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3,8

sur 1593 notes
Depuis que j'ai découvert Arnaldur Indridason avec La femme en vert il y a un peu plus de deux ans, je suis ultra-fan. J'ai dévoré toute la série des enquêtes de l'inspecteur Erlendur. Seule, l'avant-dernière, Hiver arctique, m'avait un peu déçue, tout en étant tout de même bien. C'est dire !

Cet écrivain a du génie et de la magie. Et c'est ainsi que je qualifierais Hypothermie. Si vous aimez les fantômes et les revenants, si vous raffolez de la puissance de la nature islandaise, cette histoire est pour vous. Un bijou, une merveille. Je suis restée en extase un certain temps après avoir refermé ce livre (on ne rit pas, SVP). Comment cet écrvain parvient-il à nous toucher au coeur à chaque fois, c'est - presque- un mystère... On peut également remercier le traducteur, Eric Boury de nous donner accès à ces pépites islandaises.

Cette fois, Erlendur n'est pas en enquête officielle. Personne ne sait qu'il fait des recherches, persuadé par l'amie de Maria (retrouvée pendue) que ce n'est pas un suicide mais un meurtre. Peu à peu, des "petites choses" sont mises à jour grâce à l'interrogatoire méticuleux auquel se livre Erlendur.Une trame policière traditionnelle donc. Cependant, les preuves sont là mais en même temps indémontrables, parce que le temps a passé. J'ai aimé le clin d'oeil à Marcel Proust et sa Recherche du temps perdu qui court tout le long du roman.
La fin révèle, comme toujours chez Indridason, une suprise et une petite vengeance de la part de l'inspecteur (ou du moins un règlement de compte à sa manière puisqu'il n'est pas officiellement en enquête policière et qu'en plus il ne peut rien prouver...). J'en dis déjà presque trop, alors je m'arrête là.


Seul conseil : lisez ce roman policier, au chaud, pour éviter l'hypothermie (voui, voui, parce que ça peut mener loin, l'hypothermie !...).
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Maria s'est pendue dans son chalet des bords du lac de Thingvellir, là même où elle avait vu son père se noyer alors qu'elle était petite fille. Ce drame l'avait rapprochée de sa mère de façon presque pathologique et elle était dépressive depuis son décès. La police conclut naturellement à un suicide mais son amie Karen, qui a trouvé le corps, n'est pas de cet avis. Elle confie à Erlendur une cassette audio où l'on entend Maria et un medium discutant de la vie après la mort. Erlendur décide d'enquêter de façon officieuse.


Pour cette enquête officieuse, Erlendur délaisse ses habituels équipiers pour opérer en solo. Avec obstination et minutie, il remonte le fil de la vie de Maria de la noyade de son père jusqu'à sa mort, interrogeant proches et amis, levant le voile sur des blessures et des manipulations.
Il n'en oublie pas pour autant sa principale marotte: les personnes disparues, en particulier, deux affaires sur le point d'être classées puisque vieilles de 30 ans. Erlendur, toujours profondément marqué par la disparition de son frère, sait mieux que personne que sans explication et surtout sans corps, le deuil est impossible. Pour un père qui depuis 30 ans veut savoir, il continue de chercher David, un lycéen sans histoires disparu sans laisser de traces. Sans aucun rapport, il y a aussi Gudrun, une étudiante en biologie, partie sans laisser d'adresse à peu près à la même époque.
Et retrouver Erlendur pour une enquête, c'est aussi retrouver ses enfants. Cette fois, Eva Lind, sa fille plus ou moins apaisée, tente de rapprocher ses deux parents pour l'explication qu'ils n'ont jamais eue. Rencontrer Helldora est une épreuve pour Erlendur mais il est prêt à l'affronter pour faire plaisir à sa fille.
Après la petite déception causée par Hiver Arctique et ses considérations politico-sociales, je retrouve avec plaisir un INDRIDASON qui renoue avec ce qu'il fait de mieux: chercher dans le passé les explications aux crimes du présent. Comme toujours des flashbacks entrecoupent l'enquête éclairent les zones d'ombre du présent.
Ce n'est pas le meilleur de la série mais c'est un bon cru tout de même.
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Plusieurs histoires s'entremêlent dans ce récit mais toutes ont en commun l'hypothermie.
Mis à part quelques répétitions plutôt désagréables, c'est un plaisir de retrouver le commissaire Erlendur, sa nostalgie pour une Islande qui n'existe plus et cette mélancolie qui remonte à son enfance, à la disparition de son frère et qui le hante sans répit.

