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sur 15849 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Référence du genre à côté d'un 1984 d'Orwell, je me devais de lire « le meilleur des mondes » de Huxley. Mais je dois bien avouer que grande fut ma déception…

Dans un monde qui se veut parfait, tout est contrôlé à commencer par les naissances et la place des Hommes dans la société. Alors imaginez bien le séisme que provoque l'arrivée d'un sauvage au milieu de ce meilleur des mondes.

Outre quelques passages clés ou les grandes tirades sont vraiment de qualité, je dois dire que je me suis ennuyé sur l'ensemble. L'histoire a du potentiel, je ne renie pas la portée de ce roman. Mais voilà, on me l'a tellement décrit comme un chef d'oeuvre que je l'avais placé au niveau d'un 1984 ou d'un Fahrenheit 451. Mais pour moi, il n'en est rien, c'est bien en dessous.

Certes je n'oublie pas qu'il a été écrit plus tôt que les deux autres et qu'en soit, ils ne sont pas comparables mais voilà. Bien que je ne sois pas à l'aise de critiquer une tel référence, je n'ai pas accroché au style d'écriture et je me suis ennuyé. Voilà, c'est dit et je m'arrêterai là.
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Après plusieurs jours d'absence causés par quelques contrôles, je reviens de nouveau pour vous présenter un ouvrage que j'ai lu assez rapidement. Je ne suis pas du tout fan de science-fiction mais j'ai évidemment entendu parler de ce célèbre ouvrage et je me suis dit qu'il était temps de le lire.
Concernant le style d'écriture, il est assez difficile, quelquefois indigeste. Au début j'étais assez déroutée par les descriptions sur tous les mécanismes et sur la présentation globale de l'univers. L'auteur n'est pas assez clair et j'ai vraiment eu du mal à imaginer tout cet enchevêtrement de tubes, tuyaux, armoires, produits etc. Ensuite, j'ai l'impression qu'il n'y avait pas de personnages dans ce livre. Certes, on en croise quelques-uns et une petite intrigue se noue mais c'est trop vague, trop rapide et on n'arrive pas à s'attacher à l'un d'eux ni même à ressentir quelque chose. Il n'y a pas d'émotions, juste de la description comme si on regardait un documentaire. Je n'ai pas apprécié aussi la tournure quasi-tragique du livre et les citations de Shakespeare disséminées ici et là.
Mais, globalement le livre était très intéressant si on ne s'attarde pas sur ces "détails". Il nous décrit un monde utopique mais qui me paraît plus proche que jamais. C'est vrai que nous ne sommes pas des clones mais nous sommes autant conditionnés qu'eux à acheter, à consommer, à aller au cinéma, à désirer des gadgets de plus en plus compliqués, à rester éternellement jeune...Ce livre, écrit en 1930, dénonce non seulement les dérives de la science mais aussi tout système qui tend à uniformiser l'individu et à lui ôter sa liberté de penser et sa liberté d'être différent. C'est difficile à lire mais c'est troublant...
Une citation pertinente que j'ai pu relever : "le but de la vie n'est pas le maintien du bien-être mais quelque renforcement, quelque raffinement de la conscience, quelque accroissement du savoir".


Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Faisons place au livre célèbre de la littérature d'anticipation, écrit en 1932, dont l'auteur à su être très visionnaire pour son époque et dont nous sommes dans l'étonnement de voir que les concepts de science-fiction allaient se réaliser aujourd'hui même.
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Dans cette vision futuriste, nous retrouverons le progrès les naissances de bébés éprouvettes, tout en repartissant l'humain en classes sociales, prédestiné à recevoir une vie telle que l'on aurait pensée pour eux, et ce dés l'embryon.
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La société est à l'écoute pour pouvoir crée le besoin par les multiples publicités aux forts slogans qui inciteraient toujours plus à la consommation pour pouvoir vendre encore plus. Notamment dans le but de contrôler la population, les dirigeants distribuent des drogues pour pallier l'envie de régresser, de se rebeller, ou d'avoir des idées hors propos dans cette peur que l'on pourrait se retrouver comme des primitifs.
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Je crois que ce qui m'a le plus troublé, c'est cette facilité de la libéralisation sexuelle assez libertine où l'on n'aurai pas besoin de s'attacher aux gens que l'on côtoie pour pouvoir prendre plaisir, être amoureux en serrais impensable et faire des enfants ensemble complètement abject.
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De plus l'être humain travaille jusqu'à la mort, les gens s'éteignent sans tristesse, en toute logique sans avoir vieilli et en son remplacé simplement puisque les générations d'après seront identique ou auront atteint une évolution de rentabilité mieux adaptée à leur cadre de vie.
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Dans ce roman, on pourrait se demander comment fonctionne notre civilisation avec toute cet avancée scientifique, technologique et de conscience.
Alors « le meilleur des mondes » une utopie, une dystopie, ou la réalité ?
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Il y a certaines oeuvres dont on attend beaucoup (trop ?) du fait de leur réputation. C'est le cas du « Meilleur des mondes » d'Aldous Huxley qui est un classique de la science-fiction. Je ne suis que plus déçu de sa lecture que j'ai trouvée le plus souvent assez ennuyeuse. Pourtant ce meilleur des mondes si « civilisé » et aseptisé où chacun est conditionné pour accepter et aimer son sort, tout en étant ballotté entre production et consommation de plaisirs à de quoi interpeller le lecteur du 21ᵉ siècle avec ses horizons transhumanistes. Malheureusement je trouve le sujet assez mal exploré. Il aurait été par exemple plus intéressant d'opposer ce « meilleur des mondes » avec la société contemporaine de l'auteur, plutôt qu'à des sociétés tribales ancestrales (ouf ! on a échappé aux amish !). On tombe dans la caricature, comme avec le « sauvage » et ses allures de martyre. Entre refuser toute frustration et se flageller, il y a un « monde » non ? Et sur la forme, les citations répétitives de Shakespeare, non contentes de donner des difficultés au traducteur, finissent par être pénibles. Bref, il en faut pour tous les goûts, mais là je suis passé à côté. Mais sans doute aussi aurais-je perçu les choses différemment en ayant lu ce roman à l'époque où il a été écrit.
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Difficile de faire la critique d'un roman tel que "Le Meilleur des mondes". Publié en 1932, ce classique de la science-fiction s'avère complexe et étonnamment prophétique.

En effet, quand on repense à l'époque à laquelle a été écrit ce roman, c'est assez dingue de constater qu'Aldous Huxley imagine la fécondation in vitro plusieurs décennies avant le premier bébé éprouvette. L'auteur imagine la société du futur et il fait mouche à plusieurs reprises : le collectif qui domine l'invidu, une sexualité de plus en plus débridée ; à se demander si le numérique n'est pas devenu le soma d'aujourd'hui?

C'est ce monde déshumanisé que va découvrir John "le Sauvage", conçu par voie naturelle (quel scandale!) et élevé dans une réserve loin de la civilisation. C'est le personnage le plus proche du lecteur puisque comme lui, nous sommes assez perplexes devant cette société moderne et ses membres.

De nombreuses références à Shakespeare sont dissiminées parmi les pages, merci les notes de bas de pages, parce que ma connaissance du dramaturge anglais n'est pas suffisante pour que je les saisisse toute seule.

Reste des points sur lesquels je demeure perplexe, comme à chaque fois que je lis de la science-fiction un peu datée. Par exemple, je me creuse encore la tête pour comprendre comment une femme peut être "pneumatique"...

Si j'ai aimé la réflexion apportée par le roman, j'ai eu la désagréable impression en le renfermant d'en avoir effleuré que la surface, et de ne pas en avoir compris l'intégralité. Des pages et des pages pourraient être écrites (pas par moi) pour analyser ce roman (Aldous Huxley a d'ailleurs écrit un essai sur son propre livre). Peut-être qu'une seconde lecture dans quelques années m'éclairera davantage.
Lien : http://readusblog.canalblog...
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Je viens de terminer ce livre que l'on ne présente plus ! Et je suis finalement assez partagée ! Je n'arrive pas à me décider si j'ai aimé ou non le Meilleur des mondes.

Dans ce roman, on retrouve la même peur à tous les hommes : la vieillesse. Ce nouveau monde est fait pour que chacun vive heureux et sans soucis. Et si soucis il y a, un peu de soma et tout rentre dans l'ordre. le meilleur des mondes nous fait réfléchir sur beaucoup de sujet ! Serions-nous plus heureux si l'on supprimait l'art, la littérature, l'amour et surtout les sentiments ? Car plus de sentiments, pas de colère ni de tristesse. Et donc, un monde stable.

Ce que je retiens de ce livre, c'est le passage où Menier explique au Sauvage pourquoi la nouvelle civilisation est ainsi. On comprend que si les humains ressentent qu'ils sont "quelqu'un", ils voudront gravirent les échelons et personne ne restera sagement à sa place.

Enfin c'est un livre qui reste d'actualité même après toutes ces années depuis sa parution. Nous serons toujours en quête du bonheur et du monde parfait !

