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L'année dernière, Robin Hobb a été l'auteure la plu lue de la première édition du challenge multi-auteures SFFF. C'est ainsi que grâce aux critiques de jamiK je me suis intéressée à la série L'Arche des Ombres (ou Les Aventuriers de la Mer selon les éditions) mais je me suis laissé dire que pour bien faire, il fallait d'abord lire le premier cycle de l'Assassin royal.

J'ai eu le plaisir de partager cette lecture avec Srafina. Je n'ai pas mis longtemps à comprendre son enthousiasme pour cette série qui est absolument addictive. Elle a littéralement dévoré cette intégrale. Je dirais même plus, elle lit plus vite que son ombre ^_^

Pour moi, c'est un gros coup de coeur. Je me suis régalée de l'univers créé par Robin Hobb. Je n'avais encore lu aucun de ses livres mais me voilà on ne peut plus motivée pour lire les 3 cycles et ses multiples embranchements.

J'ai adoré l'écriture et le développement progressif de l'intrigue. On a le temps de prendre la mesure de chaque personnage. Il y a ceux qu'on aime comme Fitz mais je dois être honnête… j'ai depuis le début un petit faible pour Burrich le maître des écuries.

En ce qui concerne les méchants, ils sont peut-être un peu caricaturaux mais j'ai adoré les détester.

Fitz n'a pas la liberté de faire ses propres choix. Il est lié à son serment au roi Subtil comme un chien à un arbre. Subtil l'a décidé, Fitz sera son homme lige, son assassin.

Difficile de résumer ces 1118 pages en quelques lignes mais de ce que j'ai préféré il y a l'Art et le Vif. Je ne sais pas si je peux expliquer ici la différence qui existe entre les deux ?

Les personnages d'Umbre et du Fou sont très intéressants bien plus que les 3 frères (Chevalerie dont on ne sait pour ainsi dire rien, Vérité qui reste à distance ou Royal le petit roquet arriviste).

Les personnages féminins sont bien campés et attachants que ce soit Dame Patience, Kettricken, Brodette (impossible de ne pas l'imaginer sous les traits de ma grand-mère qui s'appelle Odette lol) ou encore Molly Jupes-Rouges.

Les Pirates rouges sont effroyables, il semble qu'il n'y a que les Anciens en mesure de sauver les Six-Duchés mais comment les retrouver ?

Plein de choses restent en suspens et nous n'allons pas attendre trop longtemps pour lire la suite et découvrir le dénouement de ce premier cycle.




Challenge SFFF 2021
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Challenge multi-auteures SFFF 2021
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Longtemps, je me suis tenue au bord de la falaise à suivre les mouettes du regard, à m'enivrer des embruns, à imaginer une forteresse se dressant là, téméraire et provocatrice face à l'immensité et l'adversité de l'océan.
Il a suffi d'une lecture pour que ce château - Castelcerf- m'ouvre ses lourdes portes, ses secrets à peine dévoilés, ses tours sombres s'élevant vers un ciel mouvementé, ses passages dérobés, sa glorieuse histoire, celle du royaume des Six-Duchés et avec elle, celle du roi Subtil et de ses fils, Chevalerie, Vérité et Royal.

Ce jour-là, je m'en souviens, mon esprit accompagnait un gamin. Laissé, là, au garde par un vieillard. Ce gamin n'avait même pas de nom. Mais, pourtant, il était de lignée royale. Il était le fils bâtard du prince Chevalerie. Pris en main par Burrich, un maître d 'écurie généreux mais bourru, Fitz ( c'est ainsi qu'on nommait les bâtards) grandit au milieu des chevaux et des chiens jusqu'au jour où le roi Subtil décida d'en faire son homme-lige, son assassin...

Inutile de vous dire que du jour où je fis la connaissance de Fitz, je ne le lâchai plus et le suivis dans chacune de ses aventures et mésaventures, vibrant à l'unisson avec lui à chacune de ses découvertes, me mangeant l'intérieur des joues à chaque nouveau dilemme, m'arrachant nerveusement les petits bouts de peau du pouce à chaque fois que Fitz se trouvait en mauvaise posture, appelant intérieurement de toutes mes forces Oeil-de-Nuit, le loup, pour qu'il lui vienne en aide.

Je ne sais qui remercier de m'avoir enfin poussé à lire l'oeuvre de Robin Hobb.
Je me sens tellement proche de son univers médiéval-fantastique. Il y a tout ce que j'aime : un décor qui me fait penser à l'Irlande, l'époque moyenâgeuse, un monde de rois, de guerriers et de pirates dans lequel se mêlent fidélité et trahison, amitié et complot, amour et vengeance, magie et force de l'esprit.

