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EAN : 9791091108454
100 pages
Les éditions du Bout de la Ville (26/05/2022)
4/5   2 notes
Résumé :
Jacob est l’auteur d’une audacieuse campagne de cambriolages avec la bande des Travailleurs de la nuit au début du XXe siècle. Lors de son procès en 1905, il revendique ses actes avec un humour et une finesse d’esprit qui frappent au coeur.

Près de cinquante ans séparent cette cinglante adresse des lettres envoyées à ses amis juste avant son suicide tranquille. Par un bond dans le temps, les textes réunis ici nous invitent à embrasser la vie de « l’h... >Voir plus
Que lire après Tout homme a droit au banquet de la vieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Alexandre Jacob (1879-1954), à la tête des Travailleurs de la nuit, écuma la France pendant trois ans, cambriolant les riches pour financer notamment des oeuvre libertaires et soutenir les familles d'amis emprisonnés ou déportés au bagne. Dans un texte fameux, rédigé pendant son procès en mars 1905 et paru dans Germinal, il revendique et assume haut et fort ce dont on l'accuse. Un choix de lettres complète ce volume et raconte la suite de son existence.
(...)
Belle brochure soigneusement éditée et judicieuse sélection de textes qui permet de suivre et comprendre le parcours, les principes et les revendications d'Alexandre Marius Jacob.

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Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La société ne m’accordait que trois moyens d’existence : le travail, la mendicité, le vol. Le travail, loin de me répugner, me plaît. […] Ce qui m'a répugné, c'est de suer sang et eau pour l'aumône d'un salaire, c'est de créer des richesses dont j'aurais été frustré. En un mot, il m’a répugné de me livrer à la prostitution du travail. La mendicité, c'est l'avilissement, la négation de toute dignité. Tout homme a droit au banquet de la vie. Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend. Le vol, c'est la restitution, la reprise de possession. Plutôt que d'être cloîtré dans une usine, comme dans un bagne ; plutôt que mendier ce à quoi j'avais droit, j'ai préféré m'insurger et combattre pied à pied mes ennemis en faisant la guerre aux riches, en attaquant leurs biens. 
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Le peuple évolue tous les jours. Voyez-vous qu’instruits de ces vérités, tous les meurt-de-faim, tous les gueux, en un mot, toutes vos victimes, s’armant d’une pince-monseigneur, aillent livrer l’assaut à vos demeures pour reprendre leurs richesses, qu’ils ont créées et que vous leur avez volées. Croyez-vous qu’ils en seraient plus malheureux ? J’ai l’idée du contraire.
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Plus d'un homme travail, moins il gagne ; moins il produit, plus il bénéficie. Le mérite n'est donc pas considéré. Les audacieux seuls s'emparent du pouvoir et s'empressent de légaliser leurs rapines. Du haut en bas de l'échelle sociale, tout n'est que friponnerie d’une part et idiotie de l’autre. 
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Ceux qui produisent tout n'ont rien, et ceux qui ne produisent rien ont tout. Un tel état de choses ne peut que produire l'antagonisme entre les classes laborieuses et la classe possédante, c'est-à-dire fainéante.
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Alexandre Marius Jacob, Pourquoi j'ai cambriolé (2/2)
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