AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782957432240
404 pages
Dolce Éditions (29/04/2022)
4.25/5   6 notes
Résumé :
Dans la famille Von Schwabhausen, il y a des sujets qu’il n’est pas bon d’évoquer, comme Grand-Père Friedrich ou Grand-Oncle Werner.
Un jour, lorsqu’elle fait un peu de rangement dans le grenier de la maison ayant appartenu à sa défunte grand-mère paternelle, Gretel découvre par hasard le journal de son grand-oncle, Werner Von Schwabhausen.
Bien décidée à comprendre pourquoi sa famille refuse de parler de lui, la jeune femme se lance dans l’éprouvante ... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Le journal de mon Grand-Oncle WernerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je me suis plongé dans la tête de Werner, l'impitoyable SS que j'ai découvert dans Paragraphe 175 qui était du point de vue de Calev, on a quelques réponses dans ce dernier, mais beaucoup reste en suspens, ce récit va nous les apporter.

Dans la famille, on ne parle jamais de grand-père Friedrich ou du grand-oncle Werner, mais pendant qu'elle fait du rangement Gretel découvre au hasard le journal de celui-ci, elle qui ne comprend pas pourquoi sa famille ne veut pas parler de lui, elle se plonge dans une éprouvante lecture, entre ses pages qui sont désormais jaunies par le temps.

Ce journal commence le 20 mai 1928, Werner vient d'avoir douze ans et son père lui offre ce journal, il commence à raconter ce qu'il lui arrive au fil des années, ses pensées, ses doutes, mais surtout, on se rend compte rapidement que Werner ainsi que son frère et ses soeurs, sont endoctrinés par leur père et doivent faire partie de la jeunesse hitlérienne, et devenir de bons soldats.

« Il a fait de nous des instruments politiques, des jouets qu'il manipulait au gré de ses envies. »

Un lavage de cerveau commence et il va penser, et surtout faire des horreurs au nom de ce qu'on lui a appris.

Au décès de son père, il prend en charge ses frères et soeurs et fait ce qu'il pense être bien pour eux, mais es ce vraiment le cas ?!

Dachau, ce camp où tout va changer pour lui, au début, il continue d'être dur et implacable avec ses prisonniers qu'ils pensent inférieur à lui. Mais l'arrivé de Calev va tout faire basculer et le mettre devant des vérités qui vont le bouleverser.

« Mais, depuis que j'ai pris conscience de toutes les horreurs que j'ai commises durant mon existence, je ne suis plus capable de me regarder dans un miroir. »

Tout va s'écrouler autour de lui, les confrontations, les joutes verbales avec Calev vont lui ouvrir les yeux sur beaucoup de choses, il va se rendre compte qu'il a été le pantin de son père, il va apprendre des secrets de familles qui vont l'anéantir, mais ça va être aussi le déclencheur du changement, car il veut apporter son aide et sauver le plus de personne possible, mais es ce que ce sera suffisant ?!

« Un paria, voilà ce que je suis. Détesté de tous. Et il n'en sera jamais autrement. »

Ce journal nous fait entrer dans la vie intime de Werner, un récit glaçant du point de vue d'un SS, être dans ses pensées surtout au début est vraiment dérangeant, car ce qu'il pense et l'horreur absolue, mais c'est aussi une histoire de rédemption.

J'ai déjà été bouleversé par l'histoire de Calev et je savais que cette lecture serait aussi très éprouvante et ça était le cas. Mais c'est aussi la rencontre de deux âmes qui n'ont rien en commun, deux âmes qui vont s'aimer malgré la haine et l'horreur de leur situation.

Une histoire qui prend aux tripes, une vision différente de cette époque, c'est troublant autant que poignant, et ça nous plonge dans les horreurs qui se sont passé.

N'oublions jamais.
Commenter  J’apprécie          10
Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement Dolce Group pour l'envoi du livre de Déborah Hernould : « Le journal de mon grand oncle Werner ». L'auteure nous entraine dans le tourbillon d'une fiction historique pendant la seconde guerre mondiale.
Lieu d'un des moments les plus sombres de l'Histoire, Dachau nous est conté par les mots d'un SS qui décrit dans un journal intime son long cheminement, ses convictions, ses doutes, ses souffrances, ses échanges avec un prisonnier juif. Les personnages sont attachants et leur psychologie est parfaitement travaillée. Un drame historique poignant, très émouvant, traité avec beaucoup de pudeur grâce à la plume sensible et délicate de l'auteure qui s'engage résolument sur le chemin des émotions. On ressent les horreurs de la guerre, la haine et l'amour qui survit au milieu de cette monstruosité. Une belle découverte !
Commenter  J’apprécie          40
Le sujet de ce roman est forcement difficile puisque nous allons y parler de la Shoah. Une jeune femme découvre par hasard des carnets ayant appartenu à son grand-oncle Werner. D'ailleurs, celui-ci et le grand père de la jeune sont sujets tabous. Pourquoi ? Parce qu'ils sont entrés dans les jeunesses hitlérienne puis dans l'armée allemande et ont, tous les deux, travaillés à Dachau, en particulier Werner, qui y a fait la plus grande partie de sa carrière. Mais est-ce la seule raison ? Je ne m'attendais pas du tout à ce que l'auteure prenne un tout autre virage et aborde d'autres sujets, aussi fortement délicats pour l'époque. Entre secrets de familles, trafics dans le camp, prisonniers charismatiques et qui refusent de baisser la tête, Werner va voir s'effondrer tout son monde. Au-delà des atrocités du camp, l'autrice nous montre un personnage prisonnier de son enfance et de son adolescence et auquel on a bourré le crâne de choses fausses et horribles. J'ai bien sûr eu du mal à m'attacher à Werner au début, lui qui ne pense qu'à sa carrière et n'hésite pas à faire du zèle, notamment en se montrant cruel avec les prisonniers, pour pouvoir gagner une nouvelle promotion. Mais un jour c'est la rencontre fatidique qui va bouleverser sa vie. Par contre, le personnage de Calev Schreiber, par sa témérité et son courage m'a tout de suite plu. Il montre qu'il y aura toujours des hommes qu'on ne pourra pas faire plier. Ce roman, c'est aussi l'histoire d'une remise en question difficile et d'une rédemption.
L'horreur des camps est parfaitement retranscrite mais ce sont surtout les humains derrière les masques de bourreaux ou de prisonniers que veut nous montrer l'auteure. Une belle histoire de rédemption qui montre que même le plus beau peut surgir de l'Enfer.
Lien : https://www.facebook.com/sea..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
« Je suis dérouté, ébranlé, déboussolé par les émotions contradictoires qui m'envahissent. »
Commenter  J’apprécie          00

Video de Deborah Hernould (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Deborah Hernould
Deborah Hernould présente son nouveau roman « Les sentiers de l'espérance », une fiction dérivée de son précédent livre "Les Larmes d'Auschwitz".
Une rencontre diffusée dans le cadre de la Foire du Livre de Bruxelles 2021.
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (12) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3211 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}