Le meilleur des mondes

Cette histoire fut pour moi une belle découverte. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai aussi mis beaucoup de temps à le lire.

Pourtant j'ai adoré me plonger dans l'histoire, ici nous ne restons pas accrochés à un seul personnage, mais nous en suivons plusieurs. Ainsi nous avons d'abord le point de vue des gens « civilisés » qui me sont apparus comme des personnes sans profondeur, programmées pour ne rien ressentir et en même temps capables de s'interroger. Mais il n'en reste pas moins très difficile d'échapper à leur conditionnement. Il fut très intéressant de suivre les protagonistes dans leur évolution.

Puis, au milieu du livre, nous découvrons le monde des « sauvages »... Ah quel grand mot qui définit tout un univers ! Ainsi notre sauvage apparaît. Celui auquel on s'attache, avec qui l'on s'indigne et cri, et surtout celui que nous voulons sauver ! L'auteur est pour moi remarquable d'avoir réussi à introduire un tel personnage. Complexe, intelligent, mais qui n'appartiens à aucun des deux mondes qui sont dans les deux cas extrêmes.

Il est alors facile de nous projeter en lui, perdu est le mot qui le caractérise. Ainsi j'ai trouvé ce livre aussi fort que 1984. Nous sommes face à un autre extrême où là encore on espère du fond du coeur que la société sera moins forte... Et la fin est juste bouleversante !

En bref, je vous le recommande vraiment, les interrogations énoncées poussent à la réflexion et nous ouvrent les yeux sur certains de nos penchants !

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Visionaire, et encore meilleur que 1984.

Un ouvrage difficile d'accès dont les trois premiers chapitres (soit environ 70 pages) constitueront un véritable rempart pour les moins courageux. Pour ceux qui auront fait l'effort nécessaire, il n'y aura plus que la vision d'Huxley d'un monde où contrôle est le maitre-mot. Cet ouvrage est le digne prédécesseur d'un « 1984 » ou de « La ferme aux animaux » d'Orwell. L'intervention du sauvage au court du récit me rappel également, par bien des cotés « L'ingénu » de Voltaire. Huxley s'emploie à nous montrer les moyens mis en oeuvre pour maintenir une stabilité artificielle de la société. La consommation, l'absence de culture, les castes, les plaisirs artificiels, sont autant de moyens de resserrer l'étau. L'intervention du « bon sauvage » d'Huxley, par son questionnement et ses références shakespeariennes permet de mettre en relief cette argumentation.Cette oeuvre est sombre et sans concession. N'en attendez donc aucun happy end. Si vous ne l'avez pas encore compris, cette oeuvre constitue un classique de la littérature d'anticipation.

C'est sur que je m'attendais pas à cela en lisant ce livre. Et je n'ai pas été déçu de le lire. Il faut s'accrocher dès les premières pages pour se familiariser avec les termes farfelues inventés par l'auteur. Mais une fois passée cette épreuve, l'histoire se lit d'une traite sans plus jamais relever les yeux du livre.
Imaginez un tel monde relève du génie, même si j'espère sincèrement qu'un telle chose ne verra jamais le jour...
Je refuse d'être la femme pneumatique de 10 que dis-je de 100 hommes !

J'ai beaucoup apprécié cette lecture. Description d'un monde qui j'espère n'arrivera jamais et qu'une seule morale, l'utopie doit rester utopique et le monde imparfait comme l'humain.

le meilleur des mondes, un chef-d'oeuvre dérangeant, interpellant, étrange et terriblement fascinant quand on sait qu'il a été écrit en 1932. Et si ce monde était en fait notre monde? Ou bien en passe de le devenir? Entre le clonage, les castes, les lavages de cerveaux et la drogue... Chacun accomplit sa tâche, sans se poser de question, tout le monde est heureux, s'évade grâce au Soma, tout est parfait, bien rangé. Jusqu'au moment où deux personnes vont apporter autre chose à l'histoire en allant visiter une réserve.

J'ai aimé ces dialogues philosophiques et ces échanges entre les personnages qui nous font nous questionner sur nous mêmes.

Et la fin de ce livre, j'ai envie de dire: quelle fin!

Le meilleur des mondes...Une fiction sur le devenir de l'homme.
Un moment suspendu dans un futur qui pourrait être probable. Les manipulations du génome humain avec ses dérives. Huxley a excellé dans ce roman. Comment ne pas penser à une évolution contre nature puisque nous savons le faire ?
Une vision proche de la réalité, car le conditionnement humain est déjà là. Imperceptible mais réel dans la mesure où certains médias ont des effets soporifiques et annihilant. Huxley avait déjà compris le système dans lequel il vivait. Il n'a fait que le transposer dans un futur aux décors technologiques plus modernes. le meilleur des mondes est un roman visionnaire, mais il laisse la place aux idées à contre-courant, il y aura toujours un individu se posant des questions et redresseur de torts pour changer le cours de l'histoire humaine.

Toute mon adolescence.

J'ai lu la première fois ce livre en étant adolescente et cela fut un choc devant son aspect visionnaire. Un vrai réquisitoire face à la science à tout prix, à tout ce qu'elle peut contrôler dans notre vie et dans la société. le droit et le devoir à la résistance est aussi bien décrit par l'auteur. Un classique.

Attention, chef -d'oeuvre d'anticipation ! Certains livres de science-fiction vieillissent moins bien, celui-là reste terriblement d'actualité. J'aime les livres comme celui-ci qui font réfléchir sur le monde actuel. Des gens dans des cases... anticipation sombre très réaliste !