Dans ce très beau livre richement illustré, François Icher nous promène dans le temps des cathédrales.
Il présente le contexte, les maîtres d'ouvrage et les questions de financement, les maîtres d'oeuvre et leurs multiples talents. Mais aussi toute la chaîne de travail qui concourt à l'élévation de ces merveilles. L'extraction des pierres dans les carrières, leur charroi par route ou par voie fluviale, le choix des bois, le travail du forgeron, tant pour la cathédrale de même que pour les outils, le terrassement. Enfin les différents corps de métiers, tailleurs de pierre, maçons, gâcheurs de mortiers, sculpteurs, imagiers, charpentiers, et bien sûr verriers pour les vitraux...
Si les loges des francs maçons sont associées à l'idée des secrets de bâtisseurs, en réalité ils n'en sont pas les héritiers. Mais les loges ont bien existé, elles désignent à la fois un lieu à l'abri des regards où entre autre, lorsque le travail était arrêté par le mauvais temps, les compagnons enseignaient les apprentis mais aussi l'ensemble de ceux qui en faisaient partie. Quant à la chambre de trait, elle était assez rare en France.
Ce livre est une très bonne introduction au monde de la construction de ces chef d'oeuvre que nous admirons toujours un peu partout en Europe.
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Contrairement à une idée très répandue, la cathédrale n'est pas systématiquement une grande église gothique. C'est d’abord et surtout une église particulière, celle de l'évêque, qui abrite en son sein la cathèdre - du grec "cathedra" -, nom donné au siège, au trône de l'évêque.
Le message des hommes qui ont bâti la cathédrale n’est pas pour autant appréhendé dans sa totalité, car rares sont ceux qui prennent le temps de lire le monument, c’est-à-dire de le comprendre