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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Encore une oeuvre épique que je ne connaissais pas de Thomas Hardy mais quelle plume...Toujours aussi poète dans ses descriptions de paysage rural. On aurait envie d'aller cueillir les belles primevères qui poussent sur les bords de route, regarder courir les petits lapins dans les champs et ramasser les champignons à l'ombre du grand arbre feuillu...
En fait, le petit village tout simple de Mellstock est si bien décrit et représente tellement bien l'Angleterre du début du XIXè siècle qu'on aimerait faire une bonne régression dans le temps pour aller y jeter un oeil...A rajouter à tout cela, malgré quelques longueurs dans les premiers chapitres, une belle histoire d'amour qui débute entre Dick et Fancy...mais connaissant la plume de Hardy, les deux tourtereaux arriveront ils à leur fin? Je vous laisse le plaisir de le découvrir en lisant ce livre...
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La veille de Noël, la chorale du hameau de Mellstock passe de maison en maison pour chanter sous les fenêtres. C'est là que le Dick Dewy aperçoit la ravissante Fancy Day, nouvelle institutrice du village. Pendant toute une année, au fil des quatre saisons, le jeune homme tente de convaincre la belle coquette de l'épouser. « Il a trop de regards pour une fenêtre où personne n'apparaît, ses chaussures reluisent d'une façon suspecte, il a des yeux inquiets, il consulte souvent l'horloge. [...] Dick est un homme perdu. » (p. 78) Éperdu d'amour, sans aucun doute, et bien décidé à surpasser les autres soupirants de la vaniteuse qui n'aime rien tant que les compliments. « le visage d'une jeune fille suffit à faire la pluie et le beau temps. » (p. 101) le coeur de la demoiselle restera-t-il honnête ou sera-t-il changeant comme la girouette entraînée par le vent ?

Ce roman est le premier succès de l'auteur anglais, après un premier roman gothique largement décrié par la critique. On y retrouve en germe les thèmes qui seront développés dans Loin de la foule déchaînée, bien que Fancy n'ait pas l'épaisseur de Bathseba. Ce que je retiens surtout de cette lecture, c'est l'ode à la nature et aux saisons sempiternelles. Avec ce roman champêtre, rustique et réaliste, Thomas Hardy pose les premiers traits du Wessex, son Arcadie anglaise que je retrouve avec plaisir dans tous ses autres romans.
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Ce Thomas Hardy ne manque pas de charme mais il ne m'a pas autant séduite que le maire de Casterbridge ou Les Forestiers par exemple. Il faut dire que c'est un de ses premiers textes.
Comme toujours chez Hardy il est question d'amour entre personnes de niveaux différents. Et comme toujours nous sommes au sud ouest de l'Angleterre dans la région fictive du Wessex.

Ici il s'agit de Fancy, fille d'un simple forestier qui a accumulé quelques biens en vue de les laisser à sa fille. Celle-ci a reçu une éducation à la ville pour être institutrice bien que travailler ne soit pas pour elle une nécessité. Cette jeune fille outre son éducation a pour elle un physique très séduisant et dès son retour attire plusieurs célibataires. Parmi ceux-ci Dick fils d'un fermier et carrier et qui n'a pas la même éducation mais qu'elle ne repousse pas sans vraiment l'encourager. Mais aussi deux hommes d'église.

A lire pour la vie paysanne et la musique très présente.

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Défi Solidaire 2024

Une belle peinture, charmante, poétique et simple, du Wessex, ce comté anglais fictif, dans la campagne anglaise du 19e siècle. Les quatre saisons passent et l'ouvrage, en dépit de la lenteur du rythme, se lit assez vite. Je l'ai lu en musique, car il s'y prête, et notamment en écoutant la 5e symphonie de Schubert https://www.youtube.com/watch?v=cdLuvGsjwlA. La nature, comme l'indique le titre, est davantage qu'un arrière plan ornant le récit. Cet ouvrage est une peinture, notamment des scènes de genres néerlandaises, et comme l'indique le préfacier, ce livre comme Mme Bovary a l'intention d'être un livre "sur rien", sinon sur les moeurs de province. Et à propos de peinture, le personnage de Fancy Day est introduit par une nature morte, car on voit d'abord son soulier apporté par le cordonnier, posé sur la table. Ce qui montre la fascination que le personnage suscite. Il est aussi question de musique, puisque l'orgue de l'église remplace le choeur, ce qui suscite l'inquiétude.

