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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dès que je tombe sur un titre D Hubert que je n'ai pas lu, zouu direct dans le sac, je ne réfléchis même pas et en l'occurrence, cette fois-ci, j'ai de nouveau fait une bonne pioche. J'ai été embarquée dans un superbe conte dépeignant des thématiques tellement d'actualité : la surconsommation, le matérialisme ... C'était surprenant, criant de vérité, très beau graphiquement et je ne savais pas qu'un autre tome existait (à réserver!!) car l'histoire se suffit à elle-même.
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Des illustrations magnifiques pour une ode à l'art et à la nature. J'ai beaucoup aimé, j'adore en général cette collection et aussi le scénariste donc ça ne pouvait que fonctionner. La douceur de caractère d'illian est touchante, on s'attache beaucoup à lui
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Et c'est une très belle découverte pour cette BD ! Je n'en attendais pas grand chose, les dessins ne m'attiraient pas plus que cela mais la couverture m'a intriguée quand j'étais à la bibliothèque.

Tout d'abord, l'histoire parle de choses bien plus profond que ce que je pensais. On retrouve comme thème : le fait de profiter des autres, le talent, la beauté, les changements, la différence de classe sociale,… Que des thèmes forts et pas toujours positifs mais qui permet pas mal de réflexions. J'ai eu beaucoup d'empathie pour Illian.

L'histoire est belle si on la regarde en entier mais j'ai eu beaucoup de pincements au coeur. C'est comme la vie réelle, rien n'est tout beau ou tout juste…

Les illustrations sont très travaillées. La plupart du temps, on est dans des tons bruns et beiges mais certaines planches sont plus colorées. Ce sont les toutes dernières planches que j'ai préféré.

Un 2e tome est sorti fin août, je suis très curieuse de pouvoir le lire, mais on peut très bien s'arrêter à la fin du 1er tome. D'ailleurs la fin est très belle et poétique.
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J'ai tout d'abord choisi ce roman graphique par la beauté de ces couvertures et ensuite par le nom des dessinateurs et en les recevant je dois avouer qu'elles sont encore plus belles que ce que cela donne en photo.

J'ai également été séduite par ce qui est narré dans ce récit ou l'on suit Ilian qui est un jeune apprenti sculpteur, il est vraiment exploité par son maitre qui se nomme Koppel pour lequel il effectue de nombreuses heures de travail du bois.

Et petit à petit maitre Koppel se fait un nom grâce son apprenti.

Dans leur ville de Solidor de nombreuses personnes possèdent des oiseaux de toutes sortes du plus au moins exotiques et Ilian fabrique les cages de ceux-ci, de la plus simple à la plus alambiquée.

Ilian souhaitant faire un cadeau différent et ne possédant que peu de moyen décide d'offrir à la fille de maitre Koppel lors de son anniversaire un cadeau différent et décide donc de lui donner une cage avec un oiseau en bois.

Ce cadeau va très rapidement intrigué et donné envie aux autres habitants de Solidor.

Avec ce simple geste dénué de toutes mauvaises pensées Ilian va malgré lui influer sur les habitants de cette ville.

Un roman graphique qui nous permet de penser au consumérisme constant de nos vies au détriment d'autres valeurs importantes.

J'ai hâte de lire le second tome de cette fable qui peut s'appliquer au temps moderne.
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C'est un très bel objet que cette BD à n'en pas douter ! Sans même parler de ce qu'elle raconte, c'est visuellement très agréable à parcourir.
Le sujet est hélas assez familier. Les hommes, encore et toujours, qui cherchent à emprisonner puis reproduire la nature, aveugles au fait que, ce faisant, ils se coupent totalement de celle-ci et appauvrissent leur propre vie. Et Ilian, comme d'autres génies talentueu.x.ses avant lui, désespère d'avoir laissé s'exprimer son don.
J'y vois également une critique de notre tendance ridicule à s'enflammer dans des effets de mode puisqu'après avoir enfermé tous les jolis oiseaux, les hommes ce sont mis en tête de collectionner les reptiles. Qui ne reconnaît pas notre propre société dans ses pires idioties ?
En parallèle, petit claquot sur le nez du capitalisme avec l'exploitation scandaleuse de la main d'oeuvre que représente Ilian. L'égoïsme des grands patrons qui use leurs ouvriers jusqu'à ce qu'ils n'en restent rien.
Il me tarde de me pencher sur le second volet. C'est un conte et classiquement ils ne finissent pas bien mais j'espère quand même une petite revanche de la nature ! Une petite leçon pour l'humanité.
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Je n'avais pas encore entendu parler du Boiseleur lorsque Babélio m'a proposé les deux tomes dans le cadre d'une opération Masse critique spéciale. A réception, j'ai trouvé les albums superbes, mais peut-être un peu datés, esthétiquement parlant, j'étais dubitative. Et puis le charme de l'histoire a fait le reste et j'ai en réalité beaucoup aimé ma lecture, appréciant au final cette esthétique qui colle parfaitement à ce récit hors du temps.
Dans le tome 1, le lecteur entre auprès d'Ilian, un jeune apprenti sculpteur, dans la ville de Solidor. le jeune Ilian est très doué et son maître profite largement de son habileté. le commerce des cages en bois est florissant dans cette ville où posséder un oiseau exotique est légion. Lorsqu'un jour Ilian a l'idée de sculpter un de ces oiseaux pour la fille de son maître, les ennuis commencent. le succès est phénoménal, mais le chant des oiseaux, que le jeune homme aimait tant, disparaît peu à peu de la ville.
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Imaginez une ville médiévale obnubilée par les oiseaux exotiques, un apprenti-sculpteur merveilleusement doué, un maître cupide. Peiné de ne pas gagner assez pour posséder un oiseau, Illian sculpte un rossignol si bien réussi qu'il semble vivant. Il n'imagine pas une seconde les répercussions que pourrait avoir son acte…

