Dans la forêt

Tout le monde parle de ce livre partout où je traîne. Curieuse, je me suis empressée de le lire mais je n'ai pas autant apprécié que la majorité des lecteurs.
C'est l'histoire d'Eva et de Nell, deux adolescentes qui essaient de survivre dans un monde post-apocalyptique. le lecteur ne sait pas très bien pourquoi le monde a basculé : une guerre ? une épidémie? une centrale nucléaire qui a explosé quelque part ? Toujours est-il que désormais, il n'y a plus ni électricité, ni carburant, ni moyens de communication.
Eva et Nell vivent seules au monde dans une maison délabrée non loin de la forêt. Au début, les vivres stockés par leurs parents suffisent à leur subsistance. Chacune peut vaquer à ses occupations et se raccrocher à leur rêve : l'une souhaite devenir danseuse professionnelle, l'autre intégrer Harvard. Mais lorsque la nourriture manque et que la situation semble stagner, Nell, la cadette, va tenter d'apprivoiser la nature. Elle se lance dans un jardin potager puis apprend petit à petit les caractéristiques et les vertus des plantes dans la forêt qui se trouve à proximité de leur domicile.
Ce texte est un hommage à l'amour filial : malgré leurs différences, les deux soeurs sont attachées l'une à l'autre et restent solidaires face aux épreuves.
Puis c'est aussi un hommage à la nature : grâce à son abondance et à sa richesse, les deux jeunes filles arrivent à se procurer le nécessaire pour leurs besoins basiques (se nourrir, se soigner, se chauffer etc.).
Le style d'écriture est agréable. Mais voilà, j'ai trouvé l'ensemble un peu lisse : pour deux adolescentes peu aguerries, elles se débrouillent étonnamment bien. J'aurai préféré plus de difficultés ou une tension plus forte. En plus, la première moitié du livre est assez longue car la narratrice, Nell, revient longuement sur leur passé familial, sur ses propres émotions d'adolescente, sur les sentiments ambigus et contradictoires qu'elle nourrit envers Eva, son unique soeur.
La fin est assez décevante mais laisse un champ assez large de possibilités pour l'imagination du lecteur.
Autre remarque : la couverture de ce livre est idyllique, fausse et ne représente pas le thème principal. Ce n'est pas un pique-nique en forêt mais bien une question de survie dans un monde hostile donc à quoi sert la robe blanche sur ce dessin ?!?
Pour conclure, un livre assez court mais qui peut quand même valoir le détour pour les amoureux de la nature.
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Faisons court pour une presque 500ème chronique sur ce roman.
J'ai mis du temps à entrer dans l'histoire. J'ai aimé certains passages, j'ai trouvé l'amour de ces deux soeurs et la nature bien représentés. Cela ne m'a pas gênée de ne pas savoir pourquoi on en était arrivés là. Mais globalement, je me suis pas mal ennuyée. Certaines choses tombent comme un cheveu sur la soupe comme l'agression d'Eva, comme s'il était temps qu'il se passe quelque chose. Et c'est quoi ce passage vers la fin entre les deux soeurs ? Y a-t-il un message caché ? Ça m'a bien échappé.
Je n'ai pas grand-chose d'autre à en dire si ce n'est que ce n'est pas du tout la lecture transcendante que le bibliothécaire m'a vendue.

"Posséder ne serait-ce qu'un seul baril de glands, c'est posséder une richesse inestimable".
C'est ce que j'ai appris avec "Dans la forêt", cet hymne au retour aux sources et aux bienfaits de la nature.

J'ai eu beaucoup de mal à accrocher au début et je dois dire que je n'ai pas spécialement aimé cette lecture au final. Et pourtant elle a un petit goût d'unique et d'inhabituel qui la rend tout de même intéressante.

Je dirai que cette histoire est d'actualité avec la crise climatique. Elle présente l'homme comme "un paquet de besoins qui épuisent le monde " et tente de montrer que la nature est la seule et unique richesse dont nous avons besoin.

On suit deux soeurs qui vivent dans un bois avec leurs parents. La civilisation s'effondre et elles apprennent à vivre seules et à désapprendre les codes de notre société pour retrouver les habitudes de nos ancêtres qui vivaient en harmonie avec la nature.
La relation entre les soeurs est forte, à la fois destructrice et indestructible. J'ai détesté les personnages autant que j'ai pu les aimer.

Malgré un rythme lent et un certaine déception générale quand à l'ambiance du livre, je suis heureuse de l'avoir lu. Je retiendrai que le roman a tout de même une touche positive qui permet d'alléger un peu le message.
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Je viens de finir Dans la foret, je dois avouer que je me suis un peu trainé pour arriver à finir, j'ai un peu de mal à rejoindre les avis passionnés par ce livre que pour ma part j'ai trouvé lent et pour tout dire relativement ennuyeux.

Les deux protagonistes du roman, deux soeurs, perdent leurs parents, la civilisation humaine consumériste s'étiole pour devenir plus qu'un fil ténu, les origines de cette fin de phase restent inconnus, les soeurs sont de très jeunes femmes, elles continuent, pendant un long moment, de croire que l'électricité reviendra et qu'il est urgent de continuer à vivre leur passions, la danse pour l'une et entrer à Harvard pour l'autre.

