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Mia se réfugie un été chez sa mère pour fuir son mari et surtout sa relation avec une femme plus jeune. Une femme confronté à un tournant de sa vie et aux sentiments que l'on rencontre à tous les âges...

C'est un livre nos du temps, une histoire très actuelle racontée avec beaucoup de brio. Une iliade des sentiments, un voyage au coeur d'une assemblée de femmes.
Chaque portrait est juste, chaque femme est vibrante de réalité, le roman est merveilleux...

C'est un livre qui m'a fait grandir dans ma tête et dans mon coeur.
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Récit entremêlant plusieurs intrigues autour de femmes d'âge différent (la sexagénaire Mia, la jeune mère de famille Lola, un groupe d'adolescentes, la mère de Mia et ses amies en maison de retraite), « Un été sans les hommes » se révèle d'un accès difficile et d'une lecture parfois ardue.

Cette difficulté ne provient pas du style ou du vocabulaire, mais plutôt de l'immixtion, dans le récit, de considérations littéraires, philosophiques ou psychologiques, et d'un positionnement de plus en plus troublant du narrateur.

Une voix intelligente, originale, tout en finesse, celle de Siri Hustvedt, et un roman à conseiller aux lecteurs aguerris, qui ne seront pas rebutés par une progression non linéaire de l'intrigue ou par la perspective de suspendre la lecture pour analyser et approfondir certains commentaires.
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La cinquantaine passée, rien ne va plus dans la vie de Mia : son mari, Boris, a décidé de faire une pause pour vivre pleinement sa liaison avec une jeune française. Sous le choc, Mia perd les pédales. Après un court séjour en hôpital psychiatrique, elle part se réfugier auprès de sa mère dans le Minnesota. Loin de New York, elle se retrouve dans un univers exclusivement féminin, entre les amies octogénaires de sa mère et un groupe de jeunes adolescentes à qui elle enseigne la poésie. En partageant leur quotidien, Mia analyse sa propre vie de femme, d'adolescente et d'épouse. le temps d'un été, elle fait sa révolution intérieure. Chez Siri Hustvedt, les pauses sont toujours bienfaitrices - propices à la liberté et à l'introspection. En se plaçant du côté du féminin, elle signe une comédie alerte et délicate, résolument féministe !
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Une belle plume! HIstoire d'une femme au bord du gouffre! Une fois que son mari ait manifesté l'envie de faire une pause alors qu'ils ont trente ans de mariage, Mia pique une crise de dépression, mais qu'elle doit de temps en temps surmonter pour ne pas trop inquiéter son entourage. C'est aussi une occasion pour elle d'interroger sa vie, sa jeunesse, ses choix, ses fautes, et aussi ces chagrins...
Dans un langage poétique, Siri Hustvedt a su rendre attachante Mia, elle fait d'elle une amie intime qui nous partage ses remords, ses observations surtout lorsqu'elle revisite son passé à travers des jeunes qu'elle encadre en poésie, et lorsqu'elle lit déjà son futur à travers sa mère et ses amies qui subissent chacune les effets du troisième âge, aussi bien dans leurs causeries que dans leur souci du point de vue corporel! Belle écriture!
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Les passages essais m'ont déplu, mais les passages en délicatesse m'ont plu.
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Je ne connaissais pas les écrits de l'auteure. Donc c'est avec un oeil neuf que j'ai abordé le texte et il m'a plu. Très féminin et même féministe avec un peu d'humour acide quand elle dit que les femmes, malgré la supériorité de leurs talents verbaux, ne sont pas d'un nombre écrasant en littérature. En fait, elle dit le contraire mais on la comprend.
