owen, le roomate d'Henry, homo assumé et joueur de baseball, qui aura une relation surprenante et secrète avec Guert Affenlight, le président de l'université. Guert qui, tourmenté par son attirance par Owen, ne sait pas vraiment comment gérer le retour de sa fille Pella, après cinq années d'exil silencieux.

Dans le sillon de la carrière d'Henry, l'équipe de baseball, l'université, son président, tous verront leur destin se modifier, dévier, pour finalement se révéler dans des directions inattendues.

L'Art du Jeu est un excellent premier roman, abordant le baseball et ses considérations techniques sans jamais être ennuyeux, évoquant la littérature nord américaine sans jamais devenir intello, parlant d'homosexualité sans jamais verser dans le cliché. Une lecture des plus agréables, aidée par un style contemporain et fluide. Un plaisir que je vous conseille sans aucune retenue !
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Excellent récit de vie dans un College américain, sur fond de Baseball, d'affaires de moeurs et de carrières ratées.
J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur, vraiment agréable à lire. Les descriptifs des matchs donnent presque l'impression d'y être ! Vraiment un bon bouquin !
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Quel livre , mais quel livre ! Sur une intrigue de base trés banale , l'auteur parvient a écrire le plus beau roman initiatique depuis trés longtemps. Cette histoire sur fond de base ball est d'une richesse incroyable , avec une profondeur psychologique pour chaque personnage , une étude pertinente des dégats causéspar le sport de haut niveau . Un ouvrage comme ça on le relis plusieurs fois pour vraiment saisir toute la puissance de ces pages qui nous embarquent pour un voyage incroyable de maitrise . Exceptionnel .
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J'ai beaucoup hésité à lire ce roman n'étant pas du tout intéressée par le base-ball. En revanche, je suis assez fan des romans se passant sur les campus universitaires. Celui-ci est très réussi, même si on ne connaît rien aux règles du jeu, on est pris par le suspense et on a envie de voir gagner l'équipe des Harponneurs. C'est très américain de montrer les valeurs véhiculées par les sports collectifs de haut niveau. Cependant l'intérêt principal du roman réside dans l'analyse psychologique très fine et subtile des personnages principaux qui sont au nombre de cinq.
Il y a le lanceur de jeu Henry, un jeune prometteur mais qui suite à une mauvaise balle se remet totalement en cause, il y a aussi son coach et mentor Mike qui excelle à tirer les autres vers le haut mais n'arrive pas à se sortir lui-même de la pauvreté. le personnage du directeur de l'Université est attachant également ; à 60 ans, il découvre la passion et l'amour pour un jeune étudiant membre de l'équipe de baseball également et sa fille, Pella qui accède petit à petit au bonheur grâce à sa rencontre avec l'équipe et Mike. Un roman passionnant, juste, un peu triste parfois mais touchant.
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Il sera dit que les auteurs américains ont besoin de 700 pages pour s'exprimer ! Tout est plus grand chez eux !

Les grands espaces, les campus universitaires! Leur passion pour le sport et le nombre de pages pour leurs romans...
J'avoue que 700 pages autour du base-ball , il a fallu tout le charme de la jeune libraire de Dinard pour que j'accepte de m'y mettre.
Divine surprise , c'est un bon roman , trop long, évidemment , mais comme je le disais en commençant, c'est visiblement une particularité culturelle .

Un jeune prodige du Base-ball Henry rate une roulante alors qu'il était sur l'arrêt-court ...Bon! Pas de panique!je vais vous éviter tous les termes de Base-ball qui me sont peu à peu devenus familiers!

Le vrai sujet , c'est sans doute: comment trouver sa voie .
Le jeune sportif est complètement sous la coupe de son coach et qui ne saura pas l'aider dans cette grande période de doutes qui va commencer par cette balle facile mais ratée et qui frappe violemment la tête d'un joueur qui est son ami et avec qui il partage sa chambre.

Alors commence une dérive pour lui, pour son coach qui est refusé dans les prestigieuses universités de droit qu'il pensait rejoindre, pour le directeur du collège de Westish dans le Wisconsin qui se perd dans une relation amoureuse avec Owen le joueur qui est blessé par la balle ratée d'Henri.



La seule qui sort de son malaise c'est Pella, la fille du directeur, amoureuse de Mike le mentor et capitaine des Harponneurs ( l'équipe de Base-ball).

Les relations sont très finement décrites et absolument pas caricaturales , je pense que les Américains ont dû adorer revivre de cette façon leurs premières années universitaires.

Et pour un lecteur français , c'est très dépaysant.

On le sait, être bon en sport suffit pour intégrer les meilleures universités et surtout recevoir beaucoup d'argent au lieu d'en verser tant et tant pour suivre des études.

Mais le prix à payer est redoutable , Mike me fait mal au coeur avec ses articulations complètement fichues à 24 ans. Sait-il que les cartilages ne repoussent jamais?
Les souffrances du jeune Henry et l'entraînement de dingue qu'il s'impose ne font pas envie.
Franchement curieux pays et étrange jeunesse.

Pour moi le personnage que je trouve le plus intéressant c'est Pella cette jeune femme qui retrouve la joie de vivre après s'être mariée trop jeune, seulement pour embêter son père (ah, la personnalité des adolescentes américaines!).

En plus les études ont l'air de l'intéresser c'est la seule (avec Owen , le personnage homosexuel qui séduira le président et père de Pella) pour qui l'université ne semble pas faite seulement pour courir après des balles plus ou mois grosses.

Un roman intéressant mais il gagnerait à avoir moitié moins de pages .


Lien : http://luocine.over-blog.com..
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Un bon gros roman américain comme on les aime ! le jeu dont il est question ici est le baseball et tout simplement celui de la vie. le héros est un jeune homme plutôt malingre mais incroyablement doué pour le baseball, Henry Skrimshander. Il est repéré par Mike Schwartz au cours d'un match; Mike est capitaine d'équipe à l'université "Westish collège" au bord du lac Michigan. Henry vient faire ses études à Westish et y devient une grande star du baseball; mais un jour il rate un lancer facile et sa vie part en vrille ... On suit aussi le parcours du président de l'université Guert Affenlight, homme sympathique et cultivé, qui va tomber amoureux de l'un de ses étudiants; celui de Mike, qui entraîne Henry et tombe amoureux de Pella, la fille de Guert, mal remise d'un mariage malheureux; et il y a les autres membres de l'équipe, toute une amitié sportive très bien décrite.
Une belle histoire de dépassements de soi et de jeunes gens en devenir.
Lien : http://www.les2bouquineuses...
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L'art du jeu de Chad Harbach, traduction Dominique Defert, est un roman que j'ai terminé il y a quelques temps déjà, et pour vous donner un aperçu de mon ressenti quant à cette lecture, je vous dirais que j'ai poussé un ouf de soulagement en tournant la dernière page. Une grosse déception vraiment, comme je n'en avais pas eu depuis longtemps avec un roman.
🔸
Dans ce roman, nous suivons plusieurs personnages sur une année dans une petite université du Wisconsin, Westish : Henry est un prodige du baseball qui se trouve paralysé par la pression et les angoisses quant à son avenir dans le baseball universitaire et sa carrière, à tel point qu'il va tout lâcher. Mike, étudiant et joueur de baseball également, a recruté Henry et joue avec lui un rôle de mentor, de coach. Il se trouve à un tournant de son cursus universitaire, il souhaite poursuivre des études de droit dans une prestigieuse université mais quand il ne reçoit que des lettres de refus, Mike se trouve perdu. Owen, un étudiant brillant qui fait partie aussi de l'équipe de baseball et qui entretient une relation avec le directeur de l'université, Guert, un homme d'âge mûr, destabilisé par la découverte de son homosexualité. Et enfin, Pella, la fille de Guert, qui avait arrêté ses études pour se consacrer à son mariage, un mariage qui ne lui convient plus, dans lequel elle se sent prisonnière et qu'elle fuit en retournant auprès de son père à Westish.
Je me suis profondément ennuyée sur plus de 550 pages. Déjà, il faut savoir qu'il n'y a pas beaucoup d'action dans ce roman, le propos s'articule surtout autour des émotions des personnages, la façon dont ils affrontent leurs angoisses face à l'avenir, à l'existence. Ils sont tous complètement perdus, et on va les suivre dans ce marasme d'incertitudes, les voir s'y enfoncer, et puis voilà, j'ai envie de dire. J'ai trouvé que cela restait trop superficiel, que l'auteur avait arrêté de creuser trop vite, n'avait pas travaillé à fond la psychologie de ses personnages, j'ai vite eu l'impression que l'on ressassait la même rengaine en long et en large, sans que cela ne nous mène quelque part. Il y a énormément de longueurs et j'ai attendu tout au long de ma lecture que l'histoire décolle enfin. L'écriture n'est pas transcendante, ce qui n'aide pas à donner du souffle à cette histoire. Et que dire du final, très cliché et surtout "coucou les p'tits oiseaux", j'ai levé les yeux au ciel, vraiment.
Je me suis accrochée, j'ai voulu le terminer avec l'espoir fou que le meilleur était pour la fin, que l'auteur cachait bien son art du jeu et rien, platitude totale, déçue, tant pis, je n'ai pas aimé, ce sont des choses qui arrivent.
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Le jeu dont il est question ici est le Baseball, vu comme un combat homérique, une leçon de vie.

Henry Skrimshander, que ses talents au Baseball ont ouvert les portes de l'université de Westiish quitte ses parents pour le Wisconsin. Il est pris en main par Mike le capitaine de l'équipe, au dos et au genoux usés par le football et la fonte soulevée, accro aux analgésiques. L'établissement scolaire est dirigé par un ancien conférencier et critique, admirateur d'Herman Melville, l'auteur de Moby Dick, du Walt Whitman des Feuilles d'herbe, et d'Emerson et qui entretien une relation interdite avec un étudiant doué. Sa fille qui veut reprendre ses études le rejoint un peu plus tard, quittant son mari et une vie de femme entretenue pour un job de plongeuse au self du Wentish collège.

Les incidents de la vie de cette université, impliquant des personnages attachants forme la trame de la narration, dans un récit entraînant à la langue simple. Un excellent roman qui débute comme un clin d'oeil à John Irving d'Une prière pour Owen, ne payant pas de mine à prime abord mais dont la magie opère, captivant le lecteur, ce qui est en soit remarquable, le Baseball n'étant pas forcément un sport dont on est familier.
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