Enfin, elles comprennent la foret comme source de vie et s'y immergent pour y vivre en symbiose abandonnant ici les oripeaux de la civilisation, elles semblent représenter dans le roman, la graine d'une renaissance qui est un retour aux origines d'homo sapiens.

Une lecture fluide. J'ai beaucoup aimé la description de la survie. Cette écriture très lente qui permet de se mettre dans l'ambiance m'a beaucoup plus.
Attention cependant, il y a des passages très violents qui peuvent heurter la sensibilité de certains lecteurs. J'ai était profondément choqué par certaines d'ailleurs. Et ces scènes là altère ma perception de l'histoire. J'ai vraiment était très mal à l'aise à plusieurs moments. Je trouve la fin un peu prévisible mais très belle. Sans certaines scènes j'aurais mis une note plus haute.

La simplicité du récit m'a un peu dérouté. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages par le manque d'évènements dans le récit et d'émotions éprouvées par les deux soeurs. La narration reste trop plate et monotone.
Ce n'est pas le coup de coeur forestier attendu.
Je suis partagé entre un livre avec une histoire banale et “dommage” car connaissant Redwood , j'espérais mieux.
Cependant je ne regrette pas de l'avoir lu et j'aimerai presque une suite pour que la métaphore de la maison qui brûle et l'aventure de cette nouvelle vie a réinventer démarre.

Une histoire prenante au début, celle d'un monde qui se délite progressivement, d'une société de consommation qui se consume, au travers de l'histoire d'une famille américaine écolo ayant décidé de se retirer au bout d'une route en lisière de l'immense forêt.
La description de cette décomposition progressive de la société reste la belle surprise du début du livre.
L'auteure raconte aussi les liens profonds de la sororité dans ce contexte de survie presque animale.
Mais j'ai trouvé ce livre trop bavard sur chaque instant de vie, la narration trop introspective... Bref des longueurs assez monotones et une fin à mon goût pas à la hauteur de ce sujet qui semblait ouvrir des tas de perspectives intéressantes.

Il s'agit d'un roman post-apocalyptique, qui montre, dans une belle confiance en l'homme (ou plutôt la femme, ici) comment celui-ci peut s'affranchir de la consommation, et en quoi la nature peut bercer une renaissance.

Eva et Nell, les deux soeurs sortant de l'adolescence, ont été élevées en pleine foret par des parents rejetant les dogmes établis. Peu à peu, parce qu'une guerre (dont on ne saura rien) sévit au loin, le pétrole n'arrive plus, l'électricité est coupée, les vivres viennent à manquer et les maladies s'abattent sur la ville lointaine. le monde devient hostile et comme leurs parents sont décédés, cela va faire beaucoup deuils à dépasser, une façon pour le moins brutale de passer à l'âge adulte.

Un côté un peu culcul ("qui veut peut", "ce qui ne te tue pas te rend plus fort", avec l'amour on peut tout...) ainsi que les inévitables péripéties plus ou moins attendues, peuvent par moment lasser. La douceur des notations psychologiques et la poésie de cet ode à la nature, posées par Nell dans un journal intime, nourrissent cependant un attachement à ce roman d'utopie douce entremêlant nature-writing, références aux ancêtres indiens et message politique. Cette ambivalence est finalement balayée par la fin (qu'on redoutait plus gnangnan), scène d'anthologie qui illumine le livre et le propos dans une explosion brillante et poétique.

Je comprends l'engouement pour ce roman mais ça ne l'a pas fait avec moi.
La plume de l'autrice est très belle et c'est la raison pour laquelle j'ai quand même apprécié cette lecture. Mais je me suis trompée sur le coeur même de l'intrigue.
J'ai cru que ce récit ne parlerait que de "la vie d'après" de nos protagonistes; après l'effondrement de la civilisation… (d'ailleurs est-ce que tout s'est vraiment effondré ? On ne le sait finalement pas vraiment…). Mais ce n'est pas ici centré uniquement sur cette vie d'après et on passe une bonne partie de l'histoire à lire les souvenirs des adolescentes, ainsi que leurs espoirs et attentes d'un retour à la vie normale, sans réelle action de leur part (et comme ce n'est pas ce que j'avais envie de lire, ça m'a ennuyée).
D'autant plus que j'ai trouvé l'ambiance déprimante et parfois dérangeante et que je n'ai pas été emballée par les deux soeurs et leur relation chien et chat.
J'ai également été déçue par la fin, qui me paraît finalement peu réaliste dans ce roman qui l'est pourtant beaucoup.

En revanche j'ai beaucoup aimé le côté nature writing (qui est malheureusement trop peu présent car il commence à faire son apparition à la moitié du livre).

 Je suis passé complètement à côté de ce roman qui m'a profondément ennuyé. Dénué d'action, beaucoup trop descriptif, j'en suis arrivé à sauter de très nombreux passages au cours des 80 dernières pages pour abréger mon ennui. Les avis dithyrambiques déposés montrent que ce roman a procuré beaucoup de plaisir et d'émotion à la majorité des lecteurs. Tant mieux et tant pis pour moi.