L'histoire dans son ensemble est assez commune. Après 30 ans de vie conjugale, le mari, Boris, décide de faire une Pause ! D'où grand choc pour sa femme, Mia, et même internement psy. Elle y va fort : crise psychotique appelée parfois bouffée délirante. En fait, elle est réellement folle mais pas pour longtemps. Suivie par son thérapeute, le Dr S., elle décide de revenir près de chez sa mère dans la prairie du Minnesota et nous avons droit à beaucoup de réflexions sur l'art de devenir vieux. La mère est dans un établissement pour personnes âgées et a cinq amies toutes veuves avec qui elle participe une fois par mois à un club de lecture où elles devaient lire Persuasion de Jane Austen. Mia les appelle les cinq cygnes, l'élite de Rolling Meadows. Pour s'occuper l'esprit, Mia crée une classe de poésie avec sept adolescentes et là, on s'immerge à fond dans les problèmes d'ados. L'une d'elle se fait harceler par les autres et Mia dénoue le noeud du problème en les faisant parler et écrire sur ce sujet – la catharsis du théâtre. Ce n'est pas la partie que j'ai préférée.
A la fin du livre, on revient sur les amies de la mère de Mia car l'une a Alzheimer et l'autre décède… Des problèmes du troisième âge qui lui fait se remémorer le haïku de Ron Padget : « Ce fut rapide / La vie, je veux dire. »
Une histoire d'amour trouvé, perdu et retrouvé. Un parallèle est fait avec sa propre histoire, très certainement. Il faudra que je lise d'autres ouvrages pour voir si elle parle d'autre chose ou si cela tourne toujours autour de la condition féminine.
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A la moitié du livre je décroche. L'histoire m'intéressait mais quel ennui. Il y des phrases étranges, interminables qui ne veulent rien dire.
Quelques réflexions agréables sur les femmes et la vie mais cela ne suffit pas, j'abandonne.
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Bonnes idées, sujet intéressant, bien mené, mais trop intellectuel pour moi. les références rencontrées ne me parlent pas et j'ai eu du mal à m'attacher à la lecture. J'ai eu l'impression de lire un mémoire de thèse ou de fin d'étude très original mais haut niveau intellectuel et sans doute les références à la vie américaine m'ont un peu perdues. Dommage mais je conseille d'essayer de le lire et j'attends d'autres critiques.
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j'ai découvert Siri Hustvedt avec ce roman dont le titre m'avait attiré.
très beau récit de rencontres féminines inter générationnelles
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Si "Un été sans les hommes",qui fut une première excursion dans l'univers de Siri Hustevdt ,ne m'a laissé qu'un sentiment mitigé , il m'a fallu poursuivre immédiatement dans cette découverte pour parvenir à me situer plus précisémment et mettre quelques mots sur une impression nébuleuse , indéfinie , à peine palpable .
Et si les préjugés ont la vie dure et ne se laissent pas déloger si facilement comme nous le démontre brillamment l'auteure , ils peuvent s'évanouir comme neige au soleil dès lors que le cerveau veuille bien s'assouplir .
Siri Hustvedt n'a rien d'aimable , ni dans ses interwiews , ni dans son écriture . Engoncée dans un intellectualisme que d'aucuns pourraient qualifier d'ostentatoire , et une hauteur de vue en apparence condescendante , le tout enveloppé dans une enveloppe charnelle effrayante de beauté froide , avouons que ça fait un fait" un peu beaucoup" pour une seule et même personne , dieu est injuste !
Alors , forte et faible de tous ses attributs , Siri Hustvedt s'affirme à travers l'écriture nourrie par de solides formations universitaires en littérature , neuroscience , psychanalyse , philosophie , des centres d'intérêts aussi pointus que l'art ,la philosophie de l'esthétique , l'histoire de la femme dans nos sociétés et tant encore .
Et quand elle se déploie miss Siri Hustvedt , ce n'est bien évidemment pas dans la facilité , la bien-pensance , et une forme enjôleuse ou pour le moins préhensible par un lectorat dès lors acquis .
La coquine d'ailleurs : avec ses titres trompe-l'oeil "Un été sans les hommes " , Un monde flamboyant" ...il y a fort à parier que certains ouvrages ont du se retrouver incongrûment dans un sac de plage et que , s'il est vrai que le livre n'a de vie que dans l'interaction avec son lecteur , celui-ci risque d'être voué à une mort prématuré . Avis aux amateurs donc : ne pas se fier à l'emballage ! Siri Hustvedt , non contente de brouiller les certitudes de son lecteur dans sa perception du monde , semble se jouer de celui-ci avant même de lui donner du fil à retordre !


