C’est ça aussi la campagne : tu éternues dans un coin et il y en a tout de suite deux cents qui se penchent à la fenêtre pour crier "à tes souhaits".
L’oisiveté est mère de tous les vices, c’est bien connu. Mais le plus grave, c’est qu’elle laisse du temps pour ressasser.
À nous la belle vie. La route allait grimper vers les sommets de la réussite, nos rêves étaient en passe de se réaliser ! Mais dans le conte de fées que nous croyions vivre, nous n'avions pas prévu la vilaine sorcière qui jette des sorts
C'est au moment où on pense que l'averse s'éloigne que l'orage redouble.
Comme toujours, à l'excitation et à l'euphorie succède une sorte de malaise indéfinissable. Une boule dans la gorge, une envie de faire mal, un sanglot avorté.
C'était peut-être ça la bonne vie : se la couler douce à l'écart du tumulte, oubliés mais tranquilles.
Loin de la maison la vie était pleine de dangers, farcie d'embûches que nous ne saurions éviter.
Dans notre village il y a ceux qui jouent au football et puis ceux qui s'adonnent à la castagne. C'est une activité sportive comme une autre, qui se pratique depuis des siècles. Que voulez-vous, ça nous défoule. C'est un jeu qui a ses règles, même si elles ne figurent dans aucun manuel.
On ne revient pas en arrière. Pas la peine de se lamenter sur son sort...
La fraise, mes bonshommes, ça se déguste ! Avec du vin ou de la crème fraîche, ou même nature avec un peu de sucre. Chacun ses goûts, mais de grâce ne vous comportez pas comme des sagouins ! À bâfrer comme vous le faites, vous vous gâchez le plaisir.