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EAN : 9782021384109
224 pages
Seuil (01/02/2018)
3.51/5   34 notes
Résumé :
Hans a neuf ans. Et sa vie va basculer deux fois en l’espace de soixante-douze heures : la première quand sa mère lui annonce que l’homme auprès de qui il a grandi n’est pas son père. La deuxième quand sa mère décide qu’il est temps pour lui de partir à la rencontre du vrai, de celui qui s’en est allé il y a dix ans, Alex, qui vit maintenant en pleine forêt, loin des hommes, à quelques centaines de kilomètres de là.
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Hans, neuf ans, et sa mère, Teresa, arpentent à bord de leur 4L un chemin perdu en pleine campagne. Ils sont partis retrouver Alex le véritable père du garçon, celui qui est parti juste avant sa naissance, celui qui a vainement essayé d'entretenir une relation épistolaire avec Teresa, lettres qui ont toujours finies dans la poubelle. Lorsqu'ils arrivent enfin au terme de leur voyage, ils découvrent une yourte abandonnée et un univers « Survival » post-apocalyptique.
Le roman de Cyril Herry, « Scalp », traite des rapports du fils au père sous les différentes formes qu'il peut prendre, l'amant de la mère, l'ami du fils ou l'absent, celui dont il est question dans ce roman, celui qui reste lorsque les deux premiers ont disparu, car éternellement soudé au fils par le lien biologique. Mais pas seulement. C'est aussi une histoire qui commence comme une banale recherche de paternité et qui prend une tournure difficile à croire.
Il y a le cadre où se déroulent les faits, et l'on ne peut nier à l'auteur ses talents de naturaliste, tant la campagne est belle et fraiche, particulièrement bien décrite avec beaucoup de poésie. La forêt et les mystères qu'elle renferme sont un élément clef, le décor vivant qui paraphrase bien l'aspect indépendant, sauvage, cruel des protagonistes.
Les personnages semblent, de prime abord, fluets par rapport à l'intrigue de cette histoire : qui est ce père qui s'est enfui ? Sa présence est spectrale. Quelles sont les raisons qui l'ont poussé à abandonner sa famille ? Quel vont être les réactions des deux parties lors des retrouvailles, si elles ont lieu ? Ces questionnements sont l'étincelle qui amorce le moteur de ce roman dont on ne soupçonne pas encore l'étendue dramatique.
Il aurait fallu peut-être renforcer la noirceur de l'âme de la mère et un peu plus de tempérament au gamin, d'épaisseur, de tragique pour que le lecteur soit vraiment pris aux tripes dès les premiers chapitres (ces derniers sont courts et donnent du rythme au roman, ce qui contrecarre la candeur du propos), mettre plus en avant le côté tourmenté du fils, une psychologie plus proche de l'internement psychiatrique que de la cour de récréation d'une classe de CM2. On imagine mal un enfant qui découvre que sa filiation est un mensonge d'adulte, que l'être en qui il a placé aveuglément sa confiance, sa mère, l'a trompé pendant toutes ces années, conserve son équilibre mental et agisse comme n'importe quel enfant de son âge.
Mais rapidement la tension monte dans le récit de Cyril Herry, la véritable nature de cette mère et de son fils se révèle. Les questions se multiplient lorsque certains personnages énigmatiques font leur apparition, amicalement pour les meilleurs, de façon violente pour les plus hostiles.
Petit à petit un monde horrible émerge, celui d'une population d'arriérés, confinée dans une campagne barbare et dans un village fantôme.
La lecture est très agréable, fluide. L'écriture est intéressante, claire comme de l'eau de source, il y a un véritable travail d'écrivain. Sous la plume de Cyril Herry, on retrouve les traces d'un Christian Bobin et d'un Henry David Thoreau.
« Scalp » est un roman à dévorer sans retenue écrit par un auteur qui gagne à être connu et à être suivi.
Merci à masse critique Babélio et aux éditions du Seuil, « points » pour la découverte de cet écrivain et de cette histoire pour le moins surprenante.
Editions du Seuil, « points », 236 pages.
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"l'homme est un loup pour l'homme", c'est très négatif pour les loups qui ont beaucoup moins de cruauté envers leurs semblables, il n'y a qu'a voir le fonctionnement fascinant des loups en meute. En ce qui concerne l'homme, l'observation de certains faits sociaux est beaucoup moins ...fascinant.