Il aura fallu La grande librairie récemment avec à l'honneur le grand , l'incontournable , le sexy boy de la Littérature , le conteur inégalable , avec son grand retour à travers ce monument 4321 , j'ai nommé bien sûr le PAUL AUSTER, et pour l'occasion à ses côtés ce jour là , sa femme l'évanescente Siri Hustvedt qui vient de sortir un dernier essai , pour avoir envie de dépasser mes préjugés solidement ancrés je croyais .
Irritée par ce que je percevais comme un certain pédantisme , je fulminais derrière mon écran , épidermique face à cette poupée décidément trop belle pour se permettre autant de psychorigidité affiché , revendiqué (non mais laissez ça aux moches ) . Pas même un faux semblant et un sourire de blonde potiche qui nous la rendrait plus humaine . Et Paul Auster en admiration devant sa muse . Enfin que je pensais .

Au final je décidai un jour de me soumettre à la lecture de Siri Hustvedt . Consciente que celle-ci n'aurait rien de confortable avec ma position actuelle à son égard .

Avec Un été sans les hommes nous faisions la rencontre d'une femme plus très jeune en reconstruction psychique suite à "La pause " de son mari , vous savez celle que les hommes s'accordent lors du fameux passage du démon de midi ! Dit comme ça , sujet vu et revu jusqu'à devenir usé jusqu'à la moelle , ce serait plutôt répulsif , autant que le titre faussement racoleur et la couverture du livre , on aurait envie de vite passer son chemin .
A part que , loin d'une forme larmoyante romanesque dégoulinante ou arrimée à une psychologie féministe primaire et manichéenne , cet ouvrage se définirait plutôt comme un petit éclatement de lambeaux psychiques en train de chercher des outils pour retrouver son unité . Et le chemin est tout sauf convenu : Siri Hustvedt ne se départ pas d'une cérébralité un peu crispante par moment mais infiltrée pudiquement par une sensibilité masquée et désarmante .

Un monde flamboyant , et déjà les petites associations d'idées qui fusent à mon insu pour me conduire dans un univers que j'imagine " paillettes et rouge carmin "et d'entendre les rires de gorges de dindes , euh de femmes , femmes des années 80 jusqu'au bout des seins .
Mais je retrouve dans Un monde flamboyant le même flux de pensée que celui d'Un été sans les hommes et lus successivement , ils se mélangent un peu dans mon cerveau un peu embrumé . Peu importe , au contraire puisque ce n'est pas la trame romanesque qui dirige ma lecture la plupart du temps mais la houle de fond .
Là encore le personnage principal est une femme , artiste de l'ombre , qui tentera de démontrer que "l'art vit uniquement dans sa perception" à travers un subterfuge aussi ingénieux que machiavélique : dissimuler derrière trois artistes différents , trois hommes qui s'appropieront momentanément la paternité de ses oeuvres plastiques , afin d'étudier l'accueil de la presse , du public et du monde de l'art et inclure cette dernière partie à l'intérieur même de sa créativité , comme des prolongements de sa création . Et d'en tirer des conclusions bien plus subtiles qu'une seule démonstration féministe .
Afin de laisser toute subjectivité exclusive , Siri construit son roman à partir de témoignages de ces proches et de carnets intimes réunis à titre posthume par une journaliste qui tente de démêler le vrai du faux de ce jeu d'imposture . C'est donc une narration kaléidoscopique savamment orchestrée pour brouiller le lecteur pour mieux le ramener à s'interroger sur la vérité et les jeux de miroirs . Et par ce procédé ludique et teinté de perversité assumée , en multipliant les prismes , en jouant dangereusement avec les masques et la réalité , en transgressant les lois communément admises , en fracturant les frontières de genre , en vivant l'art dans la réalité et vice-versa , jalonnant son récit de références clés pour éclairer le lecteur (ou mieux l'obscurcir ) , mystificatrice dans la jouissance douloureuse , provocatrice , mise en abyme à travers cette panoplie de personnages insaisissables , se superposant les uns aux autres , réels ou imaginaires ou les deux à la fois , Siri Hustvedt propose une aventure intérieure unique , inconfortable , addictive , subversive , laissant son lecteur en flottement , le temps qu'il se ressaisisse pour porter un regard ouvert sur des contrées jusqu'alors ignorées .
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