Slam Dunk - Star edition, tome 1

Sur la Planète Manga, les mangas sportifs forment un monde à part. Pendant trop longtemps des mangas sur les arts martiaux entièrement consacrés au bushido ont servi de paravent à des idées d'extrême-droite (mais aussi parfois d'extrême-gauche : je t'aime "Ashita no Joe"). Puis vint "Captain Tsubasa" / "Olive & Tom" de Yōichi Takahashi qui transforma les mangas sportifs en shonen nekketsu où un avatar du Héros aux mille et un visages tire ses amis vers haut jusqu'à atteindre le titre national avant de voler de ses propres ailes avec ses alliés et ses adversaires pour faire gagner au Japon le titre mondial. Ce fut en 1981 une révolution, et quand Takehiko Inoue longtemps assistant de Tsukasa Hojo sur "City Hunter" se lance en solo avec une série mélangeant mangas de sport et mangas de racailles personne ne s'attendait à une nouvelle révolution, plus puissante encore puisqu'années après années la série "Slam Dunk" est toujours placée par les lecteurs sur le podium des meilleurs mangas de tous les temps… Tout est passion. le mangaka a choisi le basket comme thématique de sa première oeuvre en solo parce que lorsque qu'il était lycéen il était fan de basket, joueur de basket et capitaine d'équipe de basket. du coup dans tout ce qui se passe dans le manga de 31 tomes, où s'arrête la fiction et où commence la réalité ? Toute la série se déroule en moins de 3 mois, et le mangaka ajoute une profondeur psychologique donc une intensité dramatique sans précédent depuis qui vous savez (je t'aime "Ashita no Joe").

Mais qu’est-ce que cela raconte ? Tout se passe dans le département de Kanagawa au sud de la métropole tokyoïte, et Hanamichi Sakuragi est un grand dadais heureux en baston mais malheureux en amour, leader des mousquetaires de la conneries appelés aussi « Bande à Sakuragi » (ou « légendaires glandeurs du Collège Wakô »). Quand il entre au Lycée Shohoku il flash immédiatement sur Haruko qui voit en lui un grand sportif. De vantardise en vantardise il se laisse entraîner au club de basket et tombe par inadvertance dans le chaudron de potion magique… La passion est en lui (mais aussi la fierté mal placée), et il compense son statut de débutant complet par sa condition physique hors normes autant pour impressionner Haruko que pour rabattre son caquet à Kaede Rukawa jeune prodige sur lequel a flashé Haruko. Ah oui, sinon le capitaine de l’équipe est Akagi, le grand frère d’Haruko surnommé le Gorille… Sakuragi n’est pas très futé mais très orgueilleux, donc il se prend pour un génie ce qui agace très fortement tout le monde ou presque (et surtout ceux qui comme lui se prennent pour des génies), mais il reste un avatar du Héros aux mille et un visages, et après une première tragédie qui a marqué sa vie (spoiler) il va subir une deuxième tragédie qui va transformer sa vie (spoiler). Et de match en match comme écrit plus haut l’auteur va abolir la frontière entre fiction et réalité, nous seulement en calquant l’équipe de Shohoku sur celle des Chicago Bulls période Michael Jordan, mais aussi en explorant la psyché des de tous les protagonistes de son drame… Plus que jamais, le sport c’est la vie !
En 6 ans le mangaka va passer d'inconnu à superstar : de chapitre en chapitre son style évolue rapidement, et ses graphismes au départ mâtiné d'un peu de cartoonisme complément en raccord avec leur époque (la jonction entre les années 1980 et les années 1990) vont évoluer vers un réalisme voire un hyperréalisme carrément en avance sur son époque ! le côté eighties exagéré au possible disparaît lentement puis rapidement pour céder sa place à un travail exceptionnel ayant marqué toute une génération ! Après "Slam Dunk" le manga de sport ne sera plus jamais le même…


Dans le tome 1 de cette « Star edition » aux nouvelles illustrations dessinées par l'auteur, tout commence par le 50e râteau consécutif de Sakuragi qui s'est fait devancé par Oda du Club de Basket (voir le premier film "Slam Dunk" en anime pour connaître la suite et la fin de cette épisode). C'est en haïssant le basket qu'il entre au Lycée Shohoku mais il flash immédiatement sur Haruko Akagi qui est fan de basket et qui coach ses premiers pasdans cet univers en lui apprenant le « slam dunk » : pour Sakuragi tout cela n'est que pur bonheur. Mais Norio Hotta caïd de cour de récré du lycée veut marquer son territoire en passant à tabac les anciens caïds de cour de récré du collège… C'est ainsi que l'expansif et orgueilleux Sakuragi et le flegmatique et orgueilleux Rukawa sont pris à parti dans une vraie baston et un faux triangle amoureux qui va raviver la haine du basket chez Sakuragi, qui lui-même va trouver à qui parler en provoquant Gorille, capitaine du Club de Basket du Lycée Shohoku, montagne de muscles qui atteint presque les 2 mètres…
Sakuragi est en plein doute concernant Haruko, Rukawa, Akagi, le basket et surtout lui-même. Mais on a attaqué sa fierté en déclarant qu'il n'a pas de volonté et donc il redouble d'effort pour prouver à tout le monde qu'il est un mec coriace, un vrai ! C'est encouragé par toute sa bande et par Haruko qu'il entre par la petite porte dans le grand monde du basket, mais il enrage de réaliser des exercices de débutants alors que Rukawa épate toute la galerie lui y compris. Il supplie qu'on le laisse jouer et ce con place un slam dunk sur la tête du Gorille qui n'apprécie pas du tout la situation. Coach Anzai, le Diable aux Cheveux Blancs devenu le Bouddha aux Cheveux Blancs suite à une tragédie personnelle donc seuls lecteurs et lectrices auront connaissance en poursuivant la lecture de la série, voit Sakuragi comme le voit Haruko : bien malgré lui, c'est lui qui sera « le sauveur de Shohoku » !