C'est l'histoire de Hans, 9 ans, qui part avec sa mère à la recherche d'un père qu'il ne connaît pas. Elle vient juste de lui d'apprendre que l'homme avec qui elle vivait, n'était pas son père.
Ils se retrouvent donc en pleine campagne corrézienne pour trouver Alex, ancien militant qui s'est battu pour défendre une nature sauvage et vraie et qui a planté sa yourte près d'un étang et d'une forêt, loin de la civilisation.

je n'ai pas pu m'empêcher de penser au film "Délivrance" ou bien encore "Easy Rider" sur certains aspects mais je n'en dirai pas plus de peur d'en révéler trop.

L'écriture de Cyril Herry est belle, agréable. Il ous régale avec les descriptions qu'll fait de la forêt, de ces lieux qui sont le décor de ce qu'il va se passer, il aime cette nature qu'il dépeint si bien avec beaucoup de poésie.
Il met sa "plume - caméra" au niveau du regard de l'enfant et nous entraîne dans de longs travellings dans cette contrée sauvage mais qui cache bien des secrets.
Après nous avoir installé tranquillement sur le site du campement, le mystère s'épaissit au fur et à mesure que l'histoire avance et le rythme accélère et nous pousse à tourner les pages de plus en plus vite pour arriver à un dénouement inattendu.

J'ai beaucoup aimé cet univers calme et presque trop paisible, mais pourtant bientôt lieu de crainte et de fureur.
scalp est une sacrée bonne surprise littéraire. Je vous le recommande vivement.
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A 9 ans Hans apprend de sa mère Teresa que l'homme qui l'a élevé n'est pas son père biologique. Alex son géniteur est parti il y a 10 ans sans même savoir qu'il avait un fils. Il vit de manière isolée dans une yourte au bord d'un étang en pleine foret. Teresa décide de faire rencontre Hans et Alex. A leur arrivée à la yourte, celle-ci est vide.
Hans en découvrant l'environnement de son père essaye déjà de créer un lien avec lui, de faire connaissance avec cet homme qu'il n'a jamais vu. Et dans un même temps il s'éloigne de sa mère en pensant que si son père ne se montre pas c'est à cause d'elle. On assiste à la complexité de leur relation. de son coté, les découvertes replongent Teresa dans un passé douloureux car cet homme l'a abandonné mais au fond on sent bien qu'elle a toujours des sentiments. Teresa et son fils vont très vite comprendre que les étrangers ne sont pas les bienvenues dans cette forêt, que certaines personnes ne souhaitent pas leur installation. On assiste à la violence des hommes et à la transformation de Hans.

Au début le rythme est lent mais pas ennuyeux, l'auteur installe progressivement une atmosphère lourde. Une rencontre va faire évoluer l'histoire dans une direction (à laquelle on ne pense pas forcement), et le rythme s'accélère. La fin est surprenante et arrive un peu trop brutalement (c'est mon avis)
Il s'agit vraiment d'un roman atypique, un roman noir mais que l'on ne peu pas classer de roman noir « classique ».
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Pour les personnes qui prennent le temps de suivre ce blog, ce dont je les remercie au passage, vous aurez remarqué qu'il y a quelques personnalités du monde de l'édition qui reviennent régulièrement sur les devants de la scène à l'instar de Cyril Herry qui créa la maison d'éditions Ecorce, puis fut directeur de la collection Territori à la Manufacture des Livres, en relayant ainsi quelques textes magnifiques comme ceux d'Antonin Varenne, de Patrick K Dewdney ou de Séverine Chevalier pour ne citer que quelques uns de ces auteurs qui ont inititié un courant au sein de la littérature noire francophone en délaissant les paysages urbains pour s'implanter sur d'autres territoires plus reculés. Avec une exigence du texte et un sens de l'intrigue, Cyril Herry a sans nul doute distillé, au travers du récit des autres, quelques éléments de son univers que ce photographe émérite nous livre également au gré des clichés qu'il publie sur les réseaux sociaux. Cabanes et bivouacs élaborés, paysages forestiers, carcasses de voitures échouées on ne sait trop comment dans la nature, après l'édition et la photographie, c'est désormais par le prisme de sa propre écriture que Cyril Herry nous invite à retrouver cet environnement insolite, qu'il parcourt quotidiennement, avec un roman intitulé Scalp, narrant le parcours initiatique d'un jeune garçon en quête de son père.

