Les aventures de Tintin, tome 16 : Objectif lune

Tellement impressionné par ce monument de la bd à ma première lecture tout jeune enfant, il est difficile de retrouver le même plaisir, fait d'étonnement et d'admiration, aux lectures suivantes. La dernière me laisse assez partagé. Si les décors inouïs signés entre autres Bob de Moor emportent tout sur leur passage - ah, la vue de la terre depuis l'espace avec la fusée en 1er plan ! - le découpage et le rythme n'emportent plus tous mes suffrages.

Suggérée par l'éclipse du Temple du Soleil, l'aventure lunaire devient une réalité pour Tintin et les lecteurs de son journal au début des années 1950. L'album Objectif Lune qui scinde l'histoire en deux sort en 1953. À cette époque, le thème a de quoi frapper l'imagination. D'autant qu'Hergé ne lésine pas sur les moyens pour rendre son odyssée lunaire la plus crédible possible. Aujourd'hui, c'est l'album qui semble un peu lunaire à mes yeux d'adulte nourri aux meilleurs Tintin.

Le discours scientifique, accessible et pédagogique, ralentit l'action et la lecture. Les gags, tous réussis, nous éloignent du sujet. le Professeur Tournesol se met à entendre correctement... Mais que se passe-t-il ? On pourrait y perdre son Tintin ! Sans doute a-t-on trop vu aussi ces objets 3D directement inspirés de cet opus. Ah, la lassitude !

Il reste des scènes et des "tournes" grandioses et inoubliables et magnifiquement introduites par un Tournesol en grande forme. Ainsi la fameuse séquence "Ah, je fais le zouave !" où on imagine très bien Hergé en Tryphon, faisant visiter ses studios et débouchant sur la fusée pleine page. Tintin est une fusée qui nous fait voyager, mais cet album est malheureusement un peu trop technique et manque un peu de coeur, pour nous embarquer autant que d'autres.

Cela reste toutefois un Tintin. Et un Tintin au plus haut niveau en matière de dessin.

Un Tintin extrêmement documenté en ce qui concerne les moteurs atomiques, on mélange simplicité et technicité mais surtout, les personnages s'approfondissent : Tintin, reste finalement au second plan car c'est Tournesol qui mène le bal. le professeur est tellement sous pression qu'il pète un câble quand Haddock lui dit "qu'il fait le zouave". Cheveux et barbiche hérissés, il nous emmène en visite dans la fameuse fusée rouge et blanche qui est devenue mythique chez les tintinophiles.
Et puis il y a les Dupond -Dupont qui arrêtent un squelette dans une salle de science : bon là faut quand même pas exagérer. Je ne suis même pas sûr que cela ait fait rire les plus jeunes mais les peurs d'enfant ressurgissent et ce n'est somme toute pas pour rien.
Ce qui ressort de cet ouvrage qui a été publié l'année de la mort de Staline (1953), c'est la peur du nucléaire qui replonge tout le monde ou dans l'ignorance et ou dans la résignation tacite où les mauvais rêves réapparaissent : la course spatiale où l'on risque sa vie - la fusée part la nuit-et bien sûr l'espionnage des uns et des autres en ce qui concerne en filigrane la menace nucléaire.

Rêve le plus fou et le plus attendu du genre humain,aller au delà de ces cieux si lointains et faisant planer tant de mystères et de questions sans réponses.

Détermination et témérité s'uniront pour un seul et unique objectif; La Lune !

Hardi, moussaillons et que le meilleur gagne !!

Bonne BD mais qui sert avant tout d'introduction à la conquête de la Lune dans le prochain tome, je l'ai trouvé un peu en deçà des autres double tomes, mais j'ai quand même apprécié ma lecture. Il possède quand même une intrigue, les cherches du professeur Tournesol sont sur le point d'être sabotée et toute la mission annulée. Quand on sait qu'il y a un second tome qui se déroule sur la Lune, le suspens en pâti forcément.
J'aime toujours autant Haddock et Tournesol, à eux deux le tome prend son envol et me fait sourire souvent. Par rapport aux premiers tomes, Tintin fait toujours preuve de chance mais lui et ses compagnons sont plus dans l'enquête plutôt qu'avoir le bol de tomber sur tout les indices, j'apprécie toujours et c'est aussi pour l'investigation que j'aime les Tintin.

Attention, il s'agit ici d'un mythe !

Mais à consommer avec modération.
Ce n'est pas une aventure à mettre dans toutes les mains. Les trop petits risquent vite de ne pas embarquer.

C'est le retour de Tintin en Syldavie.
Quel changement de décor entre la Syldavie du Sceptre et celle de l'aventure sélène.
Le pays se serait-il modernisé aussi rapidement ? Passer de cette paysannerie en costume traditionnel à la modernité d'une base de lancement de fusée habitée, est-ce bien possible, raisonnable ? Ces deux mondes peuvent-ils cohabiter ? Les routes chaotiques qui ne sont toujours pas goudronnées, même celle qui va de l'aéroport international à la capitale Klow. La campagne n'a pas évoluée. Pourquoi le roi Muskar XII devant savoir la présence du "sauveur" de la monarchie syldave, ne cherche-t-il pas à rencontrer Tintin ?
En fait, c'est à ce croisement de "routes" qu'Hergé nous montre clairement que Tintin est amené ailleurs que dans le passé, mais bien dans le futur, dans ce qu'aurait pu appeler la science fiction, certes à court terme.