Le conte donne à réfléchir aux injustices et à la vulnérabilité des plus pauvres, à la folie consumériste que les marchands n'hésitent pas à exploiter et aux humains qui se détournent de la nature pour suivre de vaines modes. Un propos clair-obscur car dans cette vacuité rayonne Illian, esthète sincèrement enchanté par l'art de la sculpture et le chant cristallin des oiseaux. Et il y a Flora, aussi…

Le duo d'auteurs alterne des séquences BD classiques et des doubles-pages pleines de détails qui contribuent à installer l'atmosphère particulière du conte. le registre semi-réaliste des illustrations n'est pas celui que je préfère mais j'ai aimé ressentir le plaisir qu'a pris Gaëlle Hersent à représenter les recoins de la cité, les objets sculptés de l'atelier ou les parures des notables. le Boiseleur se rapproche parfois aussi de la narration de l'album, avec des récitatifs particulièrement littéraires qui décrivent la presque-île de Solidor, le paysage musical composé par le chant des oiseaux de la ville ou les pensées d'Illian.

Tout cela est original et bien joli, mais manque de rythme à mon goût. Dans cette lecture douce et profonde, vous trouverez beaucoup de poésie mais peu de péripéties. Cela dit, le protagoniste est suffisamment attachant pour me donner envie de lire le second tome et de découvrir ce qu'il devient.

Et comme toujours avec cet éditeur que je remercie ainsi que Babelio pour cette Masse Critique, l'objet-livre est superbe !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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Décédé peu de temps après la parution de ce premier tome, le dernier dont il aura vu la parution. Il faudra attendre trois ans pour voir la sortie du deuxième tome, paru en cette fin d'année. Je vous en reparlerai prochainement. Ce premier tome, en tout cas, peut tout à fait se lire comme une histoire complète, un conte humaniste et d'apprentissage, qui délivre un beau message sur le pouvoir de l'art et une critique intemporelle de la société de consommation.

Car Illian, par son art, tue tout ce qui fait le charme de la ville de Solidor : les oiseaux exotiques qui pépient lorsque le jeune homme déambule dans les ruelles de la ville se taisent au fur et à mesure qu'il exécute ses magnifiques répliques en bois sculpté. Son art, tout dévoué à glorifier la nature, finit par la tuer petit à petit. Et Illian, trop absorbé, ne s'en rend pas compte. Il finit par comprendre que les modes sont éphémères et n'ont aucune valeur intrinsèque. La nature ne fait qu'en souffrir. Heureusement, celle-ci peut se révéler aux yeux de ceux capables de la voir. Et les élus sont peu nombreux, tant chacun dans cette ville semble aux prises avec l'avidité.

Le dessin de Gaëlle Hersent sublime le récit toujours inspiré de Hubert, avec une belle palette de couleurs. Tout est douceur et subtilité dans cette fable douce-amère. Je découvre tardivement ce premier tome avec un grand plaisir.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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C'est un livre superbe, la beauté de la couverture se prolongeant dans le graphisme intérieur dont on peut se délecter grâce au grand format. On est entre la bande dessinée et le conte, les phylactères alternant avec des textes narratifs et l'histoire se déroulant à une époque ancienne indéterminée (la Renaissance ?).

On s'attache vite à Illian l'apprenti boiseleur et ses magnifiques sculptures d'oiseaux. le rythme est assez lent et il ne se passe pas grand chose dans le petit village de Solidor, le monde d'Illian tournant autour de son ignoble maître Koppel et sa jolie mais inaccessible fille Flora.

Passionné par les volatiles, le jeune homme se désole de voir que "son don avait chassé les oiseaux de la ville". En effet, les habitants libèrent leurs oiseaux au fur et à mesure qu'ils achètent les créations du jeune homme. Mais ceux-ci ne sont-ils pas mieux relâchés dans la campagne qu'en cage? Par contre j'ai trouvé pertinente la réflexion sur les effets de mode qui rendent les objets si éphémères. L'album se clôt tandis qu'Illian est à l'aube d'une nouvelle vie.
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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Merci pour ce très bel album
des Éditions du Soleil .
Avec le regretté Hubert au scénario:
on part déjà avec un a priori favorable,
qui se vérifie vite.
Ce conte réveille notre âme d'enfant.
Cette histoire nous fait pousser des ailes
pour rejoindre le pays des oiseaux.
Les dessins rendent hommage
à leur grâce , leurs couleurs et si, si,
on entend même leurs chants..

Un patron qui exploite les talents
de son apprenti et s'enrichit à ses dépens.
les phénomènes de mode et
de folles consommations y sont traités
avec la dérision qu'ils méritent .
Imiter la nature, la remplacer ?
Les chants d'oiseaux font battre
Le coeur du jeune Illian
qui ne peut vivre que parmi eux...
A suivre.
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