AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,42

sur 268 notes
5
7 avis
4
9 avis
3
5 avis
2
5 avis
1
2 avis
Nick Hornby nous raconte sa passion , son obsession pour Arsenal, un club de football du nord de Londres.
Nick s'enferme dans sa passion alors qu'il a une dizaine d'années.
Avec du recul, il reconnaît qu'il devient "con". Il a vu l'apparition des hooligans au cours des seventies, la violence aux abords des stades entre supporters de différents clubs anglais. Plus on est passionné, moins on raisonne.
Son obsession est telle qu'il associe, dans sa mémoire, chaque événement important de sa vie privée à un résultat de son équipe de coeur.
Il est surprenant qu'il ait autant de souvenirs des matchs vécus, que ce soit à Highbury ou à l'extérieur.
Il voit aussi l'arrivée de nouveaux supporters de classes moyenne et supérieure, capables d'acheter des billets bien plus chers. Ces derniers viennent s'encanailler au stade, écouter des "chants", des invectives et insultes adressés aux adversaires qu'ils n'oseraient pas chanter ou dire eux-mêmes.
A 27 ans, Nick n'a toujours pas d'ambition personnelle. Il souhaite simplement que Arsenal gagne la coupe d'Angleterre. On se rend compte que les passionnés ne vivent que par et pour leur club. Quelle tristesse !
Les commentaires de la quatrième de couverture ressemblent à de la publicité mensongère. Je n'ai rien trouvé d'hilarant dans l'écriture de l'auteur. D'autre part, il me semble que si l'on dispose pas d'une "culture football", on ne peut pas lire ce livre, contrairement à ce qui y est écrit.
Il me semble que de nombreux comptes rendus de matchs n'ont aucun intérêt.
Commenter  J’apprécie          50
'histoire : Nick Hornby nous propose ici son autobiographie. La biographie d'un auteur débutant, qui a choisi un mode original pour se raconter : lier chaque évènement de sa vie à un évènement footballistique. Parce que l'auteur est fan de foot. Il se souvient de ce qu'il faisait quand son équipe a gagné quinze ou vingt ans plus tôt. Il est capable de dire combien coûtait un billet pour voir un match quand il était enfant. Mais il est aussi capable de comprendre que cette passion lui a valu bien des déboires amicaux, familiaux et sentimentaux. Il analyse tout cela aux travers de petits chapitres, chacun portant le nom et la date d'un match.

Les personnages : le ballon rond est le "personnage" central de ce roman autobiographique, mais c'est surtout Hornby qui se raconte. Tous les autres croisent sa vie, y restent plus ou moins longtemps, mais rien ne vient détroner le foot.

Le style : Hornby fait ici ses premières armes, de façon assez singulière, mais on y retrouve son style très agréable et léger.

Et la couverture alors ? Pas celle que je préfère pour ce roman, il en existe maintenant de plus sympas dans les nouvelles éditions chez 10/18.

En conclusion ? Je n'aime pas le foot. du tout. Malgré tout, j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. D'abord parce qu'il en dit beaucoup sur l'auteur, qu'on en apprend pas mal sur son enfance et sa jeunesse. Et parce que j'ai trouvé intéressant d'avoir choisi cet angle - la passion du foot - pour ponctuer le roman. Je n'ai pas trouvé qu'Hornby insistait trop sur le jeu lui-même mais en montre beaucoup sa sociologie, au travers de son expérience, et c'est passionnant quand on sait l'importance de ce sport en Angleterre. Bref, j'ai aimé un livre sur le foot, aaaaaaaaaahhhhhhhhh !
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
Commenter  J’apprécie          40
Nick, depuis l'âge de 11 ans, est obsédé par le foot. A l'occasion du roman, il va montrer que le foot et sa vie sont intimement liés en mettant en rapport un match et un évènement de sa vie qui a eu l'occasion du match.

C'est le deuxième roman de Nick Hornby que je lis. Je suis déçu. La forme du récit est assez répétitive : un match - un évènement; un match - un évènement; etc. Et cela pendnat 230 pages.
Il est plus qu'un fou de foot, c'est un obsédé. Il va à tous les matchs de son équipe favorite : Arsenal, du plus insignifiant à la finale de coupe. Sa vie personnelle doit se plier à la vie footballistique.
Le roman permet de voir l'évolution du foot : les débuts de la retransmission parcque il y a des intérêts financiers pour les clubs; le développement de la violence et des hooligans; la recherche d'un public plus classe moyenne que les classes populaires parce que les les classes moyennes peuvent payer plus cher l'entrée du stade.

Haute Fidélité m'avait habitué à des touches d'humour que j'ai eu du mal à retrouver ici. A part ce passage-ci : "Force est d'avouer la terrible vérité : j'étais disposé à accepter un gouvernement conservateur si ce sacrifice me garantissait qu'Arsenal remporterait la finale. A ma décharge, je ne pouvais me douter que Mrs Thatcher nous servirait si longtemps de premier ministre, le record du siècle. (Si je l'avais su, aurais - je conclu ce marché ? Certainement pas. Onze années de thatchérisme pour une Coupe d'Angleterre ?  J'aurais exigé au moins une Coupe d Europe en supplément.)
Commenter  J’apprécie          40
[...] Je tiens à mettre en garde les potentiels lecteurs de ce livre : si pour vous, le foot se résume à vingt-deux hurluberlus qui courent après un ballon, qui sont aussi stupides que sportifs et que vous avez passé le mois de la dernière coup du monde à hausser les épaules avec un air las quand votre collègue parlait du match de la veille, n'allez pas plus loin, passez votre chemin et à bientôt ! Par contre, si vous avez déjà été voir un match dans un stade, que vous aimez l'atmosphère de liesse qui s'empare des gradins quand l'équipe supportée marque, que vous applaudissez les actions des adversaires et que vous gueulez malgré tout sur l'arbitre, si vous aimez les soirées pizza du dimanche soir devant le Canal Football Club et que jamais, au grand jamais, il ne vous viendrait à l'idée de préférer le film de TF1 au match de Canal, si vous avez quelque part dans votre placard un ou deux tee-shirt d'équipe de foot et qu'éventuellement, vous achèteriez bien celui de la nouvelle saison, enfin surtout le maillot extérieur avec son petit côté rétro bien sympa, alors ruez vous sur "Carton jaune". [...]

