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Le meilleur des mondes " d'Aldous Huxley (285p)
Ed. Pocket
Bonjour les fous de lectures.....
Pour une fois, je vous présente une relecture.
Le première tentative ayant été faite il y a des années et ayant été peu concluante, j'ai voulu voir si l'arrivée de la maturité et des cheveux blancs avaient changé mon opinion sur ce "Best-seller".
Il s'agit d'une dystopie ( dont je ne suis pas fan) écrite en 1932.
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le meilleur des mondes" met en scène un monde parfait où chaque individu appartient à une classe sociale bien définie dès sa conception, celle-ci traçant son avenir.
Bien que privés de liberté, ils sont contents de leur sort qu
i leur a été imposé dès leur plus jeune âge et vivent sans se remettre en question.
Chacun endosse le rôle qui lui a été déterminé
Bernard Marx, lui, est en quête de liberté.
Il parvient à aller dans une tribu de "sauvages" ou il rencontre John qui, lui, est né normalement loin de tout endoctrinement.
Bernard le ramène au centre où il tentera de le "civiliser".
Puni pour son audace et sa désobéissance, Bernard sera contrait à l'exil.
John, lui, tentera de libérer les citoyen de leur condition servile.
Echouant, il se suicidera.
La société idéale imaginée par Huxley est une caricature de plusieurs sociétés: la société de consommation, la Russie communiste, l'Allemagne nazie.
Il y décrit un monde conditionné pour produire une civilisation " zéro défaut"
Une société où la natalité serait entièrement sous le contrôle des scientifiques. Où l'organisation serait le résultat d'une production bien huilée, dont chaque constituant serait rigoureusement conforme à un cahier des charges initial.
Voici un monde dans lequel le hasard -la chance comme le mauvais sort- n'existeraient plus.
Un monde où la destinée de chacun est tracée d'avance.
Un monde où l'on est conditionné pour suivre cette destinée, et s'en satisfaire sans se poser davantage de questions.
Comme lors de ma première lecture, je referme ce livre avec un avis mitigée.
J'admire le côté visionnaire de l'auteur ( Ecrit en 1932, il fallait le faire)
MAIS que je déplore le style d'Huxley qui ne se révèle vraiment pas un grand écrivain.
C'est confus, décousu, ce qui rend la lecture poussive et impossible de ressentir une quelconque empathie pour les personnages décrits.
Oserais-je dire que je me suis ennuyée ?
Monsieur Huxley n'aura pas réussi à me captiver, même après un second essai.
Dommage car l'idée soulevée en son temps était géniale.