Alors que l'enquête conclut au suicide d'une femme retrouvée pendu et que le dossier est classé, Erlendur poursuit officieusement l'enquête ; tout comme il enquête sur ces disparitions qui datent de plusieurs dizaines d'années, jamais élucidées.
Les thèmes de prédilection de l'auteur sont là : les relations parents-enfants, la solitude, la part d'humanité mais aussi de faiblesse en chacun de nous, les amours déçues ou trahies, la culpabilité et puis bien sûr la mort.
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Lorsque je veux me « détendre » des thrillers « hard », violents et très sombres que je lis habituellement, tels que les Thilliez, Giebel, Chattam ou autre Grange (que j'adore), je plonge alors sans hésiter dans un Indridason qui fait alors figure de « valeur refuge ». le tempo est complètement différent, les histoires ne sont pas aussi crues dans l'horreur par leurs descriptions détaillées mais elles n'en restent pas moins très « prenantes » et finement menées. Il s'agit plus ici, de thriller sociologique, de manipulations psychologiques subtiles, de descriptions d'êtres torturés, tourmentés et désabusés voire blasés avec pour toile de fond une ambiance de « nervous breakdown » en Islande.

Ainsi j'ai déjà été très emballée par la lecture de « L'homme du lac » et de « La femme en vert » par exemple, beaucoup moins par « Hiver arctique » que j'avais trouvé vraiment très mou mais qu'importe, globalement je ne m'en lasse pas !

Cette fois-ci donc, c'est le tour d' « Hypothermie », un polar paru en 2011 qui met en scène notre « ami » des forces de police, l'anti-héros par excellence, le commissaire Erlendur Sveinsson tout seul cette fois, sans ses acolytes Sigurdur Oli et Elinborg, dans les paysages glacés d'Islande.

Ici, dans cet épisode, pas de crime puisqu'il s'agit de toute évidence d'un suicide, celui de Maria, retrouvée pendue dans sa maison d'été au bord du lac de Thingvellir. La police s'apprête à classer l'affaire puisque tout confirme le suicide (suicides qui sont très fréquents en Islande, dans un pays où la criminalité est par ailleurs quasi inexistante ce qui soit dit en passant expliquerait un hypothétique manque d'efficacité lorsqu'elle se présenterait): l'autopsie de la victime et le témoignage du mari corroborent parfaitement la théorie.

Cependant Erlendur continue à investiguer en marge de l'enquête légale, en vertu d'une intuition et d'un faisceau d'indices, constitué lors d'un ré-interrogatoire officieux des différents protagonistes de l'histoire qui lui permettent raisonnablement de douter de la version officielle. En effet une amie de Maria, Karen, qui est perplexe elle aussi à propos des conclusions auxquelles sont arrivées les autorités va remettre au commissaire un enregistrement d'une séance chez un médium à laquelle s'est livrée Maria peu avant sa mort. Celle-ci semble avoir entretenu une croyance indéfectible en la vie après la mort (elle en cherche notamment désespérément des manifestations) et a développé des obsessions paranormales après la mort de sa mère avec qui elle partageait un amour exclusif et très fusionnel.

Or, le geste définitif de Maria résonne comme un écho aux propres obsessions d'Erlendur par rapport à son histoire personnelle. Dès lors, il n'aura de cesse de chercher les raisons du geste fatal de Maria en dépit du fait que la mort de ses parents (sa mère récemment et son père des années auparavant) semblent à eux seuls justifier ses actes et suffisent à tous (ou presque) comme explication souveraine.

Ce roman, qui n'a rien de la facture d'un polar « classique » n'est simplement qu'un prétexte à l'analyse d'une partie de la société islandaise décrite comme quelque peu dépressive. On apprend, en effet, beaucoup de choses sur ce pays en lisant les romans d'Indridason pour notre plus grand plaisir (enfin pour ceux qui s'intéressent peu ou prou à la culture nordique !).

Certes, on pourrait avancer que l'intrigue est trop « tranquille », sans révélations fracassantes, sans coups de tonnerre ni retournements de situation spectaculaires ; on devine même assez rapidement la personne potentiellement « coupable » mais qu'importe, là n'est pas l'essence du livre. Ces romans-là traduisent surtout une « atmosphère » et la lenteur de la mise en place se révèle plus être « la patte » de l'auteur qu'autre chose et elle n'en reste pas moins efficace.