En fait, oui, sans aucun doute. Hergé n'a pas commis une faute de goût. Dans les Balkans que j'ai vus assez récemment à trois longues occasions, ces deux mondes peuvent très bien coexister. La pointe de la modernité peut côtoyer ce qu'on a envie d'appeler le folklorique, mais qui n'est que l'expression de l'attachement profond aux rites du passé.
Ça y est, c'est dit !

Cette aventure est probablement celle que j'ai le moins relue, car, pour moi, elle trop techno. Comme si Hergé voulait nous démontrer scientifiquement que son histoire tient la route. Il y a donc de longues explications techniques, presque « sopo ».
Heureusement, l'auteur génial ne manque jamais de distiller les gags de classe mondiale. La première et longue hystérie de Tournesol, traité de Zouave par le Capitaine. Vous noterez que c'est la première fois qu'un juron haddockien, déclamer en fait dans une phrase assez banale somme toute, fait de l'effet, et quel effet ! Pourtant Haddock s'en met du mal à trouver des « noms d'oiseaux » de toute nature et à vilipender tout obstacle humain.
Les Dupondt se font remarquer en recherchant comme tout bon limier à se fondre dans la population. L'arrestation d'un squelette atteint un acmé de leur bêtise.

Heureusement qu'il a ce suspens, cet espionnage latent qui tient le lecteur en haleine dès le début de l'aventure et qui le laissera sur le qui-vive à la fin de cette première partie.

Heureusement enfin qu'il y a de merveilleuses vignettes de toute beauté et cet objet emblématique, vraisemblablement le plus reproduit : la fusée à damier rouge et blanche.

Tintin objectif lune
Le professeur Tournesol invita ses amis Tintin et le capitaine Haddock pour leur faire part d'une découverte extraordinaire : cette découverte est un réacteur révolutionnaire que le professeur Tournesol a créé. Lors d'un test le prototype de la fusée arriva dans l'espace ,elle fit le tour de la lune et des personnes mal intentionnées en prennent le contrôle et la font dévier de sa trajectoire. Le professeur détruit donc la petite fusée .Comme le test a réussi il montre à ses amis la vrai fusée.

J'ai beaucoup aimé ce livre car c'est une BD fantastique à lire écrite par Hergé en 1953 avant le premier vol lunaire réalisé par des hommes !

Tintin a baigné ma jeunesse. Objectif lune est un des très bons opus, avec une bonne intrigue.
L'humour y est présent, à bonnes doses.
Il a également l'intérêt d'être un vrai visionnaire, en anticipant ce qui sera une vraie révolution : aller sur la lune.

Ahhhhhhhh enfin depuis le temps que j'attendais de le relire c'etait vraiment bien le Pr Tournesol toujours aussi fou

Ce seizième album de Tintin se déroule en Syldavie, pays déjà visité dans le Sceptre d'Ottokar par Tintin, dans un centre de recherches spatiales où le professeur Tournesol met au point une fusée dans le but d'atteindre la lune.
On découvre un scénario complet mettant en scène les principaux personnages de l'univers de Tintin avec le capitaine Haddock et le professeur Tournesol. L'histoire est complète avec quelques rebondissements fait de Hergé un auteur visionnaire puisque dans cet album, il nous décrit avec moult détails comment se prépare le voyage qui pour l'époque (1950) n'avait pas encore été réalisé. Bien sûr, quelques scènes humoristiques ont leur place comme d'habitude et le Haddock nous fait le cadeau de quelques onomatopées. Tintin use d'une chance légendaire encore une fois, mais pour le bien de l'histoire de la science heureusement.
Le graphisme est toujours aussi bien travaillé, d'autant que nous pouvons remarqué une réelle application entre les premiers albums et celui-ci où Hergé use toujours de son talent de metteur en scène. Les décors sont de mieux en mieux travaillés et quelques cases sont surprenantes. Cet album permettra à Hergé de donner un souffle impressionnant à Tintin en dessinant la fameuse fusée rouge et blanche.
Cet album, suivi d'On a marché sur la lune, est certainement l'une des meilleures histoires de Tintin, la bande dessinée réuni toutes les qualités de la série, avec un graphisme parfait et une histoire riche et complexe. Un plaisir de la lire et la relire.
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On va faire une critique globale de tout les tomes (23 si je me trompe pas). Il sont, a mon gout, mieux que la très célèbre série "Asterix", qui manque d' aventure a mon gout. Et vous ???
La série Tintin a beaucoup de sujet différents, des voyage (Tintin en Amérique, Tintin au Congo...) Des sauvetage(s?) ( Tintin au Tibet) et beaucoup d'autres encore.
Je mets donc 3,5 sur 5 sur tout les tomes de la série.

Tome a ne pas manquer :
-Tintin au pays de l'or noir
-Objectif lune-on a marchés sur la lune
-le secret de la licorne-le trésor de racham le rouge.