Depuis un satellite, l'Etang des Froids à Layenne n'est qu'une infime pièce cadastrale d'un immense puzzle terrestre. Pour Teresa, il s'agit de l'endroit où Alex s'est retiré du monde afin de vivre en pleine forêt en installant une yourte au bord de l'étang. Pour Hans, leur fils de neuf ans, c'est un lieu étrange et mystérieux où vit ce père qu'il n'a jamais connu. Ces retrouvailles sont l'occasion pour la mère et le fils de laisser derrière eux cette communauté disloquée où les pères de substitution ont joué leur rôle un temps seulement et où la mort et la trahison ont eu raison du fragile équilibre qui y régnait. Mais une fois arrivé au campement, nulle trace d'Alex. Teresa veut repartir mais Hans est bien décidé à rencontrer son père en dépit des ombres qui se dissimulent derrière les frondaisons et des coups de fusil qui résonnent dans les alentours. Parce que pour les autochtones, l'Etang des Froids, est un lieu où les étrangers quels qu'ils soient, n'ont pas leur place, particulièrement lorsqu'il s'agit d'originaux comme Alex.

Scalp s'inspire d'une chronique judiciaire opposant les habitants d'un hameau composé de yourtes, au maire d'une commune de Haute Vienne mettant ainsi en exergue un mode de vie singulier qui ne souffrirait aucune tolérance de la part des autorités. Il y est donc question de liberté à hauteur d'homme se heurtant à cette vision cadastrale régissant et réglementant chaque parcelle de terrain que l'auteur nous permet d'appréhender, dès le premier chapitre, avec cette image satellite sur laquelle Teresa superpose le plan du cadastre en gomment ainsi toutes notions d'espace et de liberté. Sur la base de cette dichotomie, Cyril Herry nous livre un roman noir emprunt d'une tension permanente qui augmente graduellement au gré d'une intrigue distillant une climat à la fois étrange et inquiétant à l'image de cet enchevêtrement de troncs et d'épaves de voiture, décor hors norme, servant de terrain de jeu mais également de refuge pour un jeune garçon entraîné, bien malgré lui, dans un rude parcours initiatique, ponctué de violences, où la forêt, mais plus particulièrement la fureur des hommes, le transformera à tout jamais sans que l'auteur ne se détermine sur sa destinée qui demeurera à tout jamais incertaine.

Comme un matrice, la forêt que dépeint Cyril Herry, devient un lieu de transition, un terrain d'aventure guère éloigné des romans de Jack London, de Mark Twain ou de James Fénimore Cooper dont les récits doivent probablement imprégner l'esprit d'un jeune garçon tel que Hans qui, par étape, mais également au gré des circonstances et des confrontations parfois violentes avec des enfants de son âge, s'émancipe peu à peu de l'emprise de sa mère qui reste le seul lien qu'il lui reste avec le monde adulte et dont il se distancie comme par défiance. Dans une alternance de points de vue, Cyril Herry décrit ainsi, avec l'efficacité d'un texte précis au travers duquel ressort la force des émotions des protagonistes, toute la complexité des rapports entre une mère et son fils qui se dissolvent peu à peu au profit de cette quête du père inconnu, mais également au gré de cette volonté d'émancipation qui se dégage de cet environnement sauvage faisant, paradoxalement, l'objet d'une convoitise insensée qui contribuera à cette perte d'innocence d'un enfant égaré, non pas dans cette forêt symbole de liberté, mais au beau milieu de la folie d'autochtones obsédés par la propriété.