Un univers que je ne suis pas prête d'abandonner !
D'ailleurs, je me plonge déjà dans la deuxième trilogie, ne pouvant pas lâcher Fitz à un moment pareil !

(Ce volume La Citadelle des Ombres tome 1 regroupe les trois premiers tomes de la Saga de L'Assassin Royal :
L'Apprenti Assassin, L'Assassin du Roi et La Nef du Crépuscule)

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Il y a près de vingt ans je découvrais Robin Hobb et ses premiers livres de l'Assassin royal. C'était l'époque où je mettais les pieds dans le monde de la fantasy : avec cette série je découvris en partie ce genre de littérature tellement vaste. Robin Hobb et Marion Zimmer Bradley furent pendant longtemps mes lectures favorites. Et puis au fil des ans il fallut attendre la sortie d'un tome par un tome. J'ai suivi, toujours avec enthousiasme. J'ai lu toute la saga de l'Assassin, puis Les aventuriers de la mer entre les deux premiers cycles, le soldat chamane (hors du royaume des six Duchés), le cycle des anciens. Et cerise sur le gâteau, je me suis acheté la toute dernière le fou et l'assassin que je ne n'ai pas encore dévorée.
Je me suis décidée à tout reprendre du début, 20 ans c'est long, et sur une telle intrigue on oublie certains faits, certains personnages ; les manigances des uns et des autres, l'amitié ou l'aversion des personnages pour notre héros principal.
Quand Fifrildi a commencé la série, l'occasion s'est présentée de le faire avec elle. Me voilà reparti au tout début de l'histoire de Fitz, l'assassin du roi.
Et je dois dire, que le plaisir de lecture est toujours là, surtout qu'en général je n'aime pas relire un livre. Mais celui ci est tellement foisonnant, tant de personnages, d'actions et d'aventures, on sent l'ambiance de l'Art et du Vif. Tout en se retrouvant dans un environnement médiéval, le château de Castelcerf est attirant malgré qu'il soit battu par le vent et les pluies, sombre, humide mais rempli d'une vie grouillante de personnages et d'animaux.
Il y a Fitz-Chevalerie, fils bâtard de Chevalerie le roi-servant du royaume des Six-Duchés qui abandonnera son trône pour protéger son fils, et puis Vérité, le frère de Chevalerie, oncle de Fitz qui sera son protecteur vis à vis de Royal son autre oncle qui ne lui veut que du mal. Et au dessus de tout ce petit monde règne le roi Subtil, grand-père de Fitz qui en fera son assassin. Apprentissage qu'il fera auprès d'Umbre, vieil homme plein de ressource et assassin en titre du royaume. Burrich, maître des écuries du château et homme lige de Chevalerie prendra le petit sous son aile et le protégera à sa manière.
Cette intégrale de plus de 1100 pages regroupe les 3 premiers tomes de la série : L'apprenti assassin, L'assassin royal et La nef du Crépuscule.
Vous vous en doutez je les ai dévoré d'une traite et je compte bien faire pareil avec la suite.
Merci à toi Fifrildi pour cette aventure à deux.
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J'ai fini il y a peu la première trilogie, l'équivalent des deux premières intégrales en fait et j'ai découvert la magnifique plume de l'auteure par la même occasion.
C'est une lecture que j'ai vraiment appréciée et j'y ai retrouvé un petit côté Patrick Rothfuss dans le style et dans le travail fait sur la psychologie des personnages.
Le rythme n'est pas trépidant mais assez vite on se rend compte que l'auteure s'intéresse surtout à la matière humaine et finalement çà à marché avec moi car je ne suis pas resté insensible au destin souvent malheureux des principaux acteurs de ce drama-fantasy.

J'ai trouvé que le premier tome de la trilogie, l'apprenti assassin, est plutôt bien équilibré en matière de contenu en rapport avec son nombre de pages, sur les tomes suivants (qui ont été divisés par Pygmalion en 2 voire même en 3 volumes pour certains) on ressent parfois quelques longueurs et encore que ça colle avec la démarche de l'auteure.
Quand on a adhéré au concept proposé, çà en devient même une qualité et un peu à la manière des chroniques du tueur du roi on savoure tout le développement sur le background et la vie sociale du héros.
Cela est plus particulièrement perceptible à partir du troisième tome (seconde intégrale) où l'on voyage beaucoup à travers les six duchés.
Le traitement des intrigues en l'occurrence, la menace permanente que constituent les attaques des pirates et la Forgisation sur leurs victimes, les machinations du prince Royal pour usurper le trône, la quête du prince Vérité parti à la recherche des Anciens pour sauver son peuple, sont vraiment bien menées et donne lieu à moult développements et rebondissement intéressants.
Tout ce qui traite les "magies" de ce monde et notamment " l'Art " (pouvoirs psychiques divers tel que la télépathie, la télékinésie) et le " vif " (faculté de pouvoir se lier mentalement avec un animal sauvage) est subtilement développées, l'usage qu'en fait Fitz alors qu'il est impossible normalement de pouvoir posséder les deux, le fait apparaître véritablement comme un individu hors normes même s'il en paye le prix plus d'une fois.

