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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Yasushi Inoué raconte une tranche de l'enfance de Kôsaku élevé par une ancienne geisha qui fut la maîtresse de son arrière-grand-père, situation que vécut Yasushi Inoué. L'histoire se déroule au début du 20ème siècle, dans un petit village. Kôsaku aime et respecte grand-mère Onui qui l'élève alors que ses parents et sa jeune soeur vivent dans une ville assez éloignée. Alors qu'ils habitent le dozo, le reste de la famille, les grands-parents et la soeur de sa mère résident dans la grande maison. Yasushi Inoué raconte admirablement la vie au quotidien des habitants du village, ses descriptions des lieux sont autant de photographies que je pourrais regarder en feuilletant un album. Shirobamba est le nom d'un petit insecte que les enfants essaient d'attraper au crépuscule quant à moi c'étaient des hannetons. Une fois de plus, l'écriture de Yasushi Inoué est magistrale. À ce roman inspiré de sa jeunesse, instructif sur son passé, il a écrit une suite dont le titre est Kôsaku. Très beau récit.
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« Ce roman-là, tous les Japonais le connaissent par coeur. » Ces mots se trouvaient sur la quatrième de couverture de ce roman de Yasushi Inoué et m'ont poussé à le choisir. Après l'avoir lu, je me demande bien pourquoi. Son roman Shirobamba n'est pas sans mérite, il a constitué un moment de lecture agréable mais de là à imaginer que des générations de jeunes Japonais le chérissent au point d'en retenir des pans en entier… Peut-être aurais-je dû lire davantage de romans d'Inoué (celui-ci est mon deuxième seulement de cet auteur) avant de me lancer dans son récit semi-autobiographique? En effet, peut-être y trouve-t-on la clé pour interpréter le reste de son oeuvre? Dans Shirobamba, il évoque son enfance au début du XXe siècle à travers le personnage de Kôsaku, un jeune garçon apparemment ordinaire mais qui se révèle pleurnichard et égoïste (comme beaucoup d'enfants de cet âge). C'est plutôt une succession d'épisodes de la vie à la campagne. La maison, sa grand-mère (comme pour Inoué, il ne s'agit pas de sa véritable grand-mère, plutôt la maitresse de son arrière-grand-père), l'école, les jeux avec les amis, les voyages à la ville, la mort d'untel, etc. Il n'y a pas vraiment d'élément qui enclenche une série d'actions, pas vraiment d'intrigue principale, pas plus (ou très peu) de progression pour le jeune Kôsaku, à part pour le fait qu'il est confronté à la mort et au fait que le monde des adultes est plus complexe que ce qu'il s'était imaginé. Très tôt, il découvre que sa grand-mère, qu'il croyait toute puissante, rampe devant la maîtresse d'école. Ces dures prises de conscience sont rapidement oubliées, entrecoupées par des moments tendres, drôles et touchants. Comme je l'écrivais plus haut, Shirobamba fut un moment de lecture agréable, sans plus. Je me demande ce que les jeunes Japonais y trouvaient. le rappel d'une vie simple, de temps meilleurs? Il va sans dire que, dans leur cas, ces souvenirs doivent résonner davantage, étant en mesure de les rattacher aux leurs, un peu à la manière des films de Miyazaki. Effectivement, je me suis pris plus d'une fois à imaginer l'univers de Shirobamba à celui qu'on retrouve dans certains des films du studio Ghibli comme Mon voisin Totoro ou La colline aux coquelicots. C'est probablement grâce à la plume d'Inoué qui, à première vue, semble assez ordinaire mais qui vise juste chaque fois. La beauté dans la simplicité? Il y a une suite à ce roman, qui porte le nom du protagoniste, Kôsaku. Je m'y mettrai un jour mais, avant, je me ferai un devoir de lire d'autres romans de l'auteur.
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Agréable plongée dans le Japon d'autrefois, rural et ponctué de cérémonies nombreuses. Il s'agit d'ailleurs d'un récit autobiographique qui raconte l'enfance de l'auteur dont ses parents, pour des raisons obscures, ont préféré le laisser dans le village dont il sont issus, avec la compagne d'un de leurs parents, tandis qu'ils vivent dans une grande ville lointaine.
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AnneSo a adoré, et moi j'ai beaucoup aimé!
La jaquette dit que "tous les japonais connaissent ce livre par coeur". J'ai fait ma petite enquête: c'est faux. Personne que je connais ne l'a lu, mais tous connaissent l'auteur Yasushi Inoue et l'oeuvre. Un peu comme nous avec notre Victor Hugo et ses misérables (jamais lu!)

Pour moi c'est un 4/5 même si je regrette encore une fois que ce soit trop court....
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Dans l'oeuvre de cet énorme auteur Japonais, Shirobamba occupe à mes yeux une place très à part. C'est sans doute l'un de ses plus grand chef-d'oeuvre.

Cet ouvrage est marqué au sceau de la nostalgie de l'enfance dans un Japon qui peut nous paraître très exotique à nous occidentaux. L'histoire de ce petit garçon est très touchante, très douce... Elle se déroule au fil des saisons et des fêtes traditionnelles de village, aux côtés d'une grand-mère, ancienne courtisane du grand père aimante et protectrice. L'ouvrage recèle une douce lumière, une forme d'espièglerie très rare dans la littérature japonaise et à la fois une tristesse liée aux accidents de la vie.

Si le Japon devait avoir un Marcel Pagnol, ce serait sans doute le Yashushi Inoue de Shirobamba. On retrouve chez ces deux auteurs la même nostalgie de l'enfance dans deux univers forcément différents.

Pour ma part j'avais lu ce roman dans ma jeunesse. le descriptif de la fête des lucioles et des cerisiers en fleur m'avait laissé un souvenir inoubliable. Des années après, à la relecture, ce roman m'a procuré les mêmes sensations et les mêmes plaisirs. C'est donc un indémodable.
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Je n'ai plus aucun souvenir de ce livre. Juste des images de rizière sous le soleil, de ponts qui traversent des cours d'eau en provenance de montagnes sauvages et des destins de paysans modestes dans des villages agricoles. La mort qui frappe, la vie qui suit son cours, l'enfance innocente, la vieillesse arrivée trop rapidement... troublant.
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