AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,24

sur 205 notes
5
35 avis
4
28 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les Mains d'Illian est le premier tome de la série le Boiseleur écrit par Hubert et illustré et colorisé par Gaëlle Hersent.
L'ouvrage commence tel un conte : « En ces temps fort lointains habitait dans la ville de Solidor un jeune apprenti sculpteur du nom d'Illian. » et relate en effet l'histoire du jeune Illian.
En raison de l'aspect ingrat des volatiles locaux, les oiseaux qu'on trouvait à Solidor appartenant tous à la famille des griselottes, espèce endémique au plumage terne, et de plus, pratiquement aphones, ses habitants avaient développé une vraie passion pour les oiseaux exotiques et chaque maison se devait de comporter au moins une cage avec au moins un oiseau.
La fabrication de ces cages est assurée dans l'atelier de Maître Koppel. Mais bientôt c'est son apprenti qui apporte un surcroît de prospérité à son échoppe tant son talent et son habileté sont grands et le maître, tel Harpagon préfère compter ses pièces d'or , délégant à Illian la majorité des tâches de sculpture.
Écouter les oiseaux avait toujours été le bonheur et le réconfort d'Illian. Son patron étant très pingre, il ne gagnait que le gîte et le couvert en échange de son travail, aussi ne craignait-il pas de s'en acheter un. À défaut d'un vrai, ayant trouvé un rebut de bois tendre dans un coin de l'atelier, il décide de profiter de courts répits pour sculpter un petit rossignol. Surpris dans sa réalisation par son maître, il échappe à la colère de ce dernier grâce à l'arrivée de sa fille Flora qui s'extasie devant l'oiseau et à qui il lui ordonne de le donner. Cette dernière création de l'apprenti va contribuer à enrichir son maître, mais également engendrer des changements et des incidences sur la vie de la cité et celle d'Illian.
La couverture de cet album est à elle seule une oeuvre d'art tant elle est luxueuse.
Quand j'ai ouvert les premières pages, je me suis replongée en enfance pour mon plus grand bonheur. J'ai tout de suite été emportée dans un autre temps, dans un monde à part, tant par le récit que par les illustrations superbement colorées.
Cette aventure imaginaire, très distrayante réussit magistralement à mettre en opposition différentes valeurs.
Elle excelle à mettre en avant la beauté, la nature, l'art, l'innocence, la passion, les confrontant à la vanité, l'apparence ou l'excentricité.
Bien que ce roman graphique soit sensé se situer dans « des temps lointains », le matérialisme, les phénomènes de mode éphémères, les relations patron-employé, les inégalités sociales et la société de consommation dans toute sa splendeur, tous les thèmes qui y sont évoqués sont on ne peut plus d'actualité !
J'ai trouvé magnifique et très imaginatif ce titre de Boiseleur, contraction entre le bois et l'oiseleur.
Côté graphique, je suis vraiment admirative du travail de Gaëlle Hersent. Son trait réussit parfaitement à mettre en valeur les textes poétiques de Hubert. La mise en page est variée et toutes les pleine-pages, notamment celles représentant les rues sont absolument superbes, richement détaillées et les couleurs dans les tons cuivrés tout en douceur, en adéquation avec l'esprit du récit.
J'ai été émerveillée par cette magnifique double page quasi centrale où les oiseaux sculptés flamboyants, comme réels, prêts à s'envoler, côtoient les pièces d'or et une bourse pleine, mettant en scène l'art unique d'Illian parvenant à donner l'impression de vie à ses oiseaux et la rapacité de son maître.
Le Boiseleur, avec ce premier tome intitulé Les Mains d'Illian est une fable écologique imprégnée de poésie et aussi un conte social, sociétal qui porte en lui une force émotionnelle et philosophique puissante. Il m'a absolument conquise et ravie.
Que Babelio et Les éditions Soleil soient ici remerciés pour ce cadeau somptueux, cadeau accompagné du Tome 2 que je prends en main aussitôt...
Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          955
"Que restera-t-il sur la terre
Pour les enfants des temps nouveaux
C'est devenu un vrai mystère
Restera-t-il un chant d'oiseau?" Jean Ferrat.


Dans la presqu'île de Solidor, les habitants aimaient avoir un oiseau en cage, rien que pour égayer leur vie, "chaque bâtisse recelait alors au moins un trésor en son sein. Une petite boule de plumes colorées habitée d'un chant cristallin."


"Les mélodies complexes des oiseaux sélectionnés pour leurs chants, rivalisant de virtuosité, se mélangeaient aux accents plus rustiques choisies plutôt pour la beauté de leur ramage."
Seul, le jeune Illian n'avait pas assez d'argent pour en acheter un. L'apprenti fabriquait des cages, pour Maître Koppel.


