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EAN : 9782916032504
225 pages
Editions L'Instant Présent (15/11/2014)
5/5   2 notes
Résumé :
John Holt explore l'institution qu'est l'enfance moderne et explique en quoi elle est néfaste pour nos enfants. Il se positionne résolument du point de vue des enfants et s'attache à démontrer que nous pouvons changer nos habitudes et nos lois pour permettre aux enfants de s'évader de cette enfance-institution en proposant des solutions concrètes. L'auteur aborde aussi bien le droit de vote, au travail ou à la propriété que le droit à un revenu garanti, de maîtriser... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Voilà une réédition attendue ! John Holt, précurseur en matière de domination adulte, examine avec sensibilité, pertinence et parfois humour le sort réservé aux enfant dans notre société. Un livre rafraichissant qui nous rappelle que les enfants ne sont pas des "petites choses mignonnes", mais des membres à part entière de notre société. Que se passerait-il s'ils avaient le droit de vote ? la possibilité de voyager comme ils le souhaitent ? Un livre rare qui approfondit notre réflexion sur l'enfance, et bouleverse les idées reçues !"
CDK dans le magazine Peps.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
A propos des besoins des tout-petits...

Assez naturellement, nous avons donc développé une idéologie (...) pour justifier le fait de considérer les enfants comme des objets d'amour. Les enfants ont besoin d'amour (...). Ils ne peuvent jamais en recevoir trop, ils n'en ont jamais assez, peu importe qui le leur prodigue, comment et sous quelle forme cela leur arrive. Tout ce qu'ils veulent, c'est de l'amour, de l'amour et de l'amour. Il y a peut-être un peu de vrai là-dedans dans la première année de leur vie. D'expérience, je crois que les enfants ont besoin de beaucoup de contacts humains et peuvent souffrir s'ils n'en ont pas assez. Cependant, même avec les bébés nous devons faire preuve de tact et de discrétion. Tous les bébés aiment avec certitude être portés, bercés et que l'on joue avec eux. Mais pas nécessairement tout le temps, ni avec n'importe qui, ni tous de la même manière. Autour de six mois ou même avant, ils ont déjà des objectifs personnels bien développés, des besoins propres et des préférences. Il y a des moments où ils sont concentrés sur une chose ou une autre et où ils ne veulent pas être interrompus. Il y a des gens qu'ils apprécient et d'autres qu'ils aiment moins ou pas du tout. Ou encore, il arrive qu'ils aiment que l'on joue avec eux mais pas qu'on les porte. Et il peut y avoir des jeux ou des façons de monter son affection qu'ils n'apprécient pas du tout quelle que soit la personne qui les leur propose. Même avec les bébés nous devons faire attention, apprendre à lire les signaux qu'ils émettent et à les respecter.

P.77 « S’évader de l’enfance : les besoins et les droits des enfants », John Holt.
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Le problème, c'est que nous ne pouvons pas décider une fois pour toutes de qui - des parents, des professeurs, des experts, des psychologues, des tribunaux aux affaires familiales, des juges, etc. – saura décider ce qui est le mieux pour les enfants. Pour les choses vraiment importantes, personne ne sait mieux que l'enfant lui-même. On n'a pas besoin d'être très vieux ni très intelligent pour distinguer nos amis de nos ennemis, pour savoir quand les gens ne nous aiment pas, quand ils sont cruels avec nous et qu'ils nous font du mal. N'importe quel enfant de cinq ans fait la différence entre l'enseignant malveillant et le bienveillant, et il est assez intelligent pour vouloir s'écarter de celui qui est malveillant. Il n'y a que les adultes qui sont assez stupides pour penser que, d'une certaine façon, l'enseignant malveillant apporte quelque chose de positif à l'enfant. Non pas que les adultes soient prompts à rester auprès des gens qui sont méprisants et cruels envers eux... Non, pas une seule minute ! Ce n'est qu'aux autres, et en particulier aux enfants, que l'on dit que la douleur ne fait pas vraiment mal, et qu'elle fait même du bien. Mais l'enfant devrait, comme n'importe qui d'autre, avoir le droit de s'éloigner des gens et des situations qui le blessent, et de se tourner vers là où il pressent qu'il recevra de l'aide.
John Holt - Escape from childhood, chap 23
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