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sur 139 notes
Norma est une fille qui a le goût du risque: figurez-vous qu'elle veut être... vraie. Elle fait suffisamment confiance aux êtres qu'elle aime pour clamer haut et fort les vérités de sa famille, même les plus dérangeantes. Elle désire se débarrasser de son personnage social et ôter tout filtre à ses conversations.

Le roman commence sur une île de Bretagne. Félicien Diskredapl est enterré et sa famille, toute à son chagrin, loue cet homme si bon et respectable. Si ce n'est que Félicien n'est pas mort. Il est allongé dans son cercueil et écoute.
Au cours de son éloge, sa petite fille, Norma, va alors prendre la parole: son grand-père idolâtrait Hitler et a même vendu des juifs pendant la guerre.
Après cette révélation (qui n'en est pas une, car au fond, chacun préférait ignorer ce qui était sous ses yeux), les proches de Félicien vont faire le pire des choix: faire comme si Norma n'avait rien dit. Félicien, qui attendait la fin de la cérémonie pour sortir de sa boîte et faire rire l'assemblée, va finalement se suicider dans sa tombe.

Un début de roman pour le moins surprenant mais vous ne serez pas en reste si vous poursuivez votre lecture tant cette famille est haute en couleur: fou, ivrogne, violeur, sado-masochiste, obsédé sexuel, dépressive suicidaire... Tous les vices semblent s'être emparés des membres de ce clan. de quoi faire froid dans le dos: que se passerait-il dans notre propre famille si nous organisions un "Je suis mon voisin" comme les Diskredapl? Un rituel du 25 décembre (ben oui, "Joyeux Noël"!) au cours duquel il faut essayer de dire la vérité de son voisin de table (ambiance garantie!). J'espère pour ma part que ma famille est moins corrompue, violente et libertine (mais ça ne me semble pas difficile, les Diskredapl virant à la caricature).

Norma est inspirée d'un personnage réel, une femme libre, spontanée, joyeuse et authentique. C'est elle qui a confié son journal intime à l'auteur, lui expliquant qu'elle y notait les événements de la journée sur la page de droite et la vérité sur la page de gauche.
A la fin du roman, une vingtaine de pages en doublon, à l'image de celui de Norma. L'auteur y glisse des documents et des réflexions le concernant, afin d'apparaître sans fard et nous hurlant que "les pages de droite c'est fini!"

J'ai eu beaucoup de mal avec la lecture de ce roman. Il faut dire que la plume d'Alexandre Jardin est très particulière et son sens du burlesque m'a souvent désarçonnée. Je n'ai pas cru à cette histoire qui pourtant est une ode à la vérité. Trop de métaphores et un propos qui se veut sérieux mais traité de manière absurde. Je n'ai pas accroché et ça c'est la vérité!
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J'ai eu beaucoup de mal en commençant ce livre. Je pensais sincèrement que je ne le terminerai pas. Mais évidemment j'insiste en général toujours un bon moment avant de lâcher un livre. C'est donc ce que j'ai fait.. et à partir de la moitié du livre, la lecture est devenue plus facile pour moi. Clairement, je n'ai pas été transportée. Mais la fin du livre, avec des parties personnelles de l'auteur, ont rehaussé la valeur du livre à mes yeux. J'aime le fait qu'il souhaite la clarté, la vérité, que l'on apprenne à vivre vraiment, pour soi et pour nos enfants. Que l'on revienne à des relations plus vraies, afin que les générations qui nous suivent ne commencent pas dans les mensonges, familiaux et sociétaux.
Sinon, le livre raconte l'histoire d'une famille qui a fait du mensonge un art de vivre. Seuls Malo et Norma n'ont pas accepté cela. Malo s'est expatrié, et est considéré comme mort par sa famille. Quant à Norma, elle est exclue de la famille lors de l'enterrement de son grand-père après avoir révélé l'admiration de l'aïeul pour le führer, au point qu'il portait la même moustache. le clan préfère exclure celle qui énonce la vérité que d'accepter ces faits.
Cela rappelle l'histoire de l'auteur puisque dans un précédent livre, Des gens très bien, il racontait l'histoire de sa famille, notamment celle de son grand-père paternel, ayant activement collaboré lors de la seconde guerre mondiale.
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Je dirais de ce livre qu'il est un peu foutraque.
C'est du grand n'importe quoi.
Un genre de parabole ou l'auteur veut démontrer que seule la vérité est acceptable et que quoiqu'il en coûte l'essentiel est de ne jamais cacher la vérité
Sa démonstration sur cette petite de Bretagne est loin de me convaincre
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Alexandre Jardin rencontre Norma qui lui raconte l'histoire de sa famille bretonne, fantasque et qui vit dans le mensonge. Norma a décidé de prendre totalement le contrepied et de vivre dans la joie de la vérité, lorsqu'elle va révéler tous ces secrets, sa famille ne va pas l'accueillir avec une grande joie.