Manifeste des rêves perdus d'adultes et d'enfants en quête de liberté, Scalp est un roman noir atypique et envoûtant, aux tonalités parfois poétiques, qui entraînera le lecteur dans l'environnement mystérieux de ces grandes forêts sauvages où l'indépendance des uns s'oppose à la convoitise des autres dans un déluge de violence à la fois brutale et surprenante. Tout simplement superbe.

Cyril Herry : Scalp. Editions du Seuil/Cadre noir 2018.

A lire en écoutant : North, South, East and West de The Church. Album : Starfish. 1988 Arista Records, Inc.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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Une histoire de môme, encore.
Une histoire de môme qui va te laisser des traces, c'est sûr.
Certains vont te parler de huis-clos, forcément. C'est un peu ballot de parler de huis-clos avec la nature en fond sonore, à chacune des pages que tu vas tourner.
Ce roman te raconte Hans, un petit garçon de neuf ou dix ans, qui accompagne sa mère, Teresa, au coeur d'une région plutôt pas très peuplée, pour retrouver son père. Son père, il est parti avant la naissance de Hans, et il a construit une Yourte au milieu de nulle part.
Hans, il aime la pêche, faire des feux de camp, et se prendre pour un Indien au milieu du Wild West, sauf que là, t'es précisément pas dans le Wild West, t'es dans la campagne sauvage. Et ça y ressemble…
Voilà, je crois que j'ai fait le tour du pitch.
Si tu veux des détails, les autres vont t'en donner.
Mais laisse tomber les détails. Les détails, c'est toi qui va les découvrir à chacune des pages tournées, à chacun des mots que tu vas lire…
Je sais pas à quoi je m'attendais avec ce roman. Peut-être un roman surfait, surjoué, parce que Cyril Herry, c'est lui qui a créé les éditions Écorce, puis qui s'occupe aujourd'hui du destin de la collection Territori au sein de la manufacture de livres, alors sans doute ai-je pensé que ce serait facile de faire un amalgame des auteurs qu'il connait, par coeur, et d'en faire une espèce de roman, vaguement ressemblant.
Je déconne.
Au vu des photos du garçon, de ses cabanes au milieu de ses bois, qu'il construit régulièrement, je m'attendais à un roman différent, noir, sans doute, mais proche de ce qu'il connaît. Comment écrire autrement ?
J'ai marché avec Hans, croisé les carcasses de bagnoles au milieu de la forêt, et pesté, tout seul, contre la connerie des hommes et la pollution qu'ils installent partout.
Ben oui, des épaves de bagnoles, au milieu de la forêt, c'est pas seulement un abri pour les oiseaux, ça rouille, ça coule, et ça fabrique des trucs pas terribles pour la nature.
J'ai croisé, dans les pas de Teresa, l'intolérance et la bêtise, le rejet de l'autre parce qu'il est différent, et la haine de celui qui ne te ressemble pas.
Quand je dis toi, tu comprends bien que c'est une image…
Raconter l'enfance, encore une fois, c'est pas donné à tous le monde. Faut être resté un môme, faut savoir encore construire des cabanes, sinon tu racontes juste l'image que tu as de l'enfance, celle des souvenirs, mais c'est juste une image, ce sont pas des vrais mots.
Pas ces mots qui te remettent dedans, qui te font te souvenir que tu voulais être un Indien quand t'étais môme…
Difficile aussi de décrire les inquiétudes de la Mère, quand sa portée est en danger, surtout quand t'es qu'un mec et que tu peux pas comprendre, même si t'es un papa… le lien entre les mères et leurs enfants est sans doute au-delà de ce que les autres peuvent t'en dire.
Cyril Herry a su faire ça aussi.
Enfin, parler de l'absence, avec les phrases qui te la font sentir, les mots qui envoient du mouillé sur les phrases, c'était pas gagné non plus…
Je te résume.
Un roman sur l'enfance, et ses rêves, ceux que tu as peut-être oubliés.
Un roman sur l'amour et ses pièges, ceux dans lesquels tu es peut-être tombé.
Un roman sur la filiation, celle que tu as peut-être eu la chance de croiser, et qui t'a aidé à grandir.
Un roman sur l'absence, et les vides qu'elle t'a peut-être obligé à combler.
Si tu l'as pas commandé encore, ne sois pas ridicule…


