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J'ai adoré le début de ce roman. Une mère lambda qui posera un acte qui changera la suite de sa vie.
J'étais vraiment à fond dans l'histoire. Mais au bout d'un moment, c'est comme si je m'étais lassée.
J'ai trouvé un peu long, même s'il se passe toujours des choses. Je pense que c'est surtout du a un manque d'empathie de ma part pour Frida, le personnage principal.
A certain moment j'ai vraiment été révolté par l'histoire.
De plus, j'avais un peu vu ce qu'il se passerait à la fin, mais cela ne m'a pas autant dérangé que je le pensais. J'ai été quand même pleine d'émotions à la fin, contrairement au reste du roman.
Du coup, je suis vraiment contente d'avoir lu ce roman jusqu'au bout finalement.
Peut-être que je le relirai et qu'il me donnera meilleure satisfaction.
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Jeune maman, j'ai été complétement chamboulée par cette lecture. À tel point que j'ai eu du mal à m'en remettre... Fan de dystopie, j'ai accroché très rapidement à cette histoire douloureuse. Je me suis attachée au personnage principal malgré ses erreurs. Et j'ai espèré pour la plupart de ces mères une fin heureuse. Bien sûr, mon côté maman a aussi été énervée, voir pertubée, par certaines. Et j'ai longtemps été bouleversée par quelques scènes. Et puis, l'ambivalence qui m'a envahie a fini par me convaincre totalement. Un livre qui m'a fait ressentir autant d'émotions ne pouvaient devenir qu'un coup de coeur ou alors me repousser totalement. Mais vous l'aurez sûrement compris, il est rentré dans la liste de mes favoris.
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Glaçant ! Ce roman m'a valu plusieurs nuits de cauchemars ! Et pourtant un roman impossible à lâcher. Je n'oserai pas le qualifier de roman d'anticipation car tout ce qui y est décrit est tellement effroyable. Mais une dystopie de grande qualité.

Frida a laissé Harriet, sa fille de 18 mois seule chez elle le temps d'aller chercher des documents à son bureau. Quelques heures aux conséquences insoupçonnées.
Un voisin a dénoncé Frida.
La police a récupéré Harriet.
Frida est interrogée puis incarcérée.
Harriet est confiée à Gust, son papa et à Susanna, sa nouvelle compagne.
Frida est jugée coupable.
Elle doit intégrer l'Ecole des bonnes mères, cette nouvelle école qui va lui donner les clés pour être une meilleure mère, une meilleure version d'elle-même... Cette école où pères et mères défaillants sont séparés pour suivre leur programme de rééducation. Une école où les règles et enseignements sont des plus surprenants... glaçants...
Elles sont plusieurs à avoir été condamnées pour négligence ou délaissement ou mauvais traitement. Trois mots pour des réalités bien différentes...
Elles sont là, unies par ce mantra, répété plusieurs fois par jour : "je suis une mauvaise mère mais j'essaye d'être meilleure."

Un roman effrayant où sous couvert d'oeuvrer pour le bien des enfants, on lobotomise les parents, on annihile leur pensée et leur libre arbitre pour une société uniformisée et dépourvue de sens.

Une douce couverture pour un roman amer.
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" Nous avons votre fille. " C'est le message qu'entend Frida alors qu'elle s'est absentée en laissant seule sa fille de dix-huit mois.
Elle décrira par la suite cette journée comme « la journée de l'horreur ».
Son mari l'a quittée peu de temps après la naissance de sa fille Harriet pour une femme bien plus jeune qu'elle. Elle imaginait une vie de famille douce et heureuse et elle s'est retrouvé mère célibataire la moitié du temps.
Peu avant l'abandon, Frida avait enchaîné les nuits blanches, à bout, elle a fait une terrible erreur et doit maintenant le payer. Sa sentence sera d'apprendre à devenir une bonne mère au sein d'un établissement conçus pour les personnes comme elle.