Alors, il sculpta un oiseau dans un morceau de bois, un rebut.
"Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau,
D'aller plus haut oh oh oh."
Cet oiseau magnifique fut offert à Flora, la fille de son Maître, dont il était amoureux. Et la ville devint un enfer, plus personne ne voulut d'oiseaux en cage..


"Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux!"
Mais, tous désirèrent les oiseaux sculptés!
Ils ne risquaient pas de mourir, plus besoin d'acheter des graines...


Hélas, la mode des oiseaux passa, alors les gens les remplacèrent par celle des sauriens: lézards, geckos, iguanes et crocodiles qu'on promenait à travers la ville... L'âme d'Illian en fut meurtrie.


"Pour faire le portrait d'un oiseau
Peindre d'abord une cage
avec une porte ouverte
Peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiseau." Jacques Prévert, Paroles.

Merci à Babelio et aux éditions Métamorphose.
Commenter  J’apprécie          9410
La ville de Solidor, bâtie à l'extrémité d'une presqu'île et séparée du reste du monde par de hautes montagnes, vit isolée. Si la campagne environnante recèle d'espèces particulières, les oiseaux, quant à eux, sont pour la plupart aphones. Aussi, les habitants se sont-ils tous passionnés par toutes sortes d'oiseaux exotiques, qu'ils font venir de partout, dont les chants résonnent dans toutes les rues mais aussi dans toutes les maisons. Un véritable éblouissement de couleurs et de mélodies... Illian est un jeune apprenti qui travaille pour Maître Koppel, illustre fabricant de cages à oiseaux. Pourtant passionné par tous ces volatiles, le jeune homme ne peut malheureusement pas en posséder, son maître ne lui payant que le gîte et le couvert en échange de son travail, même si les magnifiques cages aux sculptures fines se vendent très bien. Alors que, le soir venu, Koppel compte la recette du jour, Illian, lui, apporte la dernière touche à un petit rossignol qu'il a sculpté dans un rebut de bois tendre, à défaut d'avoir un oiseau vivant. Malheureusement, Koppel le surprend et le traite de voleur. Mais lorsque Flora, sa fille, dont Illian est secrètement amoureux, est émerveillée par l'oiseau sculpté, le maître lui demande de sculpter d'autres rossignols, d'autant que les commandes affluent...

Ce conte nous emmène à Solidor, il y a fort longtemps, une petite ville atypique peuplée de milliers d'oiseaux exotiques qui font le bonheur de tous ses habitants. En particulier Illian qui, à force de les admirer, finira par sculpter un rossignol plus vrai que nature. Malheureusement, sans se douter des conséquences, à ses yeux désastreuses, que cela va entraîner. Bien que situé en des temps fort lointains, ce conte aborde, étonnamment, des thèmes très actuels tels que les effets de mode, l'exploitation, la consommation de masse, le matérialisme... Les personnages, travaillés et fouillés, sont magnifiquement dépeints. Qu'il s'agisse de Kopper, un artisan manipulateur et profiteur, d'Illian, jeune apprenti exploité pour qui l'on éprouve, dès les premières pages, une infinie tendresse, de par sa sensibilité et son empathie, Flora, une jeune femme timide qui n'ose tenir tête à son père, ou encore les oiseaux, véritables personnages à part entière. Il se dégage de cet album une véritable délicatesse, une certaine poésie, une harmonie éclatante et une profonde humanité. Les dialogues, intelligents, laissent place, parfois, à des silences lourds de sens. Graphiquement, Gaëlle Hersent fait montre d'un travail original et vivant, empreint de poésie et de liberté. Sans ambages, ses planches sont de toute beauté, des visages très expressifs aux pleines pages époustouflantes.
Une fable profonde, intemporelle et bouleversante...
Commenter  J’apprécie          540
Lorsque j'ai ouvert le colis offert par les éditions Soleil et Babelio, j'ai eu l'impression de recevoir un bijou tellement les deux albums sont beaux. Avant même de les ouvrir, et de me plonger dans cet univers très prometteur,j'ai eu la chance d'avoir entre les mains deux merveilleux albums aux couvertures soignées, ciselées, mais cela n'était que le début, je n'ai pas été déçue par la suite.
Je vais ici parler du premier album.
Dès la première page, je suis tombée amoureuse des dessins, les détails sont d'une grande finesse, on entre dans l'atmosphère de l'atelier immédiatement. Et puis il y a Illian,le jeune artiste, et puis il y a Solidor, la ville dans la presqu'île, et tout est beau, enchanteresque. À chaque page, on est admiratif devant les dessins, les couleurs, les traits minutieux, le sens du détail. Les pleines pages sont de toute beauté.
L'histoire quant à elle, est un conte qui mêle la beauté, la générosité de Illian l'apprenti à la cruauté du maître. L'exploitation, le capitalisme, le matérialisme côtoient la nature, le chant des oiseaux pendant un temps puis le mal prend le dessus et c'est le coeur lourd que Illian fait le choix de quitter Solidor qui ne ressemble plus à ce qui en faisait son charme et sa douceur de vie.
Ce conte m'est allé droit au coeur tant par le graphisme que par le message qu'il véhicule.
Je suis enchantée, complètement séduite. Un très grand merci aux éditions Soleil et à Babelio pour ce somptueux cadeau.
Commenter  J’apprécie          363
C'est exactement le genre de B.D qu'il me fallait en ce moment. Délicatesse et poésie sont ici les maîtres mots. Et ça fait un bien fou de s'immerger dans ce récit enchanteur. J'ai adoré le scénario imaginé par Hubert qui, décidément, excelle dans le registre du conte. L'histoire est d'une grande fraîcheur, très subtile tout en étant assez profonde. Les personnages sont de superbes archétypes tout droit sortis des contes. le scénario est très bien servi par un dessin en adéquation totale avec le sujet.