De temps en temps çà fait du bien de lire autre chose et ce cycle propose justement autre chose, une fantasy qui se veut assez réaliste (trop pour certains, pas assez pour d'autres, y aura toujours des mécontents) jusque dans le traitement de ses personnages notamment Fitz.
Le héros est tiraillé psychologiquement entre sa condition, ses obligations, ses aspirations, ses interdits et il doit pourtant donner le change en permanence à toutes les personnes de son entourage qui ont des attentes "parfois en opposition" envers lui.
C'est un jeune homme qui s'est construit sur des fondations instables, un jeune homme enfermé dans un protocole qui le rend fou, un "bâtard" royal qui ne rêve que de se noyer dans un amour qui lui est interdit, qui rêve de partager son temps avec le seul véritable ami qu'il n'ait jamais eu (un loup) alors qui cela lui vaudrait d'être brûlé vif .

C'est donc un volcan endormi mais dont on perçoit la menace à mesure qu'il doit faire face à des déconvenues toujours plus rudes, souvent consécutives d'ailleurs à son incapacité à prendre les bonnes décisions ou parfois même en étant incapable de décider pour lui.
Quand on a été une marionnette toute une vie, on se sort pas de cet état sur un coup de tête ou sur une simple prise de conscience.
Oui le héros est un indécisionnel chronique, parfois agaçant même, mais comme la plupart des autres personnages sympathiques de ce récit, il est profondément attachant et on compatit souvent tellement il morfle, Robin Hobb ne l'épargne pas comme la plupart de ses autres héros d'ailleurs.

L'histoire de cette première trilogie est belle, riche en développement humain, le récit se veut souvent poétique voir philosophique, certes l'action est peu présente (mais pas absente loin de la) mais quand vient le moment où il doit répondre à l'appel "désespéré" du prince héritier Vérité, tout comme lui vous prendrez la route à ses côtés alors qu'il devra faire une croix définitive sur ses ambitions personnelles, ses rêves car même pour vous à cet instant rien ne comptera plus, une nouvelle fois, que de faire face aux obligations royales et sauver votre Roi même si au final, au bout du chemin, il n'y a peut-être plus rien à sauver.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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J ai eu l'honneur de rencontrer Robin hobb dans salon du livre, je ne regrette ni cette rencontre ni l'achat des tomes intégrales.

Dans ce premier livre la citadelle des ombres, on peut suivre la ville un petit garçon Fitz ; prénom qui lui ai donné car il est le bâtard d'un prince servant. le prince quittera tout quand il apprendra la vérité sur l'enfant et moura peu de temps après.
On voit l'enfant grandir et de venir l'objet d'un roi, qui fait de lui un assassin. Peut-on réellement bien grandir quand notre destinée est de devenir assassin ? Peut on grandir correctement dans la vie en étant fidèle à une personne quitte à tout perdre ainsi que sa propre identité?

Mais Fitz n est pas seulement un assassin, il est bien plus que le cela. Pour certains ce qu'il fait une abomination pour d'autres une magie oubliée, pourtant au fil de notre lecture nous nous apercevons que son don l'aide plus qu il ne le pénalise. La magie des animaux est une magie effrayante mais tellement fascinante.

J ai pu découvrir Robin hobb dans ce premier ouvrage grâce à son écriture et la trame de son histoire qui pour moi est une vraie réussite. peut-être que pour beaucoup il ne se passe pas assez de choses mais ce livre nous montre les jeux de pouvoir dans une monarchie.

Entre trahison, désespérance et amour fitz va devoir prouver sa loyauté au risque d'y laisser sa vie.

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La Citadelle des Ombres, cycle mieux connu sous le nom de L'assassin royal, est publié en intégrales chez Pygmalion. A ma connaissance, il n'a pas été publié en intégral en poche ou en semi-poche (ce qui est bien est dommage, mais peut-être que ça viendra). En découpé, la série complète se compose de 13 volumes. Série qui est en fait deux trilogies, dont la seconde se passe après un autre cycle de Robin Hobb, Les aventuriers de la mer. La première trilogie représente 2 tomes en intégral chez Pygmalion, 6 en poche chez J'ai Lu. Tout va bien, vous suivez toujours ?

