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sur 15848 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un des plus célèbres romans de science-fiction de la littérature.
Précurseur dans l'invention du Société où les être naissent in vitro, où les émotions ont disparu, remplacées par des sentiments pré-programmés. Tout est hiérarchisé, organisé et uniformisé sans aucune liberté. La technologie a pris le pas.
C'est un ouvrage incontestablement visionnaire et, lors de sa parution, les lecteurs ont du être passablement déroutés voire perturbés.
La mise en place est très intéressante mais la suite m'a moins captivé (sans que ce soit inintéressant).
Et je trouve l'écriture ou la traduction) un peu décousue ou surannée, enfin pas très entraînante.
Et puis, bien que hyper-visionnaire en 1931, le lecteur (moi) trouve le sujet un peu commun actuellement. Nous connaissons le clonage, les mères-porteuses ... .
Une lecture qu'il faut apprécier à l'aune de sa parution ce qui n'est pas si simple !


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j'avais essayé une première fois de le lire, et puis, il m'était tombé des mains. je m'y suis remise en format livre audio, et j'ai pu aller jusqu'au bout cette fois. évidemment, ce livre m'a marqué par la critique qu'il propose de la société et des processus par lequel l'être humain n'est plus conçu qu'à travers le prisme de son utilité sociale. en cela, c'est effectivement un roman nécessaire. en revanche, j'ai trouvé le style un peu daté, et je n'ai pas été très "happée" par cette lecture.
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Effroyable plus le temps passe plus notre monde ressemble à celui du livre.
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Il reste un sentiment de gâchis. Tout est réuni pour en faire un super bouquin - inutile de redire qu'Aldous Huxley a été plus que visionnaire sur bien des sujets - mais j'en ai trouvé la lecture laborieuse, tellement laborieuse. Et puis tous ces passages de l'oeuvre de Shakespeare ne m'ont rien apporté, voire même ont accentué le labeur de la lecture. Je n'ai pas réussi à m'identifier aux personnages (de quelque côté qu'ils soient), à peine ai-je ressenti un brin d'empathie pour les uns ou les autres, au détour d'une situation ou d'une conversation.

Malgré ça, il me restera très certainement des images assez précises de ce "brave new world". Et c'est finalement déjà pas mal.
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"Le meilleur des mondes " d'Aldous Huxley (285p)
Ed. Pocket
Bonjour les fous de lectures.....
Pour une fois, je vous présente une relecture.
Le première tentative ayant été faite il y a des années et ayant été peu concluante, j'ai voulu voir si l'arrivée de la maturité et des cheveux blancs avaient changé mon opinion sur ce "Best-seller".
Il s'agit d'une dystopie ( dont je ne suis pas fan) écrite en 1932.
" le meilleur des mondes" met en scène un monde parfait où chaque individu appartient à une classe sociale bien définie dès sa conception, celle-ci traçant son avenir.
Bien que privés de liberté, ils sont contents de leur sort qui leur a été imposé dès leur plus jeune âge et vivent sans se remettre en question.
Chacun endosse le rôle qui lui a été déterminé
Bernard Marx, lui, est en quête de liberté.
Il parvient à aller dans une tribu de "sauvages" ou il rencontre John qui, lui, est né normalement loin de tout endoctrinement.
Bernard le ramène au centre où il tentera de le "civiliser".
Puni pour son audace et sa désobéissance, Bernard sera contrait à l'exil.
John, lui, tentera de libérer les citoyen de leur condition servile.
Echouant, il se suicidera.
La société idéale imaginée par Huxley est une caricature de plusieurs sociétés: la société de consommation, la Russie communiste, l'Allemagne nazie.
Il y décrit un monde conditionné pour produire une civilisation " zéro défaut"
Une société où la natalité serait entièrement sous le contrôle des scientifiques. Où l'organisation serait le résultat d'une production bien huilée, dont chaque constituant serait rigoureusement conforme à un cahier des charges initial.
Voici un monde dans lequel le hasard -la chance comme le mauvais sort- n'existeraient plus.
Un monde où la destinée de chacun est tracée d'avance.
Un monde où l'on est conditionné pour suivre cette destinée, et s'en satisfaire sans se poser davantage de questions.
Comme lors de ma première lecture, je referme ce livre avec un avis mitigée.
J'admire le côté visionnaire de l'auteur ( Ecrit en 1932, il fallait le faire)
MAIS que je déplore le style d'Huxley qui ne se révèle vraiment pas un grand écrivain.
C'est confus, décousu, ce qui rend la lecture poussive et impossible de ressentir une quelconque empathie pour les personnages décrits.
Oserais-je dire que je me suis ennuyée ?
Monsieur Huxley n'aura pas réussi à me captiver, même après un second essai.
Dommage car l'idée soulevée en son temps était géniale.
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Cet incontournable manquait à ma bibliographie sur les dictatures cependant j'ai eu beaucoup de mal à adhérer. L'univers est fascinant mais riche en éléments nouveaux ainsi qu'en vocabulaire technico-scientifique qu'il faut intégrer, ce qui rend la lecture parfois laborieuse et freine l'envolée de l'imagination.
La scène d'ouverture, qui consiste en une visite du "Centre d'incubation et de conditionnement", est représentative de ce sentiment : on bute sur la technologie déployée et en même temps on se trouve choqué par le conditionnement de masse et l'encouragement à la consommation prônés par les dirigeants de cette société futuriste. le principe de la production en série de Ford est ici appliquée à la biologie afin de créer des groupes d'hommes et de femmes uniformes, "instruments majeurs de la stabilité sociale"... Cela fait froid dans le dos !