En attendant, c'est une lecture à réserver aux amateurs de football mais que peuvent tenter les curieux qui se rendraient en Angleterre pour leurs vacances... Une manière originale de découvrir l'esprit anglais !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
Commenter  J’apprécie          40
Fallait il aimer le foot pour apprécier le livre ? Oui.
Fallait il aimer l'équipe d'Arsenal de manière inconditionnel ? Oui.
Fallait il s'intéresser à la vie de Nick Hornby pour apprécier ce livre ? Oui !
Si vous ne remplissez pas une de ces cases, passez votre chemin.
Je pensais que ce livre parlerais de violences dans les stades, d'anecdotes croustillantes d'ultras + analyse sociologique, non rien de tout cela. Nick Hornby n'a même pas le bon (mauvais) goût d'êtres ou d'avoir été un hooligan. La violence étant à peine évoqué. Dommage ! Si vous connaissez un livre sur ce thème, suggestion bienvenu...
Commenter  J’apprécie          32
Nick Hornby ! Carton rouge ! Rien à cirer de tous ces matchs que tu as vécus, tous ces noms de footballeurs qui défilent. Je vais te dire une chose mon vieux, je crois que tu étais dans un pub, bourré et plein de nostalgie quand tu as écris ça. Quand à moi j'ai pris un ballon dans la gueule au milieu du livre et j'ai arrêté...c'est que tu comprends, avec un oeil au beurre noir, c'est pas facile.
Allez va, je t'aime bien car tes autres bouquins sont vraiment supers.
Commenter  J’apprécie          30
Quand on est amateur de foot, abonné de surcroît au Parc des Princes avec sa fille, accablés que nous sommes tous les deux (et quelques autres avec nous) par la malédiction proprement biblique qui semble attachée au PSG, il est recommandé de relire à intervalles réguliers Carton Jaune, et (tant qu'on y est) de le faire lire autour de soi, tiens pourquoi pas ? à sa fille alors même qu'elle n'était pas née au moment de la publication de l'ouvrage, 1992 en Angleterre, 1998 en France (la date est connue, qu'on soit amateur de foot ou pas).

Pourquoi me direz-vous ? Parce que l'auteur, Nick Hornby, un des plus drôles et doués de la scène littéraire anglaise (qui est la plus drôle et douée de la scène littéraire mondiale), décrit la vie d'un supporter de football (ici des Gunners d'Arsenal) d'une manière si juste, si sensible, si comique et désespérée, et si... actuelle que le supporter d'aujourd'hui, balloté par les crises perpétuelles de mercato en été et de résultat en Ligue des Champions en hiver, y trouve de quoi (baume, crème, lotion, mots) apaiser ses maux et son état général qui alterne entre la stupéfaction, l'accablement, la colère et le désespoir (ok, il y a aussi, Dieu merci, quelques moments de répit, et parfois de joie).

Hornby, c'est le contraire d'un carton jaune, c'est même (lire : sans doute) le meilleur livre jamais écrit sur le football. Carton plein !

PS : Carton jaune marche aussi si on est supporter de l'OM, de l'OL, du RC Lens, du LOSC, du Stade Rennais, du Stade Malherbe de Caen, des Girondins de Bordeaux ou de l'ASSE (liste non limitative).

Commenter  J’apprécie          20
Ce livre est une autobiographie d'un fan de football et plus particulièrement d'Arsenal.
Pour Nick, la passion du football débute lorsqu'il a onze ans et que son père l'emmène pour la première fois voir un match de football entre Arsenal et Stoke. S'ensuit une idylle entre le club d'Arsenal et lui où le stade d'Highbury deviendra l'endroit de cette passion.
Match après match, saison après saison, cette passion sera le centre de la vie de Nick. toute sa vie sera centré autour des matchs d'Arsenal. Ses pensées, sa vie personnelle comme professionnelle est organisée selon le calendrier des matchs de son club préféré.
Nick Hornby nous dépeint la vie d'un vrai fan de football et d'un supporter obsédé par le club d'Arsenal.
Mais à travers la vie de Nick, l'auteur nous dépeint une cartographie d'une société anglaise en pleine crise économique et politique. Il nous dresse un diagnostic pas très encourageant sur le football anglais. En effet, le problème du chômage se répercute sur se sport. Hooliganisme, stade vétuste et très vieux, causent de plus en plus d'incidents dans les stades, des débordements qui déboucheront sur des morts de supporters.
Ce carton jaune est l'autobiographie d'un passionné de football où cette passion sera le fil conducteur de sa vie. A la fois drôle et émouvant, ce roman traîne un peu en longueur.
Même moi qui aime beaucoup le foot, je trouve que ce roman ne devrait pas durer plus de 270 pages
Commenter  J’apprécie          20
une autre vision du football ! la culture british et Arsenal !
Commenter  J’apprécie          20
Le foot, le foot et encore le foot.... Tout ou presque tourne autour de ce sport, ce qui en limite l'intérêt si on n'est pas fan !
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (617) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1720 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}