Lien : http://leslivresdelie.org
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, dans un fanzine, Alex a écrit qu'à notre époque on ne se battait plus contre des moulins à vent, mais contre des centrales nucléaires. Qu'on était bien trop peu nombreux pour être entendus. Une minorité noyée dans un vaste corps social engourdi. Alex disait souvent "minorité minuscule". On ne faisait pas le poids face aux fédérations et aux lobbies, au mastodonte économique. Nos manifestations n'intéressaient personne. Nous étions seuls à entendre nos propres slogans. Dès qu'on les scandait, les médias et les politiques s'en emparaient pour travestir les causes de notre colère en troubles de l'ordre. On militait pour protéger la nature, on a fait de nous des terroristes. Le public n'y a vu que du feu. Ils ont eu ce qu'ils voulaient.
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S’attaquer aux Klaus, c’est perdu d’avance. C’est des tracas à n’en plus finir, des complications et de l’énergie dépensée pour rien, pour du vent. Parce que vous touchez à la terre et à des lois qui sont plus fortes que la loi tout court. Tout le monde le sait ici, et personne ne moufte. Si on n’est pas content, il faut foutre le camp. Sauf que je suis chez moi, ici. Je suis chez moi, mais je suis complètement seul, alors je n’ai rien fait, j’ai fermé ma gueule. Je m’en mords les doigts tous les matins devant ma glace et tous les soirs avant de parvenir à m’endormir. Alex n’a pas voulu m’écouter. Il aurait dû capituler et s’en aller loin d’ici.
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En réalité, ils voulaient voir ce que le Manouche pouvait fabriquer dans la forêt, sans eau, sans électricité, à l’abri des regards. C’était inhabituel, suspect, il fallait alimenter les ragots. Mais le pire, c’est que ces curieux-là ne lui posaient jamais les questions qui leur rongeaient l’esprit. Ils s’en tenaient à des politesses et à du superflu : les champignons, le temps qu’il faisait, le temps qu’il allait faire, les nuits qui se rafraîchissaient, et cætera. Dans son dos, par contre, ça y allait : le Manouche ne payait pas d’impôts et il passait la plus grande partie de son temps à bricoler dans son coin. Un paresseux, un bon à rien… Pas un seul pour oser dire qu’il était sympathique et n’ennuyait personne.
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- Qu'est-ce que vous avez fait ?
Le pied retournait la terre pour trouver l'humus.
- Ce que j'ai fait... J'ai fermé ma gueule, je suis rentré chez moi. Depuis toujours je ferme ma gueule et je rentre chez moi, Teresa. Depuis toujours.
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Après avoir localisé l'endroit par satellite, Hans lui avait demandé s'ils allaient déménager pour aller habiter là-bas. Elle avait mis du temps à répondre. Un temps suspendu au cours duquel le petit s'était emparé de la souris pour agrandir encore l'image en espérant mieux distinguer la yourte, mais elle était apparue encore plus floue. Un temps inouï où elle avait elle-même tenté de se projeter cette hypothèse. Elle avait répondu : "On verra bien, bonhomme."
Et à présent, elle voyait : la yourte parfaitement nette.
Alex complétement flou.
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