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EAN : 9782848766423
334 pages
Philippe Rey (04/01/2018)
4.21/5   53 notes
Résumé :
Madhu est une hijra : née dans un corps d’homme, amputée de ses attributs sexuels masculins, elle est une sorte de troisième sexe, ni homme ni femme. La quarantaine passée, après des années de prostitution, Madhu doit mendier pour vivre et rester auprès de sa gurumai, sa guide. Par l’entremise de cette dernière, Madame Padma, tenancière redoutée, lui confie une mission qu’elle ne peut refuser : s’occuper d’un colis. Les colis, ce sont ces fillettes, vendues par leur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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« Le Colis » ( titre original “The parcel “) du titre ici sous-entend « une chose » terrible. Nous sommes à Kamathipura, le Pigalle de Bombay, où notre protagoniste Madhu , une hijra ( transgenre) dans la quarantaine, bien qu'étant hors- service, vit dans un bordel de consoeurs. Mais d'autres services beaucoup plus difficiles font parti de son quotidien, dont ce colis ou ces colis dont il doit s'occuper.....

Un sujet très dur qui se passe dans les milieux de la prostitution dans un pays très pauvre et une ville chaotique, où la misère en rajoute à un milieu déjà violent et cruel.
Mais le sel du récit est la prose magnifique ( v.o.) et le regard délicat et sensible que pose Anosh Irani sur ce monde sans pitié et sans espoir de l'esclavage sexuel. Ayant lui-même grandi en face de Kamathipura, le quartier a continué à le hanter et l'inspirer, lui donnant l'occasion d'y recueillir de nombreux témoignages. D'où cette plongée réaliste dans l'intimité de ses personnages. À travers l'histoire tragique des colis, on y découvre le monde de la Prostitution et en particulier celui des hijras. Un monde aux règles impitoyables, minutieusement géré comme un business, et côté humain des corps à jamais violés et meurtris mais dont les âmes même brisées, portent encore la nostalgie de leur famille et l'espoir d'adopter un enfant, ou de trouver l'amour et l'amitié . Une quête éperdue d'amour et de chaleur dans un univers très sombre que seul éclaire la lumière douce et chaude de la prose lumineuse d'Irani , que même l'utilisation impersonnelle fréquente du mot "colis" pour désigner un être humain n'arrive pas à perturber.
Que le sujet ne vous rebute pas, j'en fais la remarque car sans l'insistance de mon ami babeliote Gonewiththegreen je ne l'aurais pas lu. Donc par ce biais je lui adresse un grand merci et un petit message , “Le cacahuète est en route".

"Avoir une conscience était une chose dangereuse à Kamathipura."
"A conscience was a dangerous thing to have in Kamathipura."
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Il est des livres dont on se souviendra longtemps, qu'on les ait aimés ou pas. Parce que leur histoire est singulière, parce qu'il nous ramène à nous même, parce qu'il dégage une force impressionnante ou pour d'autres raisons.
Un livre pour lequel ce site ne servira pas dans quelques années à m'en souvenir contrairement à des centaines d'autres, vecteurs d'un plaisir éphémère incapable de laisser autre chose qu'une image diffuse s'estompant avec le temps. Aucun risque ici.
Le colis va entrer dans cette catégorie pour moi. Un choc assurément même si la quatrième couverture m'avait mis en garde en quatre mots : Madhu est une hijra.

C'est donc l'histoire de Madhu et à travers lui, elle ?, celle de toutes les hijra . Né dans un corps d'homme , amputé de ses attributs masculins, le colis nous livre l'histoire de celles que le monde rejette.
Au début du livre , Madhu a une petit quarantaine et n'a plus l'aura de sa jeunesse. Elle doit gagner sa vie différemment qu'avec son corps, dans Bombay qui ne fait aucun cadeau à celles de sa caste.
Elle est devenue une spécialiste des colis, ces jeunes filles de 10 ans , arrivée ou plutôt vendues depuis le Népal ou ailleurs. Destinées aux hommes, Madhu est une transition entre le passé et le futur pour ces fillettes. Sa sensibilité est la seule chance pour les colis d'une transition non rédhibitoire.

