De
Thomas Hardy, je n'avais lu jusqu'à présent que
Tess d'Urberville et
Jude L'Obscur. Pour le premier, sans doute un peu jeune pour cette lecture, j'avais eu du mal à en comprendre tous les enjeux. En lisant
Jude l'Obscur, j'avais été fascinée, tant par le style que par l'histoire. Mais j'en avais aussi conclu que pour s'attaquer à du
Thomas Hardy, mieux valait avoir le moral au beau fixe !
J'avais donc mis tous ses romans sur ma liste d'envies, mais n'en avais plus lu ! Jusqu'à ce que ma meilleure amie, d'humeur morose, m'offre 5 de ses romans pour mon anniversaire. Je décidai d'en lire un immédiatement et ce fut Sous la verte Feuillée. Pourquoi ? Car j'avais lu que c'était le roman de son premier succès, et puis c'était le plus court de la pile et je voulais un livre à lire rapidement !
J'ai retrouvé le style qui m'avait tant plu, des personnages touchants, un cadre bien décrit.
Mais contrairement a mes lectures précédentes de l'auteur, ce roman n'a rien de sombre. Au départ j'ai trouvé que c'était une bonne chose, mais ma lecture terminée, je m'aperçois que de fait, le roman pour moi manque d'enjeux. Je ne dis pas que les personnages sont lisses, mais leurs errements et leurs hésitations ne durent pas suffisamment pour créer suffisamment de tensions. Je crois que finalement je préfère quand
Thomas Hardy fait enchaîner les erreurs à ses personnages, nous décrit leur chute, et leur fait toucher le fond… Dans cette description psychologique des mauvais choix que l'homme peut faire, il excelle. Ici tout est résolu bien trop facilement.
Pour conclure, cette lecture était agréable mais j'ai peur de l'oublier assez rapidement, finalement.