Le dernier jour d'un condamné

très beau roman

Des frissons. C'est ce que j'ai pu ressentir à chaque pages .
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été aussi surpris par un livre (et je mis attendait à la simple vu du nom de l'auteur !).Dans ce livre ou plutôt dans ce chef d'oeuvre ,surnom qu'il mérite et qu'il est ! Je ne m'attendais point à ce qu'on creuse aussi loin sur des questions existentielle qui d'habitude, ne nous viennent pas à l'esprit quand on pense au sujet qui fit polémique et qui continue encore de déchaîné les foule. Je pense qu'on ne peut qu'aimer ce livre car ne pas l'aimer serait un grand manque d'empathie auprès d'être vivant étant destiné à subir l'une des plus grandes atrocités qu'il soit : la peine de mort, et dans le cas présent, la décapitation ... Malgré tout les apreori que je pouvais ressentir vis à vis de ce livre, j'en reste encore sous le choc, choc d'une histoire aussi émouvante qu'angoissante .Pour finir cette critique en tout simplicité, j'ai trouvé cette oeuvre époustouflante et je la recommande pour tout le monde (petit ou grand), c'est un livre à lire une fois dans sa vie .

Comment décrire ces semaines, ces jours, ces heures, ces dernières minutes de vie… Victor Hugo nous témoigne d'un passage bien sombre de notre histoire qui n'a été aboli en 1981.
À travers ces quelques lignes nous ressentons toutes les émotions du condamné, sa manière de voir les choses même les plus insignifiantes, son attachement à la vie, son introspection.
En même temps que la mort, c'est aussi la liberté qui est mise en exergue… À lire absolument

Comme vous, comme moi, cet homme a fait un constat glaçant : il va mourir. Cette idée qui n'est qu'une vague pensée pour nous se concrétise pour lui. Nous n'aimerions pas être à la place de ce "misérable" mais nombreux sont les passages que j'ai noté précieusement tant ils sont puissants et nous font imaginer le terrible de destin que cela peut être de terminer sa vie en ne faisant rien d'autre que d'attendre le couperet qui aura raison de notre cou.
Mais finalement, comme lui qui n'a pas vu la nuit tomber le jour de son exécution, allons-nous vraiment voir le soleil de demain se lever ?
"Les hommes sont tous condamnés à mort avec des sursis indéfinis." "Qu'est-ce que la douleur physique près de la douleur morale !"
Hugo nous délivre ainsi une véritable critique de cette sentence impitoyable qui devient même pour les badauds du dix-neuvième siècle un spectacle macabre divertissant.

Pauvre homme.
Voilà ce qui m'est venu à l'esprit après avoir achevé ma lecture.
Jamais. Jamais nous ne nous sommes mis à la place d'un condamné aussi bien que dans le texte de Victor Hugo. Tous les détails sont présents. Ce livre m'a déchiré le coeur tellement il est puissant. Chaque mot a été choisi avec soin pour que le lecteur puisse ressentir ce que ressent le condamné lors de son dernier jour. C'est un réel chef d'oeuvre et un coup de coeur pour ma part ; j'en ai pleuré pendant de longues minutes...

Un des sommets de la prose hugolienne, une charge puissante et crue contre un principe déshumanisant et digne de la "barbarie".

Comment se mettre à la place d'un condamné à mort? avoir de la compassion pour lui? pour ces proches? et même pour ces bourreaux ? Peu importent les fautes qui lui sont reprochées.. Un classique qui nous rappelle que peu importe les différences, nous sommes et resterons égaux face à cette dernière épreuve qu'il nous restera à affronter, la mort.

A mon sens, l'un des plus beaux textes de la littérature française. Hugo a l'art de nous faire entrer dans la tête de ce condamné, et on en ressent toutes les peurs et les angoisses. La perspective de la mort imminente est terrifiante. le texte est poignant, sa lecture de l'ordre du traumatisme.

Dans les années 1820, un condamné à mort attend dans sa cellule l'heure de son exécution. Jour après jour, il écrit dans son journal pour combler l'attente et l'angoisse, nous faisant ainsi vivre toutes les étapes de son martyre.

Un magnifique plaidoyer contre la peine de mort. On ne sait jamais pour quel crime le héros a été condamné, car, pour Victor Hugo, nul ne mérite un tel châtiment, quels qu'aient été ses actes. L'auteur ne nous épargne rien des différents pensées et sentiments qui traversent le prisonnier à mesure que l'heure de sa mort approche, jouant sur l'identification du lecteur et son empathie pour lui faire prendre conscience de l'horreur de cette pratique barbare que l'on appelait (ou appelle encore) justice.