Ce livre, qui plus est remarquablement écrit, est avant tout la quête de l'amour , de la tendresse. Tout être humain cherche l'affection , la complicité avec autrui. C'est le cas de Madhu qui a tant à donner . C'est un livre bouleversant, dans Bombay où le manque de place booste l'immobilier. C'est une immersion dans le monde des eunuques avec ses croyances,ses rapports de force, sa hiérarchie.
Mais c'est avant tout la quête de l'amour, au moins de la tendresse dans un monde qui a fait naitre Madhu différent.
On oscille entre liberté et esclavage, désespoir et larme, apaisement et effroi.
Un livre absolument formidable .
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Le colis, The parcel, 2016
Anosh Irani
roman traduit de l'anglais (Inde) par Mélanie Basnel, 2018
Philippe Rey, 332 p


C'est un roman qui met mal à l'aise de par son sujet.
le narrateur, Madhu, est une hijra, c'est-à-dire une femme née dans un corps d'homme, qui a gardé le prénom que lui ont donné ses parents. Elle appartient au troisième genre, et pour cela elle est très mal acceptée par son père, qui tient plus à sa dignité qu'à son fils ; sa mère ne se manifeste pas, et même à la fin du livre, ne la reconnaît pas et la prend pour une mendiante. Séparée de ses attributs masculins à 16 ans, prostituée, puis chanteuse-danseuse, puis mendiante, elle est au service de Gurumai, sa guide, celle qui est venue la chercher chez elle pour lui dire qu'elle s'occuperait de tout si elle passait du côté des hijras.
Autrefois les hijras, ou eunuques, étaient traitées avec considération, et même avant l'indépendance de l'Inde, il n'était pas rare qu'elles deviennent les confidentes des femmes blanches chez qui elles étaient domestiques.
Madhu a 40 ans, son visage flétri - si flétri que ce n'est plus une face et donc elle ne peut plus la perdre - est repoussant, elle est l'ami d'un homme qui fut son premier et seul amour, elle s'occupe d'un colis, à savoir une fillette de 10 ans, vendue par sa tante -eh oui c'est souvent une femme qui vend la fille- pour devenir esclave sexuelle. Elle préfère que ce soit elle qui prenne soin des colis venus du Népal essentiellement, de façon à ce que leur initiation se fasse avec le moins de souffrances possible. Elle, leur apprend à dissocier l'âme du corps, ce corps qui sera souillé, de 10 à 15 fois par jour. Pire, elle leur fait voir qu'elles ne sont rien. Atroce révélation. 3 ans plus tard, elles ont vieilli considérablement, agitées de troubles nerveux. le gouvernement ne fait pas grand-chose pour que les choses changent, soit il y a les Mary, ces femmes charitables qui voudraient au moins voir l'hygiène respectée, et ironiquement Madhu se sent utile parce qu'elle permet à ces femmes blanches de bien dormir.
L'action se passe à Bombay, plus précisément dans son quartier rouge, Kamathipura, à qui les kamathis, ouvriers et artisans donnent leur nom, et qui va disparaître, les promoteurs sont là. Ce rouge quartier, où le sang se déverse, est une immense cage sans barreaux où les putes, dépouillées de leur nom et qui devraient l'être de leur passé, vieillissent vite. Leurs enfants sont tenus sous le lit pendant que leurs mères travaillent. Ceux qui naissent dans ce quartier savent au moins qu'ils n'ont pas besoin de chercher à être aimés, ce qui fait leur force.
Tandis qu'elle s'occupe du colis, Madhu évoque ses souvenirs et ses soeurs de souffrance, qui se shootent à l'héroïne pour tenir le coup, et pensent que si elles sont rejetées, c'est qu'elles ne valent rien. Elles ne peuvent s'échapper du quartier où elles sont, surveillées constamment. Certaines d'entre elles sont positives, et avant de mourir, vont contaminer la ville comme une sorte de revanche. On croirait lire Les liaisons dangereuses en Inde ou voir des Nana dans Kamathipura. S'il y a de la prostitution, et dans sa rue c'est presque 5000 filles qui vendent leur corps, c'est pour permettre aux autres femmes de ne pas être agressées par les hommes. Les hommes qui sont montrés dans toute leur violence, et qui violent encore et encore sans qu'ils en éprouvent du remords.
A Khamatipura, il vaut mieux ne pas avoir de conscience. Mais il est difficile d'oublier le passé et de ne pas penser qu'on aurait pu mener une vie normale, si toutefois on avait été aimé. On se prend à croire que les parents nous reprendraient pour faire de la famille une famille complète, comme quoi l'espoir s'accroche. Quant aux filles vendues, quand bien même elles n'ont pas été touchées, les parents, sous prétexte de souillure alors qu'eux les ont vendues comme esclaves sexuelles, les rejettent.
C'est un roman réaliste, sans pathos, qui ne nous épargne rien. On est dans le sordide. Dieu merci, une rédemption semble être possible.
Comment Anosh Irani, né en 1974, qui a grandi en face de Kamathipura, et résidant à Vancouver, est-il reçu dans son pays natal ? Son livre est tellement éprouvant que je n'ai pas été sensible à sa poésie. En revanche, il a un talent certain pour les comparaisons.
Vraiment, le sujet de ce livre est dur, et la condition des filles encore plus.