Je suis totalement émerveillée par ce 1er volet et je vais me précipiter sur le second tome. Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Soleil pour le superbe cadeau qu'ils m'ont fait en me proposant cette masse critique privilégiée.
Commenter  J’apprécie          300
Il y a fort longtemps, dans la ville de Solidor vivait Illian, un jeune apprenti sculpteur, sous la férule de Maître Koppel qui l'exploite en exigeant qu'il sculpte des cages pour les notables de la ville. Il y a beaucoup d'oiseaux aux belles couleurs à Solidor, où résonnent des chants pour le grand plaisir de tous.

Chaque année, Maître Koppel offre à sa fille, Flora, pour son anniversaire une nouvelle cage pour accueillir un nouveau compagnon. Illian n'a pas les moyens de s'offrir un oiseau alors il décide d'en sculpter un avec des chutes de bois inutilisées. Mais notre négrier de service se met illico en colère, le traitant de voleur, avec tout ce qu'il fait pour lui dit-il !

Mais la jeune fille surgit et s'extasie devant la sculpture… Et le père va s'en attribuer l'idée et Illian devient sculpteur d'oiseaux pour les riches habitants de la ville. Mais que se passe-t-il quand les sculptures remplacent les oiseaux vivants ? et plus tard d'autres animaux ?

Hubert nous propose un magnifique conte philosophique plein de poésie sur la vie, la beauté, les conséquences lorsque les êtres vivants disparaissent quand il est plus simple de « chosifier » : les oiseaux disparaissent, les belles couleurs, les chants avec eux et la ville, comme la vie deviennent ternes, tristes… Ramage et plumage dirait Jean de la Fontaine…. Que se passe-t-il quand on risque de perdre son âme en voulant s'approprier la beauté de l'autre ?

Le scenario que nous propose Hubert est très intéressant, mais il ne s'agit pas seulement de raconter une histoire, il s'agit d'une leçon de vie, et les dessins de Gaëlle Hersent sont absolument magnifiques, avec le sens du détail, la précision avec laquelle elle exprime les émotions de son héros Illian et de la belle Flora, tout comme la méchanceté de Maître Koppel… je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux enluminures de Moyen-âge et au soin que les artistes mettaient pour rendre hommage à la beauté, à l'art en général.

J'ai vraiment tellement aimé cette BD, lue sur ma tablette, que je vais m'offrir ce bel ouvrage, (c'est une très belle idée de cadeau !) et lire la suite bien sûr !

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Delcourt BD qui m'ont permis de découvrir cette BD et ce duo d'auteurs bourrés de talent.

#Leboiseleur #NetGalleyFrance

Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          270
L'histoire se déroule dans la ville imaginaire de Solidor. Illian, jeune apprenti sculpteur, a véritablement un don pour travailler le bois. Il est en apprentissage chez maître Koppel, un homme pingre qui l'exploite.

