Notre protagoniste est une parisienne professionnelle, qui vit avec Monsieur son chéri, et décident tous deux d'aller vivre à la campagne, mais pas n'importe quelle campagne, le trou le plus perdu du Tarn et Garonne. Au milieu des vaches, des routes déneigées une fois tous les 15 jours et dans lesquels faire pousser son potager est nécessaire.
Ce récit est un récit autobiographique (si je ne me trompe pas...) saupoudré d'humour et d'anecdotes cultes ! J'ai passé un excellent moment avec ce tout petit livre qui se lit d'une traite. J'avais l'impression d'être plongée au coeur du quotidien dont elle nous a ouvert les portes. J'ai adoré évoluer avec ses relations, ses moments de doutes et ses remises en question. Tout comme j'ai aimé qu'elle nous partage ses moments de joie et bonnes nouvelles.
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Je suis arrivée ici, au milieu de nulle part, un 4 avril. Il pleuvait comme vache qui pisse. Et je peux vous dire que maintenant, je m’y connais en vessie de bovin.
C’est en franchissant le pont d’Austerlitz vers le sud que j’ai vraiment réalisé que je quittais Paris. Je me suis mise à pleurer comme un veau. Je m’y connais aussi en larmes de veau.
J’aurais pu m’installer à l’autre bout du monde. J’aurais adopté le boubou, dégusté des mets pimentés, dansé collé serré. L’exotisme s’est trouvé juste en bas de chez moi…