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Voici mon premier coup de coeur de cette nouvelle année 2018 qui vient de débuter. Ce roman est tout simplement somptueux, magistral... mais dur également. Dur dans le sens où certains passages sont assez difficiles à lire, avec la difficulté à comprendre le raisonnement de certaines personnes, et cette facilité à rejeter l'autre pour sa différence.

À travers ce roman et le regard de Madhu, on découvre une communauté qui se fait appeler les Hijras, quasi-inconnue de tous, à part là-bas en Inde, dans le quartier rouge de Bombay. Ce même nom est utilisé dans les pays musulmans (l'exil : partir d'ici pour un pays musulman afin d'accomplir sa foi).

En Inde, les Hijras, sont les exclus de la société indienne à cause de cette différence physique que nous appelons, nous en France, les transsexuels. Madhu est né garçon, mais tout chez lui est efféminé, à tel point que sa famille l'a rejeté. Il est vite pris en main par une autre Hijra, Gurumai, qui lui fait découvrir une nouvelle famille, son nouveau clan, ses semblables. Il aura bien évidemment des choix à faire très jeune comme se séparer de ses attributs sexuels, mais surtout, des choses imposées pour rester dans cette communauté : la prostitution. Il n'est plus il, mais elle, c'est mieux pour Madhu, même si, au final, elle est considérée comme un troisième sexe, un genre complètement vénéré, respecté par les Indiens, mais craint aussi, car être castré donne un pouvoir de fertilité selon les hindous... Pratiquement toute sa vie au sein de ce clan sera réduite à ce travail : attirer les hommes et coucher avec eux pour quelques roupies, et gérer quelques colis. Quand nous rentrons dans la tête de Madhu, elle a déjà la quarantaine bien tassée. Trop vielle, trop usée pour encore charmer... L'époque glorieuse est bien loin, maintenant... Jusqu'à ce qu'elle reçoit la visite de Padma, la tenancière, qui lui confie une mission : s'occuper d'un nouveau colis en provenance du Népal. Elle n'a pas d'autre choix que d'accepter sinon Madhu pourrait être punie, voire pire. Ce colis est une fillette vendue par sa famille et doit être préparée comme esclave sexuelle.
Cette partie-là est assez éprouvante dans le sens où l'on découvre tout le processus enclenché pour formater, briser de l'intérieur donc psychologiquement l'enfant afin de la rendre docile. Moi, personnellement, j'ai cru de toutes mes forces que Madhu allait changer la donne et pourtant, nous en sommes loin. le travail, c'est le travail et elle le fait bien. J'avais quelques fois espoir vu le comportement qu'elle avait envers cette fillette. Et plus on avance, dans ce formatage avec ce colis, plus Madhu plonge dans ses propres souvenirs, dans sa famille, dans le rejet, la méchanceté...

C'est beau parce que l'écriture est belle, et que l'histoire, bien que douloureuse donne de l'espoir. Peut-être un tout petit peu. Anosh Irani a une plume vraiment remarquable. C'était presque poétique malgré un langage trop familier, voire vulgaire, par moments, mais n'oublions pas que nous sommes avec des prostitués, là. On ne peut pas faire mieux à part les représenter comme il se doit sans rien lésiner. du coup, ça fuse, ça balance des vannes, c'est drôle.

Quant à la fin, je l'ai tout simplement adorée, avec un épilogue qui donne la parole à une certaine personne. Une très, très belle découverte qui m'a émue au plus haut point, et qui, je l'espère, vous aimerez à votre tour.
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Wouah!!! Que de bonnes pioches pour le moment! Encore un coup de coeur!

J'ai découvert ce livre au détour d'une librairie parisienne en janvier et me demande bien pourquoi j'ai tant tardé à le lire.

Ce livre est une perle! Madhu est né garçon mais s'est toujours senti fille / femme et n'a, dès lors, eu de cesse de se sentir en marge de la société, rejeté par ses amis d'écoles, par sa famille (enfin, surtout par son père), etc. Madhu devient alors une hijra en étant amputée de ses attributs sexuels masculins.

Ce livre alterne, d'une part, le récit de sa vie depuis son enfance et, d'autre part, la vie de Madhu à la quarantaine.

