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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Stéphanie Hochet imagine les pas perdus de William Shakespeare, ses débuts chaotiques alors qu'il échappe à tous les biographes, s'esquive pendant sept années. Elle profite de cet exercice pour tracer des liens entre le dramaturge et elle-même, parfois de manière artificielle, parfois d'une façon qui touche le lecteur (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/11/21/william-stephanie-hochet/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Que s'est-il passé dans la vie de Shakespeare entre ses 21 et 28 ans ? C'est un mystère qui a toujours passionné les historiens et dont s'empare Stéphanie Hochet.

Après avoir lu Rappelez-vous votre vie effrontée de Jean Hegland qui parlait également de Shakespeare, je continue cette rentrée littéraire sur le sujet ! Traité de manière totalement différente, puisqu'on est plus dans l'étude de la vie de Shakespeare que de ses oeuvres.
Le principe de ce roman était intéressant, malgré tout, certains détails m'ont un peu gêné. le fait que l'auteure parle de sa propre vie en regard avec celle de Shakespeare, pourquoi pas; mais le fait qu'elle alterne les passages à la 1ere personne la concernant, puis Shakespeare à la 1ere personne du présent et à d'autres moments la 3eme personne... ça m'a un peu embrouillée (comme ma phrase a dû vous embrouiller ^^). Personnellement je ne suis pas fan de la narration à la 1ere personne au présent, alors mélanger les passages sur elle et sur Shakespeare avec la même forme narrative m'a un peu embêté. D'autant plus qu'au final on apprend rien de nouveau puisqu'on ne saura jamais ce qu'il s'est réellement passé.
En revanche, si vous ne connaissez pas très bien Shakespeare, ses contemporains, son histoire, la façon dont le théâtre évoluait à l'époque, c'est un livre intéressant et instructif !
Donc si le sujet vous tente, ne vous laissez pas décourager par mes critiques très personnelles !
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Stéphanie Hochet brode sept ans dans la vie de William Shakespeare… de 1585 et 1592… date à laquelle il est devenu un dramaturge reconnu…
De lui, on sait qu'il s'est marié jeune, à Anne, et qu'à 21 ans, il était père de trois enfants et, déjà, en fuite avec les Comédiens de la Reine…
Elle évoque ses rencontres, ses motivations probables, ses angoisses, et ce fourmillement d'un jeune homme fougueux, sûr de son destin sur les planches…
Parallèlement, la romancière répond à ces manques chez William, ses propres démons, sa famille branquignole, ses errances, ses erreurs et cette envie irrépressible de fuir sa condition familiale et ce destin tracé pour être romancière.
Elle répond à un William Shakespeare qui erre aussi, entre mentor peu fréquentable et ami fidèle… Ses inspirations le poussent à observer, à humer afin de créer, de devenir ce qu'il est intrinsèquement : un auteur, un dramaturge, un faiseur de spectacles.
La pièce qu'il va le propulser est Richard III et comment ses saltimbanques avec qui il parcourt le Royaume-Uni, avant de rallier la Gueuse (Londres) pestiférée (la Peste courait la ville), ont eu une influence majeure pour ce Roi mal-aimé, raillé, maudit, jeté comme un malpropre (avant d'être découvert récemment, sous un parking, par une passionnée d'Histoire, et réhabilité dans l'Histoire de l'Angleterre)…
Fin observateur, fin rédacteur, doué mais prompt à oublier ses angoisses, William Shakespeare apparaît comme un avant-gardiste, un fidèle aussi (malgré quelques coups de canif dans son contrat de mariage), et un être sensible (la mort de son fils Hamnet ne donnera-t-il pas le prénom de Hamlet ? – qui s'écrit aussi Hamnet au XVIe !)…
Stephanie Hochet alterne le je et il d'un paragraphe à l'autre, sans que cela ne m'est gêné mais qui peut perturber la lecture de certains, peu habitués à ce mélange des genres…
Le roman est agréable, fluide, peu difficile à comprendre ; bien sûr si vous voulez en savoir plus sur Shakespeare, et que vous n'êtes pas trop pointilleux sur la réalité historique, vous apprécierez ce roman à deux voix.
Personnellement je ne m'attendais pas à apprendre plus sur le Grand Will que j'aime beaucoup, et j'ai aimé me plonger à ses côtés (et dans les affres de la romancière, même si, quelques fois, j'eus l'impression d'être un peu voyeur).
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Après avoir rencontré l'autrice en salon du livre, j'étais très curieuse de découvrir son roman, mélange de fiction, de biographie et d'autobiographie.
Stéphanie Hochet connaît William Shakespeare sur le bout des doigts. Mais comme tout le monde, il y a 7 ans de vide. 7 ans durant lesquelles personne ne sait où était et ce qu'a fait le futur célèbre dramaturge. C'est là que la fiction s'invite.

Au-delà de l'imagination de l'écrivain, c'est tout une réflexion sur la fuite, avec un parallèle sur sa propre vie. C'était très intéressant de comprendre une partie de l'oeuvre de Shakespeare à travers l'imaginaire de Stéphanie Hochet.
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Shakespeare sera donc le fil conducteur de la rentrée littéraire. Après le dernier Jean Hegland que j'ai adoré, je me suis plongée dans William, roman sur les années où a disparu le célèbre auteur anglais. Je ne sais pas si c'est parce que je l'ai lu pendant ma semaine de rentrée où mon cerveau n'était pas très disponible mais je n'ai pas vraiment accroché. Et pourtant j'aime beaucoup Shakespeare.
Dans William, Stéphanie Hochet invente la vie de Shakespeare pendant les sept longues années où il a quitté sa femme et presque disparu. Elle y entremêle des réflexions sur sa propre histoire qui nous permettent de mieux comprendre pourquoi cet homme la fascine.
Malheureusement, je m'y suis un peu perdue et ennuyée mais je suis sure qu'il saura trouver son public.
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Les artistes ne correspondent pas toujours à l'idée projetée que l'on se faisait. Il est vrai que je n'ai pas lu beaucoup de pièces de Shakespeare toutefois il me semblait proche de ce que j'avais appris de Molière. Et pourtant, me voilà face à un personnage détestable ! Je m'attendais à ressentir de l'attachement et j'en ressors avec une certaine antipathie. L'histoire du personnage est alternée avec le point de vue de l'autrice et de ce qui la rapproche du dramaturge. Ces parties là étaient celles qui m'ont le plus captivé. Mais elles se sont révélées trop éparses… En soit, le roman s'avère bien écrit. Pour en apprendre sur Shakespeare tout en étant pas trop tatillon sur la réalité historique cela convient tout à fait !
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