Un polar plutôt psychologique donc, où l'on y traite les aspects des différentes phases du deuil, de son acceptation, les remords, les regrets ; c'est une réflexion sur la mort et surtout sur la potentielle vie après la mort ; il est question des fameux « secrets de famille » qui rongent les êtres sans leur laisser de répit ; il est question de l'oubli aussi, mais également des non-dits, de la douleur, de la disparition d'un être cher, de la culpabilité qu'elle peut engendrer, de la difficulté à gérer l'absence : sujets qui affleurent avec d' autres enquêtes, non-élucidées depuis trente ans ; celle de la disparition de Gudrun, par exemple, jeune étudiante en biologie et celle de de David, un jeune homme qui s'apprêtait à entrer en faculté de droit, parti de chez lui un matin sans jamais plus donner de nouvelles à personne. Et cette affaire poursuit inlassablement Erlendur puisque le père du gamin vient lui rendre visite à intervalles réguliers pour savoir s'il aurait du nouveau et qui ravive par là même le sentiment d'impuissance que ressent le commissaire ainsi que son désespoir en regard de sa situation personnelle, lui qui reste en quête de son jeune frère, perdu dans une tempête de neige alors qu'ils étaient encore enfants.

Notons que le titre original du bouquin « Hardskafi » est en fait, le nom de la montagne où Bergur, le frère d'Erlendur, a disparu. C'était certes un titre tout indiqué et très évocateur, mais « hypothermie » ne l'est pas moins à mon sens car le froid constitue bien le fil conducteur de ce bouquin et de tous les épisodes avec Erlendur d'ailleurs … Mais, ce livre aurait pu s'intituler « la douleur » aussi s'il n'avait déjà été utilisé pour d'autres sujets.

Enfin, l'auteur aborde aussi les relations familiales difficiles d'Erlendur ; celle avec ses enfants, Eva Lindt (toxicomane mal dans sa peau) et Sindri Snaer (ex-toxico instable et insaisissable) ainsi que celle avec son ex-femme Halldora avec qui il peine à renouer un dialogue voulu par sa fille mais qui semble impossible à rétablir. On explore là les méandres de la rancoeur et la complexité du processus du pardon (qui aura lieu ou non selon le vécu des uns et des autres). On assiste ainsi à l'autopsie d'un mariage raté et d'un gros « loupé » sur l'éducation des enfants dont Erlendur s'en fait parfois le reproche sans pour autant parvenir à restaurer la confiance avec ses enfants. Il y a beaucoup de maladresse aussi chez ce père qui essaye pourtant parfois de rattraper le temps perdu.

Il y a, enfin, le sentiment latent de culpabilité qui étouffe littéralement Erlendur ; sentiment toujours présent, lancinant, tout au long du livre (des livres d'Indridason sur Erlendur); il fait monter une angoisse sourde et pesante. Cependant l'emploi ponctuel de flash-backs sur le passé d'Erlendur mêlés aux difficiles relations présentes avec ses enfants humanise le personnage et le rend accessible ; cela permet ainsi l'empathie envers lui. Ainsi, sous le personnage bourru, bougon, taciturne, torturé presque sauvage qu'il donne à voir, son attitude froide et distante, il révèle des côtés néanmoins très attachant qui vont le rendre sympathique.

