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sur 585 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsqu'un groupe de touristes allemands retrouvent bien malgré eux le corps d'un homme disparu depuis des années, Konrad, policier à la retraite, se replonge dans l'enquête qu'il n'avait pas réussi à résoudre à l'époque. Cette fois, il est bien décidé à élucider le mystère !
Comme à chaque fois, c'est un plaisir de retrouver l'écriture d'Arnaldur Indriðason et les paysages d'Islande. le suspens est toujours au rendez-vous sur fond d'histoire islandaise. J'ai également apprécié de retrouver la voix de Martin Spinhayer découverte lors de l'écoute de Yeruldelgger d'Ian Manook.
En bref : hâte de découvrir la suite de cette saga !
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Cela faisait un moment que je n'avais pas lu d'Indridason, probablement parce que Erlendur me manquait trop.
Le personnage principal Konrad, finira peut-être par me convaincre, laissons-lui une chance.
Globalement j'ai été un peu déçue, je n'y ai pas retrouvé ce que j'aimais tant dans la cité des Jarres, ou la femme en vert.
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On a retrouvé Hibernatus, ou plutôt Sigurvin, son corps ayant émergé d'un glacier Islandais trente ans après sa disparition.
L'enquête qui avait été gelée – désolé c'était trop tentant – reprend mollement.
Le principal suspect de l'époque est à nouveau interrogé. Il persiste à clamer son innocence et décède peu après d'un cancer. Avec peu d'éléments nouveaux, à part le cadavre, tout converge vers une clôture définitive de cette vieille affaire.
Konrad, policier retraité qui a participé à l'enquête trente ans auparavant, ne se satisfait pas des conclusions, ou plutôt du manque de résolution.
Il décide d'exploiter avec la ténacité d'un vieux briscard quelques pistes qui semblent s'ouvrir, la mémoire de certains témoins ayant été rafraîchie par la découverte faite sur le glacier.
Le rythme est assez lent, l'intrigue pas des plus palpitantes, et comme pas mal de lecteurs je n'ai pas vraiment retrouvé ce qui faisait l'intérêt de la série mettant en scène le commissaire Erlendur Sveinsson.
Konrad est toutefois un personnage attachant qui traîne sa mélancolie, vivant dans les souvenirs d'Erna, sa femme décédée, ce qui nous vaut les plus belles pages du roman le temps d'une éclipse de lune.
Pas le meilleur Indridason, loin s'en faut, pas un mauvais polar non plus, ce roman se lit avec plaisir mais sans passion.
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« Des secrets engloutis »

Ce que savait la nuit est un thriller islandais d'Arnaldur INDRIDASON, sorti en 2017 aux éditions le Point mettant en scène non pas son personnage fétiche, Erlendur, mais un autre policier, Konrad. Les personnages sont le policier à la retraite Konrad, son fils Hugo, la légiste Sveinladdur, l'homme d'affaires Sirguvin, un des membres scouts Bernhard et le principal suspect, Hjaltalin. Ce roman noir se passe sur le volcan du Langjökull, près de Reykjavik. Nous notons une autre approche avec ce personnage, désintéressé de tout et une grande différence avec Erlendur, le personnage fétiche du romancier. Remarquons d'abord que Konrad, le personnage principal, est décrit comme un détective à la retraite, mais qui va, malgré tout, faire tout son nécessaire pour retrouver le coupable ayant ainsi assassiné l'homme d'affaires Sirguvin. Nous nous demandons pourquoi le détective ne s'intéresse plus à l'enquête comme lorsqu'il était policier. Que s'est-il passé ?...
Précisons que l'auteur islandais avait créé Erlendur en 1997 avec les Fils de la Poussière et que ce roman est paru vingt ans après Erlendur. Nous pouvons donc imaginer que le romancier en avait fini avec lui, comme s'il était dépassé et que c'était un « nouveau départ ». Une façon de nous dire qu'Erlendur n'existe plus. Il laisse donc la place à un nouveau personnage, Konrad, un policier à la retraite. Ce que savait la nuit est le premier tome de la série avec ce nouveau protagoniste : deux autres suivront : Les Fantômes de Reykjavik et La Pierre du Remords.
Dans ce premier roman où Konrad apparaît, l'auteur va progressivement faire une description, il ne va pas tout nous dire. Mais, dès le premier chapitre, nous remarquons que l'ambiance est glaciale et que nous voyons que des similitudes peuvent être faites avec Erlendur : tout comme lui, il a eu une enfance difficile (son père le battait, tandis qu'Erlendur avait perdu son frère, et que son fantôme venait le « hanter »). Un autre point commun : il se tient à l'écart de l'enquête étant donné qu'il ne travaille plus, il le dit lui-même. Et les deux hommes aiment la solitude, mais Konrad farfouillera plus qu'Erlendur. Dans ce livre, l'auteur fait référence à deux de ses enquêtes avec Erlendur. Nous pouvons voir une ressemblance avec La Femme en vert car une personne a disparu, et des fouilles archéologiques ont lieu. Dans l'Homme du Lac, autre roman du même auteur, le personnage est à la recherche d'un homme ayant disparu durant la Guerre Froide. Dans celui ci, c'est un homme d'affaire qu'on retrouve après plusieurs années de recherche sur le volcan du Langjökull. Et coup de théâtre, ce n'est pas la police qui découvre le corps, mais des touristes allemands. Au fur et à mesure du roman, nous avons l'impression d'être espionné par quelque chose, ou quelqu'un comme dans le roman 1984, de George Orwell. Rappelons que dans celui ci, Big Brother veille et qu'il sait tout.
La première de couverture montre un volcan en éruption et la couleur rouge est prédominante : preuve que des secrets sont engloutis par ce dernier, justement. le nom et le prénom de l'auteur sont inscrits en orange et en caractères majuscules. Avec Ce que savait la nuit l'auteur s'amuse à nous mener en bateau, et le suspens est à son comble car, en fait, la nuit a englouti des secrets oubliés, elle y est donc personnifiée.
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Après avoir lu de nombreux romans d'Arnaldur Indridason dont la trilogie des Ombres, je me suis plongée avec plaisir dans « Ce que savait la nuit ».
J'ai retrouvé l'inspecteur Konrad, vieilli, à la retraite mais toujours combatif pour résoudre une enquête non élucidée depuis trente ans.
L'auteur a abandonné son héros fétiche, Erlendur, pour l'inspecteur Konrad. Les deux se ressemblent un peu, même si Konrad a une personnalité plus trouble.
Mais pas de panique ! Pour les inconditionnels d'Erlendur, les thèmes chers à Indridason sont toujours aussi présents : la nostalgie, les disparitions, le temps qui passe, la solitude…