Ce charmant roman est moins tragique que d'autres livres de Hardy, j'ai lu Tess d'Uberville il y a longtemps, également champêtre mais beaucoup plus sombre. La sagesse populaire, son bon sens, sont présents tout au long du roman, avec des trouvailles assez amusantes, comme le cordonnier qui est "savant" car il connaît les gens par leurs pieds. de petits traits d'esprit qui ponctuent ce charme plat d'un peu de vivacité, ex. un personnage mal à l'aise comparé à une nation européenne. Ou bien, Dick qui dessine la carte d'Angleterre avec de l'eau tombée d'un vase. Ou, par exemple, une scène où Fancy Day se fait piquer par une abeille (la pauvre) et où ses deux "amoureux" courent lui chercher une pommade.

La simplicité de l'intrigue est, à mon sens, l'atout et le défaut du livre. Et on reste un peu sur sa faim pour certaines choses. Par exemple, on sait que Fancy Day est maîtresse d'école, mais on ne sait rien sur son travail. Alors qu'en soi ça aurait pu être intéressant. Elle est peinte en femme frivole et coquette, alors que c'est aussi une demoiselle qui craint de devenir une femme rangée (ce qui explique peut être qu'elle fasse languir ses prétendants, ce n'est pas une coquette superficielle, ou pas uniquement). de même, on voit peu Mr Maybold, qui en dépit de son importance pour l'intrigue fait figure de personnage secondaire, et on reste sur sa faim, d'autant plus que la scène où on le voit négocier avec le choeur pour retarder le remplacement par l'orgue est délicieuse.

La simplicité de l'intrigue, dans le fond, me fait me dire que je n'ai pas lu ce livre pour l'intrigue (malgré l'aspect "naturaliste" qui rend l'intrigue schématique intéressante) mais pour les "scènes" naturalistes, car Hardy écrit par scènes, avec beaucoup de sauts dans un temps linéaire.

Donc bien que je reste sur ma faim sur certaines choses, j'ai pris plaisir à le lire.
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De Thomas Hardy, je n'avais lu jusqu'à présent que Tess d'Urberville et Jude L'Obscur. Pour le premier, sans doute un peu jeune pour cette lecture, j'avais eu du mal à en comprendre tous les enjeux. En lisant Jude l'Obscur, j'avais été fascinée, tant par le style que par l'histoire. Mais j'en avais aussi conclu que pour s'attaquer à du Thomas Hardy, mieux valait avoir le moral au beau fixe !
J'avais donc mis tous ses romans sur ma liste d'envies, mais n'en avais plus lu ! Jusqu'à ce que ma meilleure amie, d'humeur morose, m'offre 5 de ses romans pour mon anniversaire. Je décidai d'en lire un immédiatement et ce fut Sous la verte Feuillée. Pourquoi ? Car j'avais lu que c'était le roman de son premier succès, et puis c'était le plus court de la pile et je voulais un livre à lire rapidement !
J'ai retrouvé le style qui m'avait tant plu, des personnages touchants, un cadre bien décrit.
Mais contrairement a mes lectures précédentes de l'auteur, ce roman n'a rien de sombre. Au départ j'ai trouvé que c'était une bonne chose, mais ma lecture terminée, je m'aperçois que de fait, le roman pour moi manque d'enjeux. Je ne dis pas que les personnages sont lisses, mais leurs errements et leurs hésitations ne durent pas suffisamment pour créer suffisamment de tensions. Je crois que finalement je préfère quand Thomas Hardy fait enchaîner les erreurs à ses personnages, nous décrit leur chute, et leur fait toucher le fond… Dans cette description psychologique des mauvais choix que l'homme peut faire, il excelle. Ici tout est résolu bien trop facilement.
Pour conclure, cette lecture était agréable mais j'ai peur de l'oublier assez rapidement, finalement.
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Dans un petit village anglais du 19ème siècle, Mellstock, au rythme des saisons, nous suivons la vie de la famille Dewy, et plus particulièrement du fils, Dick, qui comme tous les hommes de la famille fait partie de la chorale. L'arrivée d'une jeune et jolie institutrice, Fancy Day, ainsi que du nouveau pasteur, Mr Maybold bouleverse les habitudes et l'ordre établi.

Un beau roman anglais, comme je les aime : descriptions champêtres et rurales, quiproquos, romantisme, personnages attachants (une Fancy énervante à souhait ou touchante, un Dick très entier dans ses choix, un pasteur un peu trop envahissant, des familles qui n'aiment pas le changement, etc…) Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment dans une ambiance baignée de musique et de chants !

Seul bémol : J'ai eu un peu de mal à le lire, ayant choisi la version anglaise. La plupart des dialogues sont transcrits à partir de l'accent de la région et du dialecte local, du coup c'est un peu dur à comprendre parfois…Pour un prochain Thomas Hardy, je choisirai peut-être le français…Quoique...
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