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3,7

sur 453 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un livre complètement déprimant ! j'avais pourtant lu l'avertissement de myriampele dans sa critique mais j'ai persévéré dans la lecture, pensant que cela ne pouvait pas être aussi noir.
Bref, les personnages de ce livre semblent être un échantillon de tout ce que l'Amérique compte de dépravés, de tordus, de drogués et de déprimés, sans compter les traumatisés d'une guerre, du racisme et autres abus sexuels. Ne sont oubliés que les indiens dans cette histoire et je me suis demandé pourquoi ? La description minutieuse de chaque personnage va crescendo dans l'horreur et vers la fin, cela devient insoutenable, j'ai même sauté quelques pages. Je me demande pourquoi écrire de tels livres, à quoi cela set-il ? Témoignage froid et désabusé ? Constat d'impuissance ? Je ne sais ! Faites vous votre propre avis en le lisant.
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Nous sommes en 2000 le jour de Thanksgiving. Des amis sont réunis autour de Sean, des gens qui se connaissent plus ou moins, voire pas du tout. Pendant tout le repas, notre attention se porte sur chacun des personnages.. le lecteur virevolte autour de ces gens, de leur souvenirs surtout car c'est surtout le moment de faire le bilan sur leurs vies. Ils vont tous plutôt mal, ont raté leur vie amoureuse ou ont vécu des traumastimes. Entre chaque chapitre, Dieu raconte comment il fera mourir chacun d'entre eux.

Drôle d'idée que de faire parler Dieu pour dérouler la vie des personnages jusqu'au bout mais c'est ce qui m'a le plus intéressée dans ce roman. Parce que le reste est vraiment très long et on finit par s'ennuyer. J'ai cependant aimé des réflexions qui émaillent les pages, comme celles de ce père qui s'inquiète encore pour sa fille de soixante ans, l'histoire d'Aron qui vécut en Afrique du Sud et qui s'enfonce confortablement dans cette vie où les noirs sont les esclaves des blancs. Je déconseille fortement ce roman aux amoureux des oiseaux car une scène de torture de moineau est assez abominable.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Dieu est le narrateur de ce roman. Cette originalité est un petit plaisir, tout comme le style de l'auteur.
On retrouve des personnages d'oeuvres antérieures (Sean et Rachel de la Virevolte).

On sent beaucoup d'affection chez l'auteur dans la manière de décrire les personnages.
MAiS comme chaque convive (12 en tout) a connu un ou deux drames dans sa vie et comme ce repas est l'occasion pour eux d'y revenir, le roman devient une accumulation d'événements terribles : mort d'un parent ou d'un enfant, viol, exil, déracinement, maladie, divorce, abandon, prostitution... Cela crée un ensemble vraiment lourd et cela, d'autant plus que à la fin de chaque chapitre, Dieu raconte comment mourra chacun des personnages.
Que c'est lourd !! Et c'est dommage car il y a toujours le style de Nancy Huston très agréable et ses personnages qu'elle sait rendre si attachants et si intéressants car jamais lisses.
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De manière générale, je n'ai pas aimé l'intrigue. Je la trouve très lente et ennuyante. La cruauté est donné sans équivoque (on s'en doutait bien vu le titre).
Par contre, le message de Nancy Huston est intéressant : on voit le résultat d'une écriture masculine selon les convictions de l'écrivain. Pourtant, cette idée-là m'a bien vite quittée et ça n'a pas relevé mon intérêt. Pourtant, je m'étais imprégnée de l'écriture de l'auteur avant de commencer à lire ce livre, pensant qu'il fallait connaître ses jalons pour comprendre.
J'ai également essayé de mettre en parallèle ce livre avec Instruments des ténèbres pour trouver un filon qui m'aiderait à aimer Dolce Agonia... mais sans succès.
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A déconseiller aux personnes d'un certain âge dont je suis. "Dolce agonia" m'a plombé le moral ; tous ces vieux au terme de leur vie, mécontents, aigris, rancuniers... de surcroît, Dieu qui intervient, décrit la façon dont ils vont mourir et ça fait frémir. Mais c'est bien fait.
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J'aurais bien pris un peu de dolce dans mon agonie.


Taillons dans le vif. Au terme de ma lecture, il ne me reste qu'une impression de sordide, de vie qui ne vaut pas la peine d'être vécue et aussi la conviction que je suis une petite chanceuse dans l'existence - ou une indécrottable Candide - comparée à l'échantillon d'âmes pouilleuses en déroute qui se trouvent réunies autour de la table de Thanksgiving. Ohohoho ! la grosse ironie. Enfin, que je ne m'avance pas, je sais pas ce qui m'attend au détour de mes années à venir. Apparemment, c'est du lourd.

Qu'est-ce qui m'a tant déplu dans cette belle écriture ? Le surplus. Quand ils sont tous sortis de table, c'est moi qui n'en pouvais plus. Tout le monde aura droit à son lot de malheurs jusqu'à l'excès. On croirait que c'est un concours entre, pêle-mêle, les rescapés de Tchernobyl, les violeurs, les violés, les cancéreux, les adultères, les incestueux, les bourreaux d'animaux, les drogués, les alcoolos… J'en oublie sûrement. Ce doit être Alzheimer, aussi dans le roman.
La vieillesse ce naufrage, la jeunesse cette décadence. Les mauvais et les "pas de chance" ! Ils sont tous là, tous aussi pompeux les uns que les autres, en train de se la donner vautrés dans leur pathos ; les quelques moments de lumière sont comme une bonne louche de crème rancie dans un café foireux.

Et Dieu, parlons en de Dieu. Dieu est sans envergure. Il m'a déçue. Je veux bien que le Démiurge soit le chat dans la souricière, mais dans ce livre Il n'a rien d'un grand orchestrateur, faisant de la méchanceté banale son pain quotidien et incarnant avec petitesse le rôle de grande faucheuse. Je ne sais même pas pourquoi Il était présent ce soir d'automne. Il n'apporte rien, il y a suffisamment de sel au repas sans Lui. Pourquoi cette misère-là quand Il a tout un univers à torturer ? M'enfin, l'Associé du diable m'avait bien prévenu que c'était un farceur, voyeur, sadique et refoulé. Voir la magnifique tirade d'Al Pacino à ce sujet. Merci, Mr. Hackford.

Bon…

Le bilan ? Zéro affinités avec l'auteur que je pensais aimer. Je me suis trompée et ce n'est pas une expérience qui sera renouvelée.

Punaise. Quand j'appartiendrai au passé, quels qu'est été mes hauts, mes bas, faites que je ne laisse pas un tel bordel obscène et misérable témoigner de moi.


Amen.
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Difficile à lire par épisode car on change de personnage souvent, beaucoup de description.
Il faut que je le relise
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