Ce dont je vais vous parler ici représente les deux premiers tomes de la trilogie, soit le premier volume de l'intégrale, soit les trois premiers après découpage : L'apprenti assassin, L'assassin du roi et La nef du crépuscule.

Fitz, bâtard du fils aîné du roi, grandit à la cour, élevé par le maître d'écurie du château. le roi lui propose de devenir assassin et espion pour son compte. Pendant ce temps, les Pirates Rouges attaquent sans relâche les côtes du Royaume des Six-Duchés.

L'intrigue est longue à se mettre en place. C'est la vie de Fitz le bâtard (ce qui est un pléonasme que que "fitz" est le bâtard d'un prince en anglais) depuis son arrivée au château vers 6 ans, jusqu'à son arrivée à l'âge adulte qui nous sera contée ici. Je n'ai jamais été gênée par les histoires lentes. Que du contraire. On a le temps de s'imprégner de l'univers créé par Robin Hobb, qui est riche et bien construit, quoi que assez conventionnel : le coup de l'orphelin voué à une destinée extraordinaire, on me l'a déjà fait. Plusieurs fois même.

On a également le temps de s'imprégner des personnages et de voir évoluer leur relation avec Fitz. A noter que l'intrigue est écrite à la première personne, Fitz étant le narrateur. Je n'y ai pas vu d'intérêt particulier. En effet, il semble raconter son histoire dans l'après-coup mais la narration reste trop neutre je trouve. Rédiger le récit à la troisième personne en se basant uniquement sur son point de vue serait revenu exactement au même. C'est un détail mais il est dommage que l'auteur n'aie pas davantage exploité les possibilités d'une narration à la première personne.

[Légers spoilers ci-dessous ; même s'ils ne dévoilent rien de l'histoire en tant que telle, cela peut nuire à la découverte du monde imaginé par Robin Hobb]
Dans cet univers médiéval fantastique classique, les éléments de fantasy restent rares : point de créatures mythologiques ici, ni d'épées magiques à chaque détour de page. Outre le monde imaginaire où se déroulent les évènements, on peut compter trois éléments "fantasystes", qui sont au coeur de l'intrigue :
- le Vif : don qui permet de communiquer avec les animaux. Il est mal considéré et il fût même un temps où on brûlait les gens qui le possédaient. Notre héros le possède mais le met en sourdine pendant de nombreuses années après avoir été vertement tancé par Burrich, le maître d'écurie. Sa rencontre avec le loup Oeil-de-Nuit ne ne le lui permettra plus. Il continue cependant à le cacher autant que possible.
- la forgisation : tire son nom de la ville de Forge où le phénomène est apparu pour la première fois. Il s'agit d'une malédiction perpétrée par les Pirates Rouges aux prisonniers qui sont ensuite relâchés ... dépourvus d'humanité : ils sont comme des zombies, sans émotions, égoïstes, vivant pour se nourrir et n'hésitant de ce fait pas tuer et manger leurs proches. On ne sait pas comment les Pirates les "transforment". J'imagine que cela sera expliqué dans les suite des évènements.
- l'Art : c'est en quelque sorte le don de télépathie. Celui qui le possède et a appris à s'en servir peut communiquer à distance avec les autres Artiseurs, voire contrôler les esprits. Ce sont les personnes de sang royal qui y montrent des prédispositions (d'où le nom de Loinvoyant pour la famille royale des Six-Duchés). Fitz l'a également, le don n'étant pas totalement sans lien avec le Vif, mais il a été abîmé par le maître artiseur Galen.

Si le lien entre l'Art et le Vif (qui n'est en fait qu'une forme honteuse de l'Art, tournée vers les animaux et beaucoup plus basé sur l'instinct puisqu'il ne demande pas d'apprentissage particulier) est évident, je suis convaincue que la forgisation y est liée aussi, d'une façon ou d'une autre.

Sans être du même niveau de complexité et de réalisme que le Trône de Fer (avec lequel la comparaison est quasi inévitable tant les points communs entre les deux cycles sont nombreux), ni sans être aussi violent, La Citadelle des Ombres ravira les amateurs de cycles de fantasy de qualité.

