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sur 16021 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un classique de la littérature. Un livre de très bonne qualité en ce qui concerne l'écriture, l'aisance à la lecture et c'est une fiction qui peut permettre l'ouverture d'un débat sur l'existence humaine et nos sociétés contemporaines. Mais je n'ai pas accroché à l'histoire elle-même, malheureusement. Mais malgré tout, je recommande ce livre car les goûts et les couleurs ne se discutent pas.
Donc malgré le fait que je n'ai pas accroché en l'histoire même, je le recommande fortement. Il reste un classique de la littérature selon moi qui mérite d'être lu au moins une fois dans une vie.
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Le meilleur des mondes est, avec 1984 et le film Brazil (« sorry, Sir, regulations »), parmi les meilleures anticipations de ce que pourrait être la société humaine ultime, celle qui est tellement organisée, mécanisée, régulée pour le bonheur de tous qu'elle n'est plus humaine.
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Redécouverte de ce livre d'anticipation lu dans les années 1980 qui m'avait alors perturbée par son degré de faisabilité. La deuxième lecture a été moins percutante, voire même son usage fréquent des références à différentes oeuvres de Shakespeare m'a agacé.
Bien que les individus soient façonnés en usine, ils ont gardé la nature intrinsèquement perverse de l'humain. C'est-à-dire, veulerie, mensonge, trahison, cynisme, jalousie, corruption, convoitise, férocité, haine, etc. la liste est longue.
Tous les bébés sont fabriqués artificiellement et seuls les « alphas α » et les « beta β », sont destinés à des tâches intellectuelles ou de direction. Les autres : « delta δ », « gamma γ » et « epsilon ε » seront bourgeonnés ou « bokanovskifiés » par dizaines, voire centaines d'individus identiques. Ils seront la masse ouvrière. Durant leur sommeil, on leur répète des centaines de fois des théories dans le but de formater leurs esprits. Par l'intermédiaire de ces méthodes, Huxley souhaite critiquer les dérives possibles des théories comportementalistes apparues dans les années 1930 en psychologie. Ainsi va le monde, cloisonné. Plus d'histoire, plus de passé, plus de famille vivipare, plus de religion, plus de livres. Et pour annihiler toute tentative de rébellion, est distribué le « soma » quotidien qui anesthésie la capacité intellectuelle résiduelle. Cependant, il existe des exceptions, des ratages dans le conditionnement, et deux hommes du groupe alpha ont la conscience d'être des individus. Ils manifestent leur différence, leur opposition au système. Bien mal leur prend ! Ils seront éloignés sur des îles isolées pour ne plus nuire à la société mère. La contestation n'a pas sa place. La dictature est la règle.
Alors, un monde meilleur ???

Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Dans le futur d'un Londres dirigé par Notre Ford, l'humanité a été conditionnée pour ne plus succomber à ses passions. Créé de toutes pièces en laboratoire, l'Homme devient s ainsi programmé pour correspondre à un diktat social où chaque aptitude, comportement ou réflexion est prédéfini selon sa future caste.
Dans ce monde aseptisé, reste un endroit appelé la Réserve. Les « Sauvages » y vivent comme dans l'ancien temps (c'est à dire comme nous) et les habitants du nouveau monde y viennent en villégiature. C'est dans ces deux univers que nous suivrons l'histoire de Bernard Marx et Lenina.

À la fois incroyable et glaçant, ce roman fait écho à notre société actuelle avec l'éthique et l'évolution de la médecine, le débat autour de la PMA, la recherche inexorable du bonheur, le contrôle de la population, les parallèles et critiques historiques, etc...

En bref, un ouvrage à lire qui fait sans nul doute réfléchir.