Après avoir situé son récit et expliqué le fonctionnement du quartier de rouge de Bombay (Kamathipura), l'auteur ajoute une donnée essentielle à la vie de Madhu; elle est chargée de s'occuper d'un colis - les colis étant ces fillettes venant de la campagne que leurs familles vendent comme esclaves sexuelles.

Le récit est vraiment prenant, le lecteur ne peut rester insensible face à tant de souffrances, tant celle de Madhu que celle du colis. le tout est crédible et magnifiquement décrit alors que le sujet du livre est véritablement dramatique.

La psychologie des personnages est parfaitement dressée: alors qu'avant d'ouvrir ce livre, je ne connaissais que vaguement les eunuques (et un eunuque n'est pas un hijra), je ressors de ce livre bouleversée par la vie de ces hijras, la vie des prostituées de Kamathipura - et, encore plus, par celle "des colis".

Si touchée par ce livre que, durant ma lecture, je n'ai pu m'empêcher de rechercher des informations sur ces hijras indiens (l'Inde étant l'un des premiers pays à reconnaître l'existence d'un troisième genre) et force est de constater que le livre reflète parfaitement la réalité de ce troisième sexe, ni homme ni femme.

L'autre part du récit est celle concernant les colis, ces enfants des campagnes ou du Népal vendues par leurs propres familles pour venir grossir les rangs de la prostitution. Cette partie du récit est horriblement abjecte... D'abord, comment imaginer vendre la virginité de sa fille à un bordel de Bombay (ou d'ailleurs car l'Inde n'a pas le monopole de la prostitution enfantine)? Ensuite, dans ce livre, Anosh Irani décrit le procédé mis en place par Madhu pour véritablement casser le colis psychologiquement et la rendre docile / lui faire oublier sa vie d'avant afin de la formater à la prostitution.

Un vrai grand et gros coup de coeur!

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critiques presse (2)
LaPresse
22 mars 2018
Le colis a été finaliste pour le prix du Gouverneur général en 2016. Le sujet, dur, est traité avec beaucoup de doigté. L'auteur pose un regard sensible sur ce monde violent et cruel où l'espoir a peu de place.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeJournaldeQuebec
19 février 2018
Dépaysement garanti avec ce livre qui nous permet de visiter l’un des plus grands quartiers rouges d’Asie.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Tandis qu'elle remettait l'échelle à côté du vélo, elle réfléchit au sens du mot "magie". La magie, ce n'était pas de faire apparaître des choses à partir de rien. N'importent quel amateur en était capable. La magie, c'était de faire disparaître le réel. Le supprimer de l'existence. Se retourner contre Dieu.
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Si Madhu dans une autre vie revenait un jour sur terre, ce serait sous forme de guide touristique à Bombay, et son père et sa mère le sauraient dès le début parce que, à la seconde où elle descendait des nuages, glisserait dans l'utérus de sa mère et en ressortirait, elle commencerait à parler, et ses premiers mots désigneraient cette cage à ciel ouvert, cette plaie béante dans la ville, et alors que les docteurs, les infirmières, les aides-soignants, tout le monde se rassemblerait autour d'elle, elle annoncerait avec l'aplomb et la magnificence d'un dompteur de lions : Bienvenue dans la Cage. Bienvenue à Kamathipura.
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Madhu savait parfaitement ce que voyait l'homme quand il la regardait Elle n'avait pas besoin de miroir. Elle se voyait tous les jours dans les yeux des autres, et cet homme ne lui révélait rien de nouveau. Elle était une gêne, un parasite. Si l'homme avait eu une bombe insecticide sous la main, il l'en aurait aspergée, puis l'aurait regardée se tortiller sur le sol, s'agiter en convulsions grinçantes, jusqu'à ce quelle cesse de bouger.
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Quand Madhu allait encore à l'école, quand elle portait encore un uniforme de garçon, elle avait entendu l'histoire d'un triangle quelque part, loin, et de gens qui se faisaient aspirer dedans puis envoyer dans un autre monde. Le quartier rouge, c'est exactement pareil. La plupart des prostituées avaient été forcées d'atterrir là, quelques-unes étaient venues de leur plein-gré, mais toutes s'étaient perdues dans ce trou noir. Il vous dépouillait progressivement jusqu'à vous réduire à une créature sans nom, sans passé, incapable de trouver la sortie.
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A Kamathipura, un colis mourait deux fois.
La première mort c'était l'ouverture. La seconde mort, plus douloureuse, c'était lorsque le colis comprenait qu'il avait été vendu par sa propre famille.
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