POUR ALLER PLUS LOIN

Publié pour la première fois en 1995 et 1996.
1998 et 1999 pour la traduction française chez Pygmalion.
Traduit de l'américain par A.Mousnier-Lompré.
Titres originaux : The Farser : Assassin's Apprentice - The Farser : Royal Assassin.
1112 pages.
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Des discussions de forum m'avait mis en garde contre cette série qui aurait tendance à tirer en longueur. Je n'ai pas eu cette impression à la lecture : ces trois premiers tomes rassemblés m'ont paru au contraire dense et très agréables, même si certains atermoiements du héros peuvent sembler artificiels.
D'une manière générale, j'ai trouvé l'histoire très accrocheuse, les personnages crédibles et intéressants, l'écriture soignée recherchant l'empathie plus que l'effet, et des idées de scénario aussi originales que bien exploitées. Sous ces aspects, la longueur est un bonheur. Avoir plusieurs tomes réunis ne donne pas l'impression pesante de ne pas voir le bout. Tout s'enchaîne sans heurt, sans même que je me sois aperçu du passage d'un livre à l'autre.
Bref, une lecture divertissante et de haute tenue, particulièrement bien traduite, dans laquelle j'ai passé près de deux mois en m'y sentant très bien.

Maintenant, si le tirage à la ligne commence dès l'épisode 4, je vais peut-être faire l'impasse et rester sur cette bonne impression.
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L'effet Caféïne...
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre aussi prenant, qui vous tient éveillé jusque tard dans la nuit, ou qui vous fait lever avant le jour, c'est selon. J'ai testé sur plusieurs lecteurs de la médiathèque, l'effet est toujours le même !...


Robin Hobb est bien connue des amateurs de fantasy médiévale. Cependant, même si vous n'en êtes pas un, vous suivrez sans doute avec délectation les aventures de FitzChevalerie, héros à son corps défendant, et souvent souffrant !
Une saga fantastique (2000 pages pour le premier cycle !) qui prouve, s'il en était besoin, que la fantasy n'est pas un genre mineur. Et si La citadelle des ombres vous a happé, vous tomberez aussi sous le charme de L'arche des ombres (Les aventuriers de la mer), autre série ensorcelante du même auteur.
Lien : http://mediatheque.tregueux...
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La Citadelle des Ombres comprend les 3 premiers tomes du Premier Cycle de l'Assassin Royal, à savoir l'Apprenti Assassin, l'Assassin du Roi, la Nef du Crepuscule ...........

Absolument à lire pour ceux qui aiment la littérature "médiévale-fantastique" ... tous les ingrédients indispensables à un roman que l'on souhaite lire d'une traite du début à la fin (1000 pages !)

Dans le royaume des Six-Duchés, l'arrivée de Fitz, l'enfant "bâtard" du prince héritier, vient modifier la toile de la destinée ... On suit alors sa formation au service de son grand-père le roi, une formation très spéciale comme arme du pouvoir, être homme lige du roi ... Il évolue au milieu d'un monde de trahisons et de conflits, intervient dans la guerre auquel le pays est confronté et doit faire face aux complots contre le roi pour l'accession au pouvoir ... et surtout apprend à maîtriser 2 étranges pouvoirs l'Art, magie autorisée de l'esprit et le Vif, qu'il doit dissimuler car ce lien privilégié avec les animaux est puni de mort. L'enfant devenu homme apprend ainsi à écouter son coeur, en amour et en amitiés, mais aussi à faire face à des choix qui peuvent à tout moment changer la destinée du royaume ....

Un récit haletant, intense, .... du suspense et des surprises ... J'ai Adoré !! et j'attaque la suite !
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Une de mes plus belles découvertes littéraires.
Je suis une grande fan des oeuvres de Robin Hobb, le cycle de l'assassin royal est mon préféré.
L'ambiance, mi-médiévale, mi-fantastique, est magnifiquement décrite. L'auteure est une merveilleuse conteuse, elle a su créer un univers riche, complexe, sans temps mort, ni longueurs, où les personnages sont aboutis.

Le "héros" Fitzchevalerie Loinvoyant est attachant, fragile, mais aussi déterminé et loyal. Je me suis attachée à ce personnage au cours de mes lectures.
Robin Hobb a réussi à faire véhiculer toutes sortes d'émotions : la peur, la peine, le chagrin, la souffrance, la joie, la colère.
Pour ma part, j'ai adoré la relation de Fitz avec son loup Oeil-de-Nuit.
Autre personnage fascinant : le fou !
Le nombre de tomes peut faire peur, mais non, le plaisir dure plus longtemps !!!
Et puis, si vous aimez cet univers, les autres cycles sont aussi de très belles aventures à ne pas rater.
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