Extension du domaine de la lutte

J'ai trouvé ce livre aussi ennuyeux que son héros. Et j'ai vraiment du mal à comprendre comment ce roman bourré de stéréotypes sexistes et racistes peut être culte ! le personnage principal ne pense qu'à fumer et se masturber. Vraiment pour moi sans aucun intérêt.

J'ai trouvé ce livre long, très ennuyeux... Je cherche encore le sens de ce livre que j'ai trouvé absurde et sans intérêt. J'ai eu l'impression de lire une suite de phrases mises bout à bout sans réel sens...
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Le meilleur Houellebecq est il son premier livre ? N'aurait il pas finalement résumé l'étendue de sa pensée dans ce coup de maitre ?
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J'aurai au moins essayé. Ce n'est pas le genre de lecture qui me plaît, pourtant je trouvais le début du roman très entraînant et au fur et à mesure du livre, le personnage principal m'a déplu et du coup je n'accrochais plus au reste du roman.
Par ailleurs, l'histoire est tout à fait particulière aussi...

C'est sensiblement le roman que je préfère de Michel Houellebecq. A mon sens, les suivants, plus remarqués en France comme à l'étranger, ont une longueur substantielle au souci de raconter une histoire vaguement romanesque, et l'atome houellebecquien, le squelette pur de son style, s'il subsiste toujours, se trouve altéré par ce besoin éditorialiste.
Houellebecq est indépassable dans ce roman ( culte) à nous décrire la vanité des mouvements et des actions humaines dans un monde occidental artificiel qui ne cesse de défendre la rapidité et le rythme des entreprises individuelles comme un argument de stratégie vers le bonheur. Il sent déjà la métamorphose du monde humain en un réseau de déliaisons et de solitudes empiriques, l'impossibilité des communications et de réelles interconnexion entre les âmes.
En revanche, avec les années, je me suis éloigné de sa théorie d'un capitalisme sexuel.

Un livre à lire absolument !
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Première rencontre avec l'écriture de Michel Houellebecq et quelle déception… de l'écriture en passant par le propos, difficile pour moi d'être touchée par les problématiques développées par l'auteur. D'un pessimisme ambiant, il passe sans transition d'un état désabusé à une réflexion sans âme sur les relations humaines. Un regard désenchanté sur le monde, cynique et corrosif, qui n'apporte pas de véritable réflexion sur les rapports sociaux et nie avec évidence toute notion de bien chez l'individu. Une oeuvre à découvrir pour les plus curieux d'entre vous mais qui ne m'a pas vraiment donné une image positive des oeuvres de l'auteur… Dommage.
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pas très folichon
illustration de la dépression
analyse plutôt froide, inexorable, ça donne froid dans le dos
le cynisme nous entraine dans la tête du personnage, voir le monde avec ses yeux n'est guère emballant

je découvre, je me demande si le projet de l'auteur est celui-la ou si l'écrivain s'amuse à écrire un monde qu'il connait bien.
Témoin désabusé, écrivain amusé...Il faudra que j'en lise un autre

Les premières critiques sont plutôt fascinantes par elles-mêmes et en tout cas montre que le Houellebecq ne laisse pas indifférent.

Je l'avoue, je me suis laissée emporter par ce texte, mais encore plus par ces petits passages de remise en question, de questions existentielles, de haine qu'à le personnage pour ce monde...

J'aime sa façon d'écrire, de mettre des mots sur les maux de la société.
Son cynisme. le franc-parler. La réalité vu par ces yeux. La désillusion et la tristesse total du personnage. Sa façon de décrire le travail, les collègues, les réunions de travail, le "pas de choix, c'est comme cela"...

Se battre pour rester animé dans cette société qui ne nous le permet pas forcément et qui nous rend vide de sens, sans but.

Récit très sombre