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"Le Colonel Chabert" est un roman assez agacant ou Balzac présente la thèse que le monde est une vallée de larmes pour les gens honnetes tandis que les malhonnetes y prospèrent. le protagoniste est vraiment trop bon. Signalé comme mort sur le champ de la bataille d'Eylau en 1807, le Colonel Chabert refait surface en 1817 dans l'étude du maître Derville. Il veut que l'avocat l'aide à récupérer sa fortune. Sa veuve qu'il avait hérité de ses biens refuse de le reconnaitre. Riche avec l'argent de Chabert, la veuve a réussi à se marier avec un comte démuni. le couple a deux enfants et la carrière du comte va bien sous le régime de la Restauration.
Derville fait des recherches et apprend que Chabert n'est pas un imposteur. Alors il lui explique que le procèdures nécessaires pour annuler son certifcat de mort seront trop couteuses pour un homme de ses faibles moyens. Ensuite, Derville négocie un accord avec la veuve qui donnera une rente à Chabert qui lui permettra de vivre convenable. Chabert trouve que le marché est deshonnorable. En meme temps, il ne veut pas détruire le bonheur de sa femme est ses enfants. Il renonce simplement à sa poursuite et meurt dans la pauvreté.
Je trouve que Balzac est trop fidèle à sa recette dans "Le Colonel Chabert" mais le grand problème du roman est l'héros. le lecteur ne sait pas si Chabert est trop honnorable pour son temps ou s'il a le gout malsain d'etre un martyr. Pourtant le roman a ses bons points. le portrait de la sociète de la Restauration et la description des obstacles qui empechent les gens à obtenir justice devant les tribunaux sont excellents. Les meilleurs points du roman sontson efficacité et sa briéveté . On n'aurait pas envie de passer trop d'heures avec Chabert et son parcours.
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Ma grand mère avait 7 ans et se déplaçait sur les genoux de sa mère sur une charrette tirée par un cheval lorsque Huxley a écrit le meilleur des mondes. Quelques années plus tard, son père décède alors qu'ils font un accident de voiture avec toute la famille (déjà 5 enfants!) car c'était un véhicule qui ne tenait pas trop la route sans les sécurités existantes aujourd'hui. Ça c'est mon histoire personnelle hein, mais faut pas oublier ça niveau contexte historique. C'est vraiment un visionnaire de ce côté là (la production de masse, les bébés fabriqués dans un laboratoire, les déplacements en hélicoptère).

D'un autre côté, M. Huxley laisse l'emprunte de son temps quand les blancs se pensaient supérieurs aux autres civilisations (c'était déjà du bourrage de crâne depuis l'enfance comme dans l'oeuvre sans qu'il en soit conscient). Effectivement, le terme N*gre est utilisé pour décrire un noir, aujourd'hui c'est un gros mot. Et souvent les epsilons, les humains qui s'occupent des plus basses besognes sont des noirs également.

Voilà pour l'époque. Concernant l'histoire, c'est mon collègue qui est en train de lire 1984 qui m'a recommandé cette lecture quand il a su que j'avais déjà lu 1984. Et je dois dire que, curieuse comme je suis, ce n'est pas mes lectures que je préfère, mais je veux connaître l'histoire puisque tout le monde a l'air de connaître... Ça m'a plutôt plu, il y a matière à de nombreuses réflexions : la religion, Dieu, les sciences, le bonheur, les émotions, la beauté, l'endoctrinement, le choc de deux civilisations, etc. Il y en a tellement que je n'arriverais pas toute à les citer. Malgré tout, je n'ai pas eu de réponses à toutes mes questions déjà sur le plan des lignes générales de ce récit mais également concernant les détails. Ceux-ci manquaient pour donner cent pour cent de cohérence à ce texte. Donc je reste un peu sur ma faim mais contente (devrais-je dire heureuse?) d'avoir lu ce texte.
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Saisissant ! C'est assez impressionnant de se dire que ce roman a été rédigé en 1931. Une société ou le bonheur est le but, ou les individus sont génétiquement destiné à aimer la consommation et leur statut sans avoir de besoins insatisfaits, sans avoir d'émotions négatives c'est ce qui est proposé ici. Mais ce pseudo bonheur, cette illusion n'existe qu'à condition de priver les individus de leur droit le plus essentiel, leur liberté. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur mets en évidence les excès de la société et ses dangers. La vision de la société "civilisé" sur les "sauvages" laisse également a réfléchir !
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Quand la mémoire fait défaut

J'ai fini de relire le meilleur des mondes pour le challenge BBC durant les vacances.
Je l'avais lu il y a une bonne vingtaine d'années et à l'époque j'avais adoré.