En ce qui concerne le final, j'avoue ne pas avoir tout compris.....
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Huxley décrit ici une société qui utiliserait la génétique et le clonage pour le conditionnement et le contrôle des individus. le monde est divisé en caste et il est pratiquement impossible de sortir de sa caste...

Comme bien souvent, je suis sentie mal à l'aise devant la description d'une société sans liberté ou tout est décidé d'avance par un régime qui s'occupe de tout...
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Un classique de la SF, un peu vieilli (surtout par son style désuet… et son absence de technologies) mais qui reste très pertinent dans sa vision d'une société futuriste eugéniste très hiérarchisée où les bébés sont conçus artificiellement pour faire partie de castes.

Un sujet intéressant donc, notamment les descriptions de cette société, mais la narration ne m'a pas passionné et finalement j'ai trouvé qu'il manquait une vraie histoire et encore plus une fin solide. Et je ne suis par ailleurs pas grand connaisseur de Shakespeare qui imprègne ce livre…

A lire de toute façon, ne serait-ce que pour ce que ce roman a inspiré comme autres oeuvres littéraires et cinématographiques.
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J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans cette dystopie. Les descriptions m'ont semblé d'une lourdeur incroyable. Alors bien sûr, elles ont toutes leur importance pour permettre au lecteur de se projeter dans ce nouvel Etat mondial, d'y comprendre les enjeux humains, politiques, économiques, génétiques… Mais j'étais à deux doigts d'abandonner.
Puis, finalement, l'histoire m'a attrapée lorsque deux des personnages de ce nouveau monde, dit meilleur, partent visiter une réserve de « sauvages ».
Cet Etat visionnaire, très bien défendu par l'auteur, se retrouve confronter à ce mode de vie des sauvages où émotions, famille, maladie sont la norme.
Ce livre est à la fois effrayant par sa projection dans le futur et interrogeant quant à une telle société.
Ce livre ne m'a pas laissé indifférente ; je le conseille.
Lien : https://metstoisurpause.jimd..
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Jusqu'où l'eugénisme peut-elle mener l'humanité ? A force de trop abuser de cette pratique génétique et de vouloir être trop parfait, quelles peuvent être les conséquences sur l'Homme ?

Dans le meilleur des mondes, lorsqu'un humain né, il n'est pas question d'accouchement. Un humain provient d'une cuve. Selon sa génétique il sera alors classé dans différentes cases qui l'éduqueront, le formateront et "dicteront" sa future vie. Dès le début on assiste donc à un auteur visionnaire de la science-fiction imaginant les bébés éprouvettes.

Tout ce procédé provient d'un but commun : trouver le bonheur. Atteindre ce que beaucoup considèrent comme impossible à trouver. Sauf qu'entre les pensées néfastes, les actions extérieures, comment faire pour le préserver ? Dans son cas, Aldous Huxley imagine une drogue : la soma, chargée d'abrutir un individu pour lui garder un semblant de bonheur.

Ainsi plongé dans un bonheur fictif, les personnages n'y verront plus les affres d'une société de contrôle dépeinte d'un ton plutôt satyrique. Et c'est ainsi que né un des premiers romans de dystopie. Il est donc très facile de comprendre comment il a pu devenir un classique du genre.

En revanche, l'intrigue a proprement parlé, m'a beaucoup moins stimulée. Basée sur un enfant sorti du ventre de sa mère, on y découvre les stigmates de naître hors du moule (en l'occurrence hors de la cuve). L'enfant indien cherchera par tous les moyens à ressentir la même chose que ses concitoyens au détriment de son propre bonheur. La thématique ici, est d'une beauté et en même temps d'un cynisme assez parlant. le fond est très intéressant à suivre, tandis que la forme, elle, l'est beaucoup moins.

Les personnages sont caricaturaux. Fidèle à ses compères du 20e siècle, l'auteur dépeint la femme par ses attributs physiques. Ça n'a donc pas été agréable de les suivre, mais sachant que le roman est sorti en 1932, difficile de passer outre.

En bref, à travers son caractère hédoniste, le meilleur des mondes dépeint donc une société où l'Homme ne cherche plus à se défaire d'une société de contrôle mais à y rester pour y ressentir le bonheur ou encore le désir. Ce n'est clairement pas la lecture du siècle. J'ai moyennement aimé la plume de l'auteur, les personnages sont insipides et l'intrigue assez plate mais le reste était vraiment passionnant. L'auteur nous décrit une société qui peut être notre futur, et ce avec quelques décennies d'avance. Aucun regret d'avoir découvert ce classique du genre et les pensées plus qu'intéressantes de l'auteur mais ce sera la seule fois que je le lirais !
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