Dans ce monde asservi qui ne laisse aucune place à l'individualité (il faut "faire partie du corps social"), où tout est normé (déroulement de la journée, pseudo choix des loisirs...), où la notion de famille et même de couple est remplacée par la polygamie ("chacun appartient à tous les autres") et la conception artificielle, où réflexion et dépression sont court-circuitées par des doses régulières de "soma" et autre parfum/musique hypnotisantes, Bernard Shaw fait figure d'hérétique avec ses idées subversives. Déjà, il est petit pour un Alpha - sûrement une mauvaise manipulation au cours du développement de son embryon - et cela l'empêche d'avoir le plein respect de ses pairs. Et puis il n'adhère pas au fonctionnement de la société, ne réagit guère au conditionnement. Fuyant la foule et le bruit, il rêve de "marcher et causer" avec la belle Lenina, qui ne comprend rien à ces aspirations hors cadre. Alors il reste "misérablement isolé" car "si l'on est différent, il est fatal qu'on soit seul".

L'intrigue prend un nouveau tournant, bien plus captivant, avec l'arrivée de Bernard et Lenina à la Réserve, vestige (méprisé) de notre monde actuel. Dans cette communauté indienne, les "sauvages" se marient encore, "les enfants naissent encore". Parmi eux, Linda, quadragénaire autrefois abandonnée là, et qui, 25 ans plus tard, se souvient toujours des préceptes assénés !.. Et le fils naturel qu'elle a eu, John.
John est un personnage très touchant. Issu des deux mondes à la fois, il n'est accepté par aucun. Malgré ses efforts, il n'a jamais réussi à se faire intégrer chez les Indiens. Embarqué chez Bernard, il est traité comme une bête de foire. Pour autant, le jeune homme est le véritable insoumis de l'histoire. Tandis que sa mère noie son désoeuvrement dans l'oubli du soma, lui s'évertue (en vain) à bousculer les préjugés de ces gens formatés. Quant à Bernard, ses idées rebelles s'évanouissent dès lors qu'il faut passer à l'action.