La première partie du roman raconte tous les travers, mensonges et secrets des membres de la famille de Norma, j'ai trouvé particulièrement long et lassant. Les personnages sont nombreux mais avec des secrets assez similaires ce qui fait que l'on s'y perd un peu malgré l'arbre généalogique proposé au tout début.

La seconde partie est plus légère et plus dynamique qui fait que j'ai réussi à terminer ce roman le sourire aux lèvres.

Une lecture en demi teinte malgré car j'ai quand même failli abandonner.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Que dire de ce livre, qu'il est vraiment particulier de part sa construction, part l'histoire qui y est narrée, jusqu'au vocabulaire employé pour dépeindre les protagonistes comme Colombine « une tristesse aux omoplates saillantes » ou les situations avec un excès de métaphores. Est-ce que toutes les vérités sont bonnes à dire ? Quel est ce cahier où l'on met à gauche la Vérité vraie et à droite celle qui nous arrange comme dans un magazine où les articles sérieux sont sur la page de gauche et les publicités toujours sur la page de droite. Si le début de livre peine à démarrer, il s'emballe, s'envole, gronde comme la tempête qui approche, les bateaux comme les humains sont malmenés jusqu'à la fin ou l'auteur s'invite dans le récit pour mieux se mettre à nu, au sens propre comme au sens figuré. Un roman hors des sentiers battus.
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C'est une première lecture d'Alexandre Jardin pour moi. le style d'écriture est très particulier, l'auteur prenant une place à part entière dans son récit.
Moi qui aime les histoires de famille, j'ai été plutôt servie ici! Même un peu trop d'ailleurs. Pas un seul protagoniste de l'histoire n'est épargné par de sombres secrets. Les pages se suivent et les révélations se succèdent. C'est toute une île bretonne qui se prête au jeu.
A chaque nouveau secret odieux révélé, une mort s'ensuit. C'est glauque, sarcastique. Jamais l'on ne s'ennuie.
La vérité est elle toujours bonne à dire? L'auteur en fait sa toile de fond.
Le personnage principal, Norma, est touchante, attachante, on ne peut que la suivre dans ses bonnes résolutions.
Lequel d'entre nous peut il s'enorgueillir de ne dire que la vérité tout au long de sa vie? En toute circonstance? Je serais curieuse d'en connaître la réponse…
Et vous l'aurez compris, je pense, aucune magie de Noël dans cette histoire, seulement son titre. le rapport entre Noël et tous ses cachotiers me demanderez-vous? Et bien les langues se délient chaque année un 25 décembre…
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Mon premier Alexandre Jardin. Je l'ai extirpé de ma PAL en raison du titre car nous étions en pleine période de fêtes de fin d'année. J'imaginais une sorte de "conte de Noël"... ce n'est pas franchement le propos de ce livre.
Je suis perplexe... je n'arrive pas à déterminer si j'ai aimé ou pas. Je me dit que j'aurais dû commencer par un autre ouvrage de cet auteur pour un premier contact.
Si vous avez des suggestions, je suis preneuse.
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Alexandre avant...
avant le roman vrai d'Alexandre Jardin.
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Voilà un court roman qui propose une expérience, celle de la franchise à toute épreuve, contre les secrets de famille qui embourbent et les petites mesquineries de village.
L'auteur ne cache rien des bienfaits et des dérives d'une telle pratique mais son enthousiasme l'emporte vite vers les débordements.
N'empêche, le questionnement était intéressant.
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