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sur 315 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
bon bon bon que dire ? J'étais pourtant en transe. Un nouvel Irving j'étais si contente. J'avais aimé, adoré le monde selon Garp, l'hôtel du New hampshire, l'épopée du buveur d'eau et l'oeuvre de Dieu la part du diable, et je m'attendais donc à être emportée dès les premières lignes.

Et bien non, donc je me suis dis il faut rentrer dans le bouquin, ça demande de t'y investir, donc j'ai persisté et au bout de 150 pages, j'ai estimé que j'avais fait assez d'efforts j'ai lâché l'affaire, désappointée et déçue.

Je n'ai strictement rien compris à cette histoire. Les flash backs constants et récurrents, l'histoire dans l'histoire m'ont perdue et surtout le manque terrifiant d'humour a fait que je n'ai à aucun moment retrouvé la verve, la plume, la faconde d'Irving. Quelle déception !
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Au soir de sa vie, Juan Diego Guerrero, écrivain américain, se rend à Manille pour honorer une promesse faite à un hippie rencontré durant sa lointaine jeunesse. Fragile du coeur, l'auteur suit un traitement aux bêta-bloquants qu'il mélange allègrement à du viagra, au cas où une occasion se présenterait. Son long voyage le mène d'abord à Hong Kong où il est pris en charge par deux femmes rencontrées dans l'avion. Mère et fille vont ainsi organiser ses déplacements, lui prodiguer des conseils et partager son lit à tour de rôle. Faible, dépassé, amoindri par son traitement qu'il interrompt et reprend sans cohérence, Juan Diego se plonge dans les rêves et les souvenirs de sa vie. Car il n'a pas toujours été cet écrivain américain plus ou moins connu. Son enfance, il l'a passé au Mexique, à Oaxaca, dans la décharge de Guerrero. Là, avec sa soeur Lupe, il brûlait les déchets, les cadavres de chien et sauvait les livres promis au bûcher. Nés de père inconnu et d'une mère prostituée la nuit, femme de ménage chez les jésuites le jour, les deux enfants vivaient chez le chef de la décharge, père putatif du garçon, et surtout l'homme qui lui écrasa le pied accidentellement, le rendant infirme et boiteux. Accueillis d'abord par les jésuites qui ont compris toute l'intelligence de Juan Diego, lecteur autodidacte, les deux enfants vivront ensuite dans un cirque, embauchés par le dompteur de lions pour le don exceptionnel de Lupe. En effet, la fillette qui parle une langue inconnue que seul son frère comprend, peut lire les pensées et entrevoir l'avenir et le dompteur, secrètement effrayé par ses lions, veut être prévenu de leurs intentions. Après un drame, Juan Diego partira pour l'Iowa et une nouvelle vie en Amérique avec des parents adoptifs peu conventionnels, un jésuite défroqué et un travesti, amoureux comme jamais.

Quoi ?! Un livre de John Irving sans que le moindre ours ne vienne montrer le bout de son oreille ? Effectivement. Mais ils sont remplacés ici par des lions et sont accompagnés de quelques autres thèmes fétiches de l'auteur : le père absent, l'homosexualité et le sida, les prostituées, les accidents mortels et même une toute petite allusion à la lutte. S'y ajoutent aussi des personnages totalement déjantés, avec, dans le désordre et sans exhaustivité : une mère et sa fille nymphomanes, un jésuite pratiquant l'auto-flagellation, une fillette extra-lucide, une Sainte Vierge assassine, beaucoup de chiens, des mignons, des laids et même des ''fantômes volants''. Tout ce beau monde est embarqué dans une épopée baroque qui flirte avec le surnaturel et dont le fil conducteur est la vie de Juan Diego, personnage complètement dépassé qui se laisse aller à ses rêveries au point de ne plus différencier le songe de la réalité. Au centre de ses préoccupations, outre le sexe, il y a sa famille, ses chers disparus qu'il continue de pleurer et la religion. Athée, l'écrivain a pourtant beaucoup fréquenté le religieux, dès son plus jeune âge en récupérant les livres jugés impies par les jésuites, plus tard dans l'orphelinat tenu par ces mêmes jésuites et aussi à travers l'obsession de sa soeur Lupe qui reprochaient aux colonisateurs espagnols d'avoir relégué la Vierge noire de Guadalupe au second plan, au profit de Marie.
Du Mexique aux Philippines, en passant par Hong Kong et l'Iowa, John Irving nous invite dans un joyeux bazar où il s'est fait plaisir à divaguer, digresser, soliloquer, au risque de laisser parfois le lecteur au bord de la décharge d'Oaxaca, lui qui d'habitude sait si bien l'entraîner dans son univers. Ici les longues considérations sur la religion finissent par lasser, surtout si l'on ne s'intéresse pas plus que ça au sujet...Les inconditionnels de l'auteur pourront s'y retrouver, tant il apparaît au détour d'un chapitre (Juan Diego a écrit un roman qui ressemble à s'y méprendre à L'épopée du buveur d'eau), même s'il brouille les pistes. Pour les autres, ce n'est définitivement pas le meilleur roman pour entrer dans l'oeuvre de cet écrivain de talent. Une légère déception.
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Quel bazar ce livre..... Mon dernier livre de John Irving remonte au moins à 20 ans et j'en garde de bons souvenirs, ce qui m'a donné envie de relire un roman de cet auteur. Celui-ci m'a été offert et il s'agit de son dernier roman (je l'avais vu à la Grande Librairie sur la 5 ......).
Comment résumer ce récit ???
Nous passons du présent au passé sans cesse, des vivants aux morts.
Juan Diego (le narrateur) et sa soeur Lupe vivent dans une décharge au Mexique. Ils n'ont pas connu leur père (le même pour les 2 enfants ???), leur mère se prostitue et est femme de ménage chez les Jésuites !
Juan Diego, 14 ans est un enfant doué, grand lecteur, et est le seul à pouvoir traduire le langage de sa soeur. Celle-ci a des dons de voyance, lit dans la pensée des gens.
Nous allons les suivre de la décharge à l'orphelinat, puis au cirque jusqu'à l'adoption par un prêtre ayant rompu ses voeux et un travesti, traversant des aventures toutes aussi étranges les unes que les autres, le tout baignant dans les relations que les deux enfants et surtout Lupe entretiennent avec la Vierge.... Mais quelle Vierge ???
A travers les pages de ce roman on évoque les grandes questions de notre siècle sur la religion, son influence, ses incohérences mais aussi sur le SIDA et ses ravages.
Il faut s'accrocher : bien souvent j'ai eu envie d'abandonner car on se perd, on a du mal à voir où veux en venir l'auteur. C'est un grand bric à brac, on bascule parfois dans des mondes parallèles, des fantômes flottent un peu partout.
Je n'ai pas vraiment été emballée, surprise oui, mais je ne pense pas que j'en garderais un souvenir impérissable mais je pense que je relirais ceux que j'avais lu il y a quelques années afin de me refaire une idée sur l'auteur.


Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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Ce roman reprend pas mal des thèmes chers à Irving, la tolérance, la liberté sexuelle, l'écriture… mais il est un peu brouillon et je le catégorise dans les romans mineurs de cet auteur.

Le voyage aux Philippines de Juan Diego Guerrero, un écrivain américain d'origine mexicaine, sert de prétexte à cette histoire un peu décousue. Irving nous fait des des clins d'oeil avec les romans de son héros qui rappellent étrangement les siens, j'ai retrouvé des évocations de L'épopée du buveur d'eau ou de L'oeuvre du Dieu… le personnage parait un peu passif et se fait facilement prendre en charge par Miriam et Dorothy, compagnes de voyages étranges et envahissantes. Les interruptions et reprises du traitement par bêtabloquants (conjugué à du Viagra) plongent Juan Diego dans une torpeur favorable à des rêves qui lui font revivre sa jeunesse.

C'est d'ailleurs cette partie la plus intéressante, le reste fait un peu remplissage. Fils d'une prostituée, Juan Diego a vécu sur une décharge à Oaxaca ; enfant prodige, il apprend à lire tout seul en espagnol et en anglais et se fait remarquer par le frère Pepe, jésuite qui l'encourage dans cette voie. Juan Diego est le seul à comprendre sa soeur Lupe qui a aussi la particularité d'être télépathe. Juan Diego et Lupe sont pris en charge par les Jésuites, vont dans un cirque, se lient avec l'improbable Flor et Edward qui vont assurer l'avenir du garçon.

C'est foisonnant, un peu foutraque, les délires sur la Vierge de Guadalupe sont assez drôles mais ce livre part dans tous les sens et Irving nous a habitué à mieux maitriser ses récits.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Une jeune fille qui lit dans les pensées, un jésuite qui se met en couple avec une transsexuelle, une mère et une fille nymphomane, une compétition entre la vierge Marie et La vierge de Guadalupe, du Mexique aux Philippines, d'une décharge publique à un cirque, accrochez vous. Si vous êtes un inconditionnel de John Irving vous ne serez pas déçu par ce récit coloré fait d'allers-retours, avec des personnages pittoresques. Pour les autres dont je fais partie ,difficile de se retrouver dans ce bric à brac où il est question de maladie, de sexualité, de religion avec une dose de surnaturel. Un roman complètement déroutant.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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Très deçue par ce livre. Autant j'ai adoré L'oeuvre de dieu, la part du diable, le monde selon Garp, L'épopée du buveur d'eau, Dernière nuit à Twisted River, autant je n'ai pas aimé celui-ci. Malgrè les allers-retours entre le passé et le présent, le rève et la réalité, qui contribuent à la richesse de l'histoire, la lecture est devenue "laborieuse" car il me tardait de finir et je n'avais pas l'impression "d'avancer" dans l'intrigue. Impossible de m'attacher aux personnages non plus. Dommage......
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Bon, en général j'adore Irving, mais là... Il faut être passionné(e) de religions (et surtout catholique) pour suivre et comprendre. Donc si vous n'accrochez pas avec le sujet, préparez-vous à vous ennuyer aussi ferme que moi avec de roman. C'est l'une des rares fois de ma vie où ça m'a coûté beaucoup d'efforts pour aller jusqu'au bout. Sans aucune récompense.
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Jeune adulte, j'avais adoré “Le monde selon Garp “. Les romans d'Irving que j'ai lus par la suite m'ont tous plus ou moins déçue.
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Après avoir lu Irving il y a quelques temps, j'attendais de m'y replonger avec impatience ayant gardé en mémoire "le monde selon Garp", "l'épopée du buveur d'eau" etc. Je me plonge donc avec avidité dans "l'avenue des mystères" pour suivre la vie de deux jeunes orphelins mexicains. Si le récit de leur vie, les échanges entre science, théologie et pragmatisme viennent enrichir le roman, je reste sur ma fin quant aux objectifs visés par l'auteur. Les apparitions de "créatures" (pour ne pas dévoiler le roman aux futurs lecteurs) me laissent sur ma fin; le mélange entre réalité et onirisme, croyances diverses m'ont laissé sur ma fin...
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