Dans la dernière partie j'ai décroché à nouveau. Il s'agit d'un débat sur la science ("la science est un danger public") et sur tout ce que la "civilisation" a évincé au nom de la tranquillité d'esprit, notamment la religion ("N'est-ce pas une chose naturelle de sentir qu'il y a un Dieu?"). La fin part en cacahuète ("Succédané de Passion Violente. Une fois par mois, nous irriguons tout l'organisme avec un flot d'adrénaline") et John "le Sauvage" sera à la fois l'objet et la victime de ce SPV qui ne peut que se terminer en drame. "Vive sa Forderie !"...
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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J'ai lu le Meilleur dans Mondes quand j'avais 11 ans environ, et ce n'est pas vraiment l'histoire qui m'est restée, mais cette vision d'une utopie liberticide qui m'a le plus marqué. Car on s'interroge vraiment sur les pour et les contres de cette société artificielle si parfaite en apparence.
Puis j'en ai appris davantage sur Aldous Huxley et sa famille : les Huxley étaient une famille d'eugénistes en contact avec les hautes sphères du pouvoir financier, et avaient donc accès à certaines informations. Aldous Huxley a reconnu très tard qu'il n'avait pas imaginé le Meilleur des Mondes ; il s'était en fait basé sur ce que projetaient de réaliser l'élite de notre société dans les temps futurs !
Vu sous cet angle, tout est devenu évident, et j'ai compris que ce qui m'avait tant dérangé dans ce livre, c'était que le Meilleur des Mondes était réalisable, que le livre se basait sur un réel projet et non sur une vision abstraite.
Je recommande la lecture de ce livre, pas tant pour le style ou l'histoire, mais pour que vous sachiez ce qui nous attend.
Depuis que le livre est sorti l'élite a fait du chemin, et certaines choses annoncées sont déjà devenues réalité.
De nos jours le soma s'appelle antidépresseur, la sélection génétique permet de choisir le sexe et certaines caractéristiques de son enfant, l'occident-forteresse domine un tiers-monde exploité...
Le Meilleur des Mondes, nous n'y sommes pas encore, mais nous y allons, et de plus en plus vite. A lire d'urgence, donc.
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Je crois que je n'ai ni aimé ni détesté. C'est un roman évolutif. Et je pense que j'ai apprécié la partie du milieu. La fin ne m'a pas tellement plus. Je crois que je ne l'ai pas bien compris. Peut être que pour l'époque le livre était visionnaire. Mais au final il y a trop de fanatisme à Dieu.
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Il est très difficile de parler d'une oeuvre telle que celle-ci mais je vais tout de même essayer. Lorsque je me suis lancée dans la lecture, tout ce que j'en savais c'est que de nombreuses personnes me l'avaient présenté comme une utopie. Alors oui, c'en est une MAIS je n'aimerais clairement pas vivre dans ce monde (quoi que, j'aimerais surement si j'y étais… l'angoisse!). Cela va sans dire, j'étais très très mal à l'aise durant ma lecture et je pense que c'est un peu le but. Cet état où tout le monde « est heureux » m'a glacée d'effroi et mon sentiment n'a fait que s'accentuer au fil des pages. Si je devais résumer l'histoire, je dirais que : « Il n'y a rien qui va mais tout va très bien! » (Est-ce que j'ai chantonné plusieurs fois Tout va très bien Madame la Marquise de Paul Misraki? Oui. C'est sûr qu'eux ont eu leur dose de soma!).

Ce qui est cocasse dans tout cela, c'est qu'à ce sentiment de malaise se sont superposés la curiosité et l'intérêt. Parce que voilà, c'est qu'il fait réfléchir ce livre, on finit par se demander si ce ne serait pas plus facile de vivre ainsi au final? Puis on se met une bonne baffe (mentale) et on réalise ce qu'on vient de penser. Il y a plusieurs choses qui m'ont même fait dire « mais c'est génial cette technologie! », le cinéma sentant par exemple et plus fou encore, le cas des bébés qu'on peut carrément faire pousser et multiplier dans un laboratoire, hors des utérus. Ce serait tellement libérateur pour les parents en plus d'être inclusif. Tout le questionnement autour du bonheur m'a bouleversée, moi qui me sens tellement en marge de la société et qui peine à m'y intégrer. En tout cas, la solution offerte par le livre ne me plait pas du tout et j'ai carrément frissonné à l'idée qu'on aurait pu me conditionner à ne pas aimer les livres (avouez, vous aussi!)

Pour ce qui est du reste, je l'ai trouvé horrifique, surtout le soma et les « réserves de sauvages » . Je n'ai pas compris pourquoi les « sauvages » en question étaient décrits comme des natifs d'Amérique, je pensais sincèrement que ce seraient des personnes vivant comme les lecteurs de l'époque (du coup une société « sauvage » des années 30 où d'un futur supposé) ce qui aurait ajouté à l'absurde de la situation tout en taclant la société en passant. J'ai bien compris que le roman prenait un air de satire et je suppose par conséquent que c'est une dénonciation des réserves qui existent encore de nos jours et de la « distribution » des terres qui était encore en cours au moment de la rédaction du livre. Je pense cependant que ce n'était pas nécessaire de les faire passer pour des ignares crasseux, j'aurais préféré que ce soit fait autrement. J'en profite pour parler rapidement de l'adjectif « pneumatique » utilisé à tire larigot qui m'a fait grincer les dents à chaque fois. Il faut dire les choses comme elles sont, ce futur a été créé par un vieil homme cishet blanc: béék (et ça rend le côté anticipation encore plus atroce!) . Je ne vais pas mentir, c'est avec un grand soulagement que j'ai vu l'histoire (et mon malaise) se terminer.
Lien : https://cassyown.com/2022/05..
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Sur la base d'un récit d'anticipation technologique et scientifique ce livre est un classique qui fait admirablement réfléchir à la compatibilité ou non entre les choix de Société (pour son bien ?) et le fondement de l'âme humaine et la quête de l'Homme en son for intérieur. Les deux n'ont pas la même définition du Bonheur... D'où, des renoncements à concéder et qui de la Société humaine et de l'Homme triomphera ?
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