Dans la ville, le marché aux oiseaux exotiques est incomparable : « (...) dans la ville elle-même, l'oreille était éveillée à chaque pas par mille trilles différents, mille roucoulements et arpèges. En effet, peut-être en raison de l'aspect ingrat des volatiles locaux, les habitants de Solidor avaient développé une vraie passion pour les oiseaux exotiques, et chaque maison se devait de comporter au moins une cage, avec au moins un oiseau. On les faisait venir de partout, et le grand marché de Solidor était justement célèbre pour le choix incomparable qu'offraient ses oiselleries. C'était un éblouissement de couleurs et de sons au milieu des cris des vendeurs qui cherchaient à capter l'attention du chaland. On y trouvait des rossignols, des alouettes lulu et des chardonnerets, toutes sortes de canaris et de perruches, des évêques de Brisson et des cardinaux, des grives musiciennes et des oiseaux moqueurs connus pour imiter les autres oiseaux, et mille autres encore. »

Émerveillé par les chants des oiseaux, Illian, qui passe ses journées à fabriquer des cages, se désole de ne pas avoir assez d'argent pour avoir un oiseau à lui. Il décide alors d'en sculpter un en bois. Mais ce geste, en apparence anodin, va considérablement transformer l'ambiance de la ville.

Il y a aussi Flora, douce et réservée, fille de maître Koppel. Mais Illian ne sait que penser. Pourquoi une fille de sa condition s'intéresserait à lui ?

Ce joli récit poétique a l'allure d'un conte. Je ne connaissais pas l'illustratrice Gaëlle Hersent. J'ai énormément aimé ses dessins qui plongent le lecteur dans une époque passée, à cheval entre le Moyen Âge et la Renaissance (d'après les décors et les habits des personnages). L'architecture et les paysages m'ont fait penser à l'Espagne médiévale. On ne peut qu'aimer le personnage d'Illian, un jeune garçon doux et rêveur. On retrouve la sensibilité D Hubert dans cette oeuvre.

La suite dans le second tome...
Commenter  J’apprécie          212
Magnifique.
C'est un conte poétique, servi par un graphisme léger et doux, il est question d'oiseaux, de leur chant, de leur ramage, de sculpture et cette beauté bucolique sert des thèmes plus profonds, l'influence de l'art sur la culture d'une société, les modes et l'exploitation dans le travail. Avec des personnages touchants, un méchant exploiteur digne de la marâtre de Cendrillon, un style d'écriture à la Charles Perrault ou des frères Grimm, on est émerveillé, parfois bouleversé. Encore un coup de maître de Hubert, parfaitement servi par le graphisme en totale harmonie.
Commenter  J’apprécie          210
Comment résister au charme du Boiseulleur !? C'est un conte intemporel et de partout qui parle de l'amour de la vie et de la création mais aussi de l'exploitation, du consumérisme qui mortifie l'essentiel. le jeune Lillian est l'apprenti d'un odieux personnage qui n'a d'yeux que pour son compte en banque ,et il est vrai,un peu aussi pour sa fille. Lillian sculpte le bois avec une passion qui n'a d'égale que celle qu'il nourrit pour les oiseaux. Pourtant, son talent va l'amener malgré lui à commettre ce qu'il craint être irréparable. La fin est cependant riche d'espoir et de promesse d'amour et de vie...
Malheureusement, en cherchant le tome 2 j'ai découvert que le scénariste Hubert s'était lui aussi envolé vers d'autres cieux....le graphisme d'Hersent est tout simplement magnifique ! Je reste sous le charme de cette lecture et des merveilleuses images qu'elle a gravée en moi... peut-être aussi du chant du rossignol !
Commenter  J’apprécie          202
Dans la ville de Solidor, Ilian est apprenti sculpteur chez Maître Koppel. Il s'occupe de l'intégralité des commandes de cages de l'atelier, dans cette ville où les oiseaux exotiques sont en abondance. Il aimerait bien posséder un oiseau comme tant d'autres mais il ne possède rien alors il commence à sculpter un oiseau dans un morceau de bois...
J'avais beaucoup aimé Joe la Pirate alors quand on m'a proposé le boiseleur de Hubert, je n'ai pas hésité et j'ai eu raison. le graphisme de Gaelle Hersent est magnifique : les oiseaux très colorés, les cages sont jolies et rendent moins difficile à voir l'emprisonnement des oiseaux. L'histoire est racontée comme un conte, une ville imaginaire, l'équivalent de la belle-mère acariatre (en homme), un peu d'amour et une belle fin. Tout oppose le jeune Ilian de son maître, le jeune homme donne tout ce qu'il peut grâce à son adresse d'artiste au contraire de son patron qui agit comme un véritable despote. Cette histoire pourrait se suffire à elle-même, je suis curieuse de savoir ce que peut donner le second tome.
Merci à Babelio et aux éditions Soleil pour ces très belles bandes dessinées.
Commenter  J’apprécie          190




Lecteurs (313) Voir plus



Quiz Voir plus

Peau d'Homme

Comment s'appelle le personnage principal ?

Govanni
Bianca
Angelo
Lorenzo

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Peau d'Homme de HubertCréer un quiz sur ce livre

{* *}