Alors, c'est décidé, je vais continuer l'exploration des pans de la vie de ce cher Erlendur et de sa famille (même si je ne les lis pas dans l'ordre ce n'est pas grave, je reconstitue les morceaux et j'ai l'impression en plus de faire un puzzle !!!) tout en découvrant des parties de l'histoire de l'Islande avec avidité et curiosité. Donc, au suivant….
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quelle histoire .....encore une fois
Erlendur et son entêtement à découvrir la vérité.....
Il est tenace....bourru.....solitaire
J'aime ce personnage....qui avance coûte que coûte....à son rythme et qui trouve......
Il ne sort pas son flingue.....il ne fait pas de dérapages avec sa vieille bagnole mais il est LA......
Il s'accroche ( comme un morpion lol )
J'ai beaucoup aimé cette histoire avec plusieurs pistes à explorer
Et ce final bouleversant......
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On avait été un peu déçus par L'hiver arctique, le précédent polar de notre islandais préféré, Arnaldur Indridason, qui s'aventurait avec plus ou moins de bonheur dans l'analyse socio-politique de l'immigration en Islande.
Fort heureusement, avec Hypothermie, Indridason renoue avec les fondamentaux !
C'est sans doute le roman où l'on se sent au plus près et au plus intime de son fameux commissaire Erlendur.
Ses habituels acolytes (Sigurdur Oli et Elinborg) ne font d'ailleurs que passer et il n'y a, officiellement, ni enquête policière, ni même de meurtre (il s'agit d'un suicide).
C'est dire si dans ce nouveau roman, Indridason laisse libre cours à ses obsessions erlenduriennes les plus divagantes.
Depuis la désormais bien connue disparition de son frère, le commissaire Erlendur est toujours taraudé par ces coutumières et toujours inexplicables disparitions sur cette petite île islandaise.
Et le voici de plus confronté à un suicide étrange.
On peut s'évanouir dans la nature ou ... pour de bon, et dans les deux cas : disparition, hypothermie et lacs gelés ...
Il faut donc accepter une fois de plus de se laisser porter par le cours chaotique des pensées et des investigations du sombre et tourmenté commissaire qui lentement mais obstinément, dénouera les liens qui mêlent les intrigues, histoire de retrouver un peu de paix intérieure ... avant le prochain épisode.
Comme on l'a dit, on entre encore un peu plus de la vie privée du commissaire, qu'il s'agisse de sa fille Eva Lind (presque posée en ce moment !), de son ancienne femme (toujours aussi vindicative) ou de sa récente amie Valgerdur qui, disons-le, doit être une sainte pour arriver à supporter l'effroyable flic.
Ce n'est sans doute pas le meilleur roman d'Indridason, ni certainement le plus facile d'accès : pour une première découverte, préférez plutôt L'homme du lac, La femme en vert, La cité des jarres ou La voix.
Mais les accros du système de pensée erlendurien se retrouveront agréablement en terrain connu !
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Un plaisir sans cesse renouvelé que de repartir en Islande pour se relancer dans une enquête de l'inspecteur Erlendur Sveinsson! Au commissariat, l'ambiance est plutôt calme. Ce qui laisse à l'inspecteur le temps de se replonger dans de vieilles affaires de disparitions non élucidées, ou de s'intéresser de plus près aux raisons du suicide d'une femme dans un chalet d'été du lac de Thingvellir. Et toujours en toile de fond l'histoire personnelle de cet inspecteur, ses enfants, son ex femme, sa nouvelle compagne, et le souvenir de son frère disparu qui continue de le hanter. Bref, un excellent moment de lecture dans la lignée des précédents Indridason.
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Deuxième livre que je lis de cet auteur. J'avais bien aimé le premier, mais je l'avais trouvé un peu sombre.
Celui-ci est sombre aussi, mais beaucoup moins.
Une affaire de suicide entraîne l'enquêteur Elendur à se replonger dans d'anciennes affaires de disparition et à fouiller la vie de la défunte qui avait un rapport particulier à la vie après la mort.

J'ai trouvé l'histoire très bien menée. le policier prend son temps, on rentre un peu dans son intimité, et nous suivons ses recherches sans se perdre. Et j'ai trouvé que l'auteur interrogeait des questions difficiles sans juger.
Bref, un bon moment!
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Hypothermie est le premier roman d'Arnaldur Indridason que j'écoute en livre audio. La voix de Jean-Marc Delhausse est très plaisante. Il a un vrai talent pour les noms de personnes et de lieux islandais, tellement étranges à lire.

Comme dans les autres aventures d'Erlendur, il faut suivre en parallèle plusieurs enquêtes. D'autant plus que, dès le départ, la thèse du suicide est établie.

Erlendur est toujours prêt, dans les périodes plus calmes, à reprendre le fil de vieilles disparitions comme celles de son frère quand ils étaient enfants.

Il essaie de s'impliquer plus également dans la vie de ses enfants devenus grands sans la présence de leur père et sans connaitre son histoire.
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Hypothermie est mon premier roman scandinave. Probablement influencé par la nationalité de l'auteur et le déroulement de l'enquête en Islande, je pensais découvrir un récit vif, acéré, froid, direct. Il n'en fut rien. Ah ! Les a priori.

Au contraire, Arneldur Indridason a donné de l'importance à ses personnages en travaillant finement leur profil psychologique. En façonnant leur état d'esprit, notamment celui de Maria, la pendue, que nous découvrons par intermèdes avec des retours en arrière, et, surtout, celui de l'inspecteur de police, Eneldur, Indridason a voulu que cette enquête progresse grâce à l'intuition du policier et par connexions entre les vécus des personnages, alors que rien ne prédisposait au départ à ces liens. Là est l'une des originalités de ce roman.

Le rythme du livre paraît parfois assez lent, et pourtant je ne suis pas tombé en hypothermie (je sais, il fallait que je la fasse). Pour faire un parallèle avec le cinéma, c'est un polar psychologique. J'avoue avoir été surpris. Je ne suis pas un spécialiste du roman noir, mais jusqu'à présent, je n'ai lu que des histoires au rythme effréné, qui tiennent en haleine le lecteur. Je pensais que les polars étaient tous faits du même bois. Je me suis trompé.

Finalement, ce que j'ai trouvé intéressant dans ce livre, c'est l'originalité du récit par son enquête. Si je reconnais le travail de l'auteur, j'avoue, à chaud, être dubitatif sur mon sentiment à l'issue de cette lecture. Je vais donc laisser le temps passer, et peut-être qu'un jour je rouvrirai un roman d'Indridason.
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