300 pages, plus d'humour que d'action, beaucoup de gimmicks et de comique de répétition et pourtant j'ai adoré : toutes les grandes histoires doivent bien commencer quelque part ! To Be Continued !

(Critique des tomes 1 à 4)

J'ai connu et repéré Slam Dunk lors de l'annonce de l'édition double. Je dois avouer que les couvertures et les illustrations de Inoue me faisaient de l'oeil et j'ai profité qu'une amie les achetait pour lire le T1. J'ai eu l'impression de retrouver les animes sportifs de mon enfance, avec l'agréable dose de nostalgie qui va avec, sans compter qu'il s'agit de mon 1e shonen sportif en manga papier.

Slam Dunk, c'est un mélange assez classique de sport, d'humour, de romance et de scènes épiques (avec un poil de furyo pour SD haha). Si le T1 est plutôt axé sur les gags et les malheurs romantiques de Sakuragi, les autres tomes nous offrent des scènes de matchs plus intenses et haletantes.

Concernant les personnages, j'aime beaucoup Sakuragi, classique héros de shonen sportif avec sa tête dure, son impulsivité et sa franchise. Ce que j'apprécie de même chez lui (et qui rend Slam Dunk très dynamique), c'est l'assurance qu'il a dès le début de l'histoire et permet de le mettre sur le devant de la scène malgré son niveau débutant en basket. C'est un personnage très attachant qui me tarde de voir évoluer, que ce soit mentalement ou sportivement parlant. Haruko est aussi la bonne héroïne de shonen, présente pour encourager notre protagoniste, mais qui est finalement amoureuse du brun ténébreux. On est loin de faire dans l'originalité, mais elle est aussi courageuse, déterminée et attachante, donc ça ne me pose pas vraiment problème. Akagi, le capitaine de l'équipe et grand frère d'Hakuro, est sympathique dans son genre de nounours bourru. Rukawa, le lycéen populaire car très bon sportif et joli garçon, reste assez en retrait, ne se positionnant qu'en rival de Sakuragi, sur le terrain de basket comme sur le plan amoureux. J'ai aussi hâte de mieux le connaître, car, si ce n'est sur le terrain, il ne se démarque pas plus que ça. du côté des équipes adverses, on a aussi la découverte de quelques figures charismatiques que l'on recroisera lors des matchs. Ce que j'apprécie bien évidemment, c'est que ces personnages restent bien en tête, que ce soit grâce à leur physique (Inoue arrive très bien à différencier ses persos les uns des autres, surtout à partir du T3), soit grâce ) une capacité/trait de caractère spécifique.

Le premier véritable match de basket arrive au T3. On y découvre le temps imparti, les différents postes, ses règles… On en apprend aussi pas mal en théorie du basketball et c'est pas plus mal, surtout quand on est novices comme Sakuragi !

Côté scénario, l'ambiance plus légère et décalée des deux premiers tomes est mise en retrait dans les 2 suivants pour une tension tout à fait sincère et prenante, même chez les personnages qui peuvent paraître moins sérieux. On a droit à un premier match haletant, même si encore « gentillet » dans les stratégies mises en place (le début du match est un peu lent, surtout avec toutes les explications, mais c'est de plus en plus prenant au fil des pages). Je ne doute toutefois pas que Slam Dunk sera à la hauteur des dignes shônen sportifs qui nous offrent des stratégies plus complexes les unes que les autres et des revirements de situation dingues (c'est déjà le cas dans le T4).

Le dessin est clairement plaisant, on se fait vite à son style un peu rétro, ça fait tout à fait son charme ! Puis les dynamiques, les mouvements, les expressions faciales… c'est de plus en plus soigné, on sent venir l'immense talent d'Inoue !

Lien : https://littcentcinquante.wo..

Classique du manga de sport

Hanamichi Sakuragi, jeune fauteur de trouble, enchaîne les déceptions amoureuses et décide d'en finir lors de son entrée au lycée. Il rencontre Haruko Akagi, dont il tombe amoureux. Pour lui faire plaisir, il décide de s'inscrire au club de basket-ball de son lycée, sport qu'il n'a jamais pratiqué. Lors d'une altercation avec le capitaine de l'équipe de basket-ball, Hanamichi le défie en duel et finit par gagner et apprend qu'il est le grand frère d'Haruko. Hanamichi finit par intégrer l'équipe et rencontre Kaede Rukawa, MVP des premières années et idole de toute la gente féminine avec qui il lie une rivalité.