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« Voilà bien un crime islandais… bâclé et inutile ».
Un groupe de touristes allemands se fait une petite excursion sur le glacier Langjökull et découvre un cadavre dont la tête émerge des glaces. Il s'agit de celui de Sigurvin disparu une trentaine d'années auparavant. Konrad, qui a enquêté dans le dernier tome de la trilogie des ombres, est sollicité par le suspect numéro un et associé du trucidé qui clame, sur son lit d'agonie, encore et toujours son innocence. Déjà, à l'époque, Konrad n'était pas certain de sa culpabilité « contrairement à mes collègues. Mais de lourds soupçons pesaient sur lui. »
Maintenant Konrad est à la retraite, son épouse décédée d'un cancer, le voici seul à promener solitude et douleurs. Il tente d'ouvrir, pour lui, le dossier de la mort de son père, alcoolique, violent, malfrat et plus. C'est alors qu'une femme vient le trouver un soir chez lui et lui raconte le décès de son frère, renversé par un chauffard après une soirée bien arrosée, il y a également une trentaine d'années. Il reprend, à son compte, les deux enquêtes. Bien sûr, il ne le fera pas au nez et à la barbe de ses anciens collègues, surtout de Marta, chef de la Criminelle de Reykjavík.
Pour cette enquête, il retourne dans son ancien quartier des ombres où il aurait pu mal finir, retrouve un ancien copain. Il se souvient d'avoir été un enfant joyeux, même si une petite infirmité, un bras plus court, mais si peu, l'a poussé à une violence qui l'a sauvée. Konrad est né la veille de l'indépendance de l' Islande, alors sujet de sa majesté le roi du Danemark. Je fais également connaissance avec Elisabeth, sa soeur, élevée par la mère, alors que lui, est resté avec son père qui voulait en faire un homme, un vrai. Petits apartés délivrés par l'auteur.
Revenons à l'enquête. Konrad s'entête à vouloir mêler les deux affaires, malgré l'aversion de plus en plus croissantes de son ancien collègue. Se sent-il visé ? Konrd met tout son coeur à résoudre l'énigme. Cold case dans un pays froid !
Ce que j'aime dans l'univers d'Indridason, c'est l'ambiance de ses livres, la peinture sociale réaliste qui entoure les enquêtes de ses commissaires, son plaisir à sortir les vieux dossiers de disparitions non résolus, la description de l'Islande d'après guerre. L'enquête prend son temps pour dévoiler des personnages complexes, humains, cherchant une ou leur voie, bref des gens normaux. Il y a une impression d'intimité, comme un regard posé sur mon propre regard.
Cher Konrad, fumez tranquillement votre cigare, je pense que vous ne vous êtes pas totalement dévoilé à nous, alors, je vous attends patiemment.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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« C'étaient peut-être là des sentiments normaux quand on prenait de l'âge. Konrad appartenait à la toute dernière génération d'Islandais nés sous domination danoise. le lendemain de sa naissance, l'Islande était devenue une république indépendante sous une pluie battante au parlement en plein air de Thingvellir. Pendant quelques instants, des instants si brefs qu'ils comptaient à peine, il avait été sujet du roi du Danemark. Ça l'avait toujours agacé quand son père le taquinait avec ça, mais au fil des ans il avait nourri une certaine tendresse pour ce lien qui l'unissait au Danemark, même s'il était dérisoire. »
Voici donc la toute première enquête d'un nouveau héros, Konrad. Aussi grande que puisse être notre bonne volonté (et elle est immense, pour ce qui concerne Arnaldur Indridason), il est difficile de réellement donner une chance à un autre qu'Erlendur. Konrad a beaucoup de choses pour lui, dont une filiation certaine avec son prédécesseur, dans ce désenchantement qui flirte avec le bord du précipice, il est de ces hommes vacillants très attachants. Mais il n'est pas Erlendur, et sa petite magie est absente. Bien sûr, on sent un grand potentiel de complications avec ce personnage pas aussi droit que ça, évidemment il y a toujours la simplicité rugueuse de la prose islandaise si bien mise en valeur par l'excellence de la traduction et l'enquête en elle-même est intéressante, mais les mille et une petites choses qui me faisaient chavirer pour Erlendur ne sont pas là, et m'ont manqué.
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❄ le tourisme n'est décidément plus ce qu'il était en Islande...
Lors dune excursion touristique sur le glacier de Langjökull, la guide aperçoit un visage qui semble sortir de la glace.
Trente ans auparavant, c'est Konrad qui avait enquêté sur la disparition de Sigurvin. Son associé Hjaltalin, ayant été vu se disputant avec lui peu de temps avant sa mort, faisait un suspect idéal.
Konrad, maintenant veuf et à la retraite va faire office de consultant et assister ses anciens collègues dans l'enquête.