Nouvelle preuve qu'un livre peut avoir un impact fort différent en fonction du lecteur - et du moment de lecture - car cette relecture m'a plutôt déçue.

J'avais vraiment un bon souvenir et cette fois je me suis presque demandé ce qui m'avait séduite.
Globalement ce roman d'anticipation est sympa mais les explications scientifiques sur les manipulations génétiques m'ont paru assez peu crédibles. Et forcément avec une relecture on n'a pas beaucoup de surprises quant à l'intrigue.

J'ai vraiment tiqué sur la sexualité des enfants et cette obsession pour les femmes "pneumatiques" m'a franchement énervée.

Il n'en reste pas moins qu'Huxley avait, dès les années 30, mis le doigt sur des évolutions scientifiques et sociétales très vraies - les bébés éprouvettes, le plaisir/loisir à tout prix, l'omniprésence de la télévision...
L'opposition entre ce bonheur factice que l'on achète et le vrai bonheur, celui des Sauvages, est d'autant plus vrai aujourd'hui.

Et pourtant, le meilleur des mondes ne m'a vraiment pas fait le même effet lors de cette relecture.
J'ai totalement bloquée sur tous les aspects qui me dérangeaient, je n'ai pas réussi à me laisser embarquer comme à 20 ans.
Peut-être qu'à cet âge j'étais plus idéaliste, plus dans le besoin de bousculer ma société et que les livres de ce genre me parlaient d'autant plus.
Ou peut-être qu'à l'époque j'étais tout simplement passée au-dessus des défauts du roman qui cette fois m'ont sautés au visage...
En tout cas, mon souvenir de le meilleur des mondes est bien écorné.

Pour le coup, j'aurais mieux fait de m'abstenir de le relire (même si c'est un classique qui mérite d'être lu au moins une fois).
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Écrit au début des années 30 et d'une incroyable modernité, ce roman est considéré comme un chef-d'oeuvre de la littérature d'anticipation.
En effet, on est bluffé par le côté visionnaire d'une société totalitaire obnubilée par la recherche du bonheur et le contrôle du libre arbitre de ses habitants.
On y retrouve en germe toutes les dérives des états totalitaires des années 30-40.
Mais là où le texte est intemporel, c'est qu'on y retrouve aussi certaines dérives de nos sociétés contemporaines et des progrès scientifiques qui sonnent comme autant de mises en garde (recherche du bonheur par des molécules chimiques, ascenseur social en panne…).
On peut cependant regretter la faiblesse des enjeux dramatiques et des personnages qui peinent à exister au milieu de ces descriptions sociales et scientifiques.
Un roman étrange et étonnant, à mi-chemin avec un essai sociologique. A lire assurément en se rappelant que tout ce que l'homme peut scientifiquement réaliser, il finit par le faire…
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L'histoire aurait pu coller avec le titre de ce dernier. On nous vend un nouvel art de vivre, qui au final est une très grande dystopie. Dès le début, on ressent une dichotomie. En tant que lectrice, je me suis senti gêné et mal à l'aise. Dans ma version du livre, j'ai deux avant-propos. Et cela m'a permis d'accéder au livre avec une entrée philosophique ainsi qu'avoir un point de vue de l'auteur après en avoir pris du recul. Cette lecture nous amène à nous demander qui est vraiment le sauvage dans cette société.
Les deux avant-propos sont très lourds stylistiquement parlant. J'avais eu peur que cela soit le cas pour le reste de l'histoire. Et cela n'est pas le cas. En sous-texte, la critique générale de la société est bien présente, finalement la lecture fut agréable. Une fin magistrale autant que l'histoire elle-même que, de sa porté philosophique que politique.
Lien : https://dyslectrice.fr/le-me..
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