Takehiko Inoué propose le récit très prenant pour découvrir le monde du basket-ball avec des personnages haut en couleur mais qui garde une part de réalisme dans leur performance par rapport à la plupart des mangas de sport, avec des faiblesses et des doutes autant que des moments de génie et des joies.
Slam Dunk est aussi le reflet des manga des années 90s avec son aire de délinquance tout comme GTO ou Rokudenashi blues.

Ce manga a débuté en 1991 au Japon et est arrivé en France en 1999 si ma mémoire ne me fait pas défaut. À cette époque le basket devenait de plus en plus populaire, puisque nous étions en pleine période Michael Jordan chez les Chicago Bulls. Il n'y avait pas tous les moyens d'aujourd'hui pour voir des matchs de basket, alors, vous imaginez l'évènement, quand un manga sur ce sport est sorti. C'était le Graal !!!

L'histoire de Slam Dunk, tout le monde la connait sans doute mais je vais vous refaire un petit topo. Nous y suivons Hanamachi, qui vient de subir son cinquantième échec avec les filles. le pauvre malheureux, se fait jeter à chaque fois. C'est là qu'il va tomber sous le charme de Haruko qui elle, adore le basket. Hanamachi n'a jamais entendu parler de ce sport (à l'époque, il n'est pas très répandu au Japon) mais pour ravir le coeur de la belle Haruko, il va aussitôt s'y mettre ! Sauf que cette dernière, est amoureuse du beau gosse populaire et star de l'équipe de basket : Kaede Rukawa.

Là, vous vous dites sans doute, que ça ressemble plus à un triangle amoureux du style shojo avec une romance au centre du récit ? Et bien…pas vraiment car cela ne sert que d'amorce pour que Hanamachi se lance à fond dans le basket. Il n'est d'ailleurs pas très doué pour ce sport, en tout cas au début, mais il a une motivation à toute épreuve !

Soyons clair, ce manga est très intense. Les matchs sont dingues et très réalistes. le trait du mangaka, un peu imprecis dans les premiers tomes, va s'affiner tout au long des chapitres, et s'imposer à nous comme la perfection. Il faut savoir que la publication des 31 tomes s'est écoulé sur six années, donc Takehiko Inoue a eu le temps d'affiner son style, et c'est un vrai régal.

De plus, si vous pensez que le titre va trainer en longueur, ce n'est pas du tout le cas puisque l'histoire ne s'étale que sur seulement quatre petit mois. Si vous souhaitez un manga intense, avec des personnages attachants, très développés, et un humour percutant, c'est Slam Dunk qu'il vous faut 😉

Un mot sur la nouvelle édition qui est vraiment très bonne. Ayant l'ancienne j'ai pu comparer, et celle-ci contiendra donc 20 tomes, contre 31 pour la précédente. le prix du tome de 9,90€ se justifie donc puisque l'on a en fait un tome un tiers à chaque fois. Pour l'occasion, nous avons droit à de nouvelles couvertures, dessinées spécialement par l'auteur et qui sont vraiment très belle. de plus, lorsque vous aurez tous les tomes, cela formera une très jolie frise, qui sera du plus bel effet dans votre bibliothèque.

Le seul petit soucis vient de l'offre des posters. Il y a dans chaque tome, un bon à découper sur l'arrière de la couverture. Quand on renvoi six bons, on reçoit un poster en échange. L'idée est plutôt bonne de la part de Kana, car les poster sont vraiment beaux, mais à titre personnel, je sais que je ne découperais jamais quoi que ce soit sur un manga^^

En résumé, que vous soyez un ancien lecteur ou que vous ne connaissiez rien à Slam Dunk, je vous invite vraiment à découvrir ce titre, qui est LA référence du shonen sportif, et ce depuis bientôt 30 ans !

Lien : https://chezxander.wordpress..

Me voilà partie pour l'aventure Slam Dunk. Si comme souvent dans les mangas j'ai été un peu paumée les premières pages (le temps que mémé prenne ses repères de "qui est qui" en essayant de trouver des détails physiques distinctifs entre les uns et les autres ... ) et si je trouvais que ça faisait très "simpliste" (les premières pages sont un peu redondantes genre "Oh Harukoooo, ah mince elle me calcule pas , ah si elle me calcule , rahhh non arghh, ah Haruuuuuko, etc") rapidement les personnalités très affirmées de chacun étoffent la trame et rendent très vivante l'aventure.
(bon ... on tourne un peu en boucle avec toutes les deux cases quelqu'un qui se prend un poing dans la tronche mais , raaaah ... Astérix et Obélix même combat hein, le "running gag" fonctionne j'avoue , uh uh...).

Une aventure complètement foutraque/gaguesque mais réjouissante.
Le tome s'achève en pleine action et bah forcément ... je suis ferrée ! Allons vite retrouver cette équipe de Têtes Brûlées en ouvrant le tome 2 :)))