La version audio est intéressante pour ce genre de roman policier au rythme posé. L'enquête est méthodique, progressive, mais sans temps mort pour autant et garde son auditrice accrochée.
Le seul défaut que je pourrais éventuellement trouver à l'écoute d'un polar nordique tiendrait à la façon d'orthographier les noms des protagonistes (vous avez échappé à Yaltaline pour Hjaltalin).

Pour en revenir au roman policier, sans arriver pour moi au niveau des enquêtes d'Erlendur (Erlendur forever 💙), Konrad tire son épingle du jeu grâce à des qualités évidentes : un personnage complexe, ambigu, à la part d'ombre non négligeable.

Une série que je suis bien décidée à poursuivre et en version audio, la PAE (pile à écouter) étant bien moins monumentale que la PAL.
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Toujours un vrai bonheur de se plonger dans l'atmosphère de cet auteur et de retrouver ce beau pays qu'est l' Irlande avec ses paysages , son climat rude et ses personnages attachants .
Konrad est maintenant en retraite mais il n'arrive pas à faire abstraction de ce qui a été sa vie de policier ; aussi lorsque le cadavre de Sigurvin est retrouvé 30 après dans un glacier , le voilà aussitôt perturbé par cette enquête qui n'a jamais abouti même si tous les soupçons se sont portés sur son ancien associé . Coincidence , celui-ci , sur son lit de mort l'appelle et lui confirme son innocence . Comme cette enquête a toujours pesé sur sa conscience , il décide de se lancer en free lance et il va essayer de retrouver ceux qui auraient pu être témoins involontaires de ce meurtre . En paralléle , il est intrigué par un accident de voiture qui a fait un mort mais le chauffard ne s'est pas arrêté et le véhicule n'a pas été retrouvé . La victime , après quelques verres , parlait beaucoup et semblait obsédé par certains souvenirs .
Les deux meurtres seraient -ils reliés ?
Une excellente lecture ; on n'est jamais déçu par Indridason qui sait créer une ambiance
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C'est toujours avec le même plaisir que je retrouve la plume d'Arnaldur Indridason, et ce rythme si particulier à ces polars islandais.
Celui-ci n'échappe pas à la règle même si cette fois Erlendur est absent de l'intrigue : voici Konrad, flic à la retraite, qu'on avait découvert dans Passage des ombres et qui cette fois encore enquête en parallèle..
Un personnage touchant qui traîne sa nostalgie, ses regrets et son deuil et qui rappelle Erlendur par bien des aspects.
Comme toujours, les polars d'Indridason évoquent le climat social et économique de l'Islande, parlent des conséquences désastreuses de la crise et des problèmes d'addiction. Cet opus ne s'y limite pas, il aborde, par le biais d'une vieille enquête non résolue, les erreurs judiciaires mais aussi les problèmes du réchauffement climatique et donc du recul des glaciers islandais.
Des thèmes a priori sans relation mais qui trouvent une unité dans ce bon polar !

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