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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lu en français.

Quatre saisons à Mellstock est une oeuvre qui confirme le talent de cet immense auteur qu'est Thomas Hardy ! Même si j'ai moins apprécié cette oeuvre que Tess D'Urberville, qui reste pour moi le meilleur roman de Thomas Hardy, je suis toujours aussi admirative de son travail, d'autant plus qu'il évoque des situations qui m'intéressent, notamment l'évolution de l'Angleterre rurale au XIXème siècle, que l'on observe selon le comportement de certains personnages. Dans ce roman, Thomas Hardy dépeint la société rurale du petit village de Mellstock, dont le choeur, existant depuis de nombreuses années, est menacé de disparition après l'arrivée du nouveau pasteur. L'auteur nous présente ainsi les personnages jouant un rôle important dans cette histoire, et en particulier le jeune Richard « Dick » Dewy, jeune homme charmant faisant partie du choeur, et Fancy Day, la nouvelle institutrice du village qui, dès son arrivée, fait chavirer le coeur de Dick, mais pas seulement, au grand désespoir de ce dernier…

Quatre Saisons à Mellstock nous raconte ainsi l'histoire d'amour entre Dick et Fancy, mais Thomas Hardy dresse aussi un portrait des habitants de Mellstock, qui présentent tous une personnalité intéressante, comme Thomas Leaf ou encore M. Day. J'avoue que j'ai parfois été gênée par le langage adopté par la majorité des habitants du village, mais cela ne m'a pas empêché de poursuivre ma lecture avec grand plaisir. Pour conclure avec les personnages, j'ai beaucoup apprécié Dick, mon personnage préféré, instruit, gentil et attentionné, mais j'ai également apprécié William ainsi que M. Maybold, qui, malgré sa rivalité avec Dick, m'a bien plu. Au contraire, le personnage de Fancy m'a déçue, par sa superficialité, son infidélité et d'autres défauts qui ne m'ont pas échappé lors de ma lecture. Malgré tout, j'ai globalement apprécié ce livre et j'ai beaucoup aimé découvrir l'évolution du village au fil des saisons, l'épilogue étant aussi tout à fait passionnant.

Bref, malgré quelques longueurs et des personnages parfois décevants, je suis ravie d'avoir lu Quatre Saisons à Mellstock, et je vous conseille ce roman, car comme La Mare au diable précédemment, cette oeuvre nous apporte une petit touche de gaieté, et permet aussi de (re)découvrir l'Angleterre rurale du XIXème siècle…

A lire !!
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Le temps de quatre saisons, pendant que la chorale de Mellstock fait son deuil de sa prestation dominicale à l'église, remplacée par l'orgue à la demande du nouveau pasteur, la jolie Fancy fait la belle entre ses trois prétendants, et tout cela finit par un beau mariage sous le grand tilleul.

Plus que par l'intrigue, c'est par la bonhommie joyeuse et l'humour délicieux qui se dégagent de la succession de tableaux animés et champêtres dont est composé ce roman que l'on est séduit.
Moins cependant que par les autres oeuvres plus ambitieuses de Thomas Hardy, qui révèle néanmoins plus que jamais dans ses « Quatre saisons à Mellstock » tout ses talents de peintre de la campagne anglaise.
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Quatrième de couverture :
Dans le paisible village de Mellstock, à la veille de Noël, l'arrivée d'une nouvelle institutrice est au coeur de toutes les conversations. Sans que nul l'ait encore vue, Fancy Day, une enfant du pays, fait déjà tourner les têtes des célibataires du comté.
Dick Dewey, un jeune fermier, est le premier à lui faire des avances. Tombé fou amoureux au premier regard, il finit par la demander en mariage dans le plus grand secret. Mais un autre homme n'est pas indifférent aux charmes de la jeune femme : Mr Maybold, le vicaire, qui l'invite à se joindre à la chorale de la paroisse comme organiste. A son tour, il s'offre à l'épouser. Or Fancy, frivole et capricieuse, fait languir ses prétendants, bien consciente qu'il lui faudra renoncer à son indépendance lorsqu'elle sera mariée.
Dans un labyrinthe de passions, "Sous la verte feuillée", paru anonymement en 1872, dresse une fresque pleine d'ironie et de mélancolie du monde rural cher à Thomas Hardy. de cette histoire tissée de savoureux malentendus, où s'affrontent pour une femme une âme candide et un notable respecté, ne subsistera qu'un secret bien gardé par la fantasque Fancy...
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Sous la verte feuillée débute la veille de Noël. Dans le petit village de Mellstock, la nouvelle institutrice, Fancy Day, fait une arrivée très remarquée.
Le héros, Dick Dewey, un jeune fermier qui lui est inférieur socialement, tombe éperdument amoureux d'elle. Mais il a deux concurrents très sérieux, le vicaire Maybold et Shinar, un homme riche.
Ce premier roman de Thomas annonce les thèmes, les intrigues et le cadre rural que l'on retrouve dans ces chefs d'oeuvre à venir. le trio des prétendants rappelle forcément celui de Loin de la foule déchaînée.

Sous la verte feuillée est intéressant à lire sous ce point de vue, comme un écrit préparatoire pour de grands romans. C'est toujours un plaisir de retrouver la plume de Thomas Hardy même si, selon moi, le roman est bien en deçà des autres que j'ai lus.
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Un court roman-romance qui commence par de trop longs chapitres assez obscurs sur une chorale campagnarde pour déboucher sur un flirt assez alambiquée avant de rentrer vraiment dans l'histoire d'amour. le tout avec forces descriptions de paysages, de détails très anglais qui nous échappent, de la difficulté de communiquer simplement de l'époque, bref le style Hardy, mais sans les envolées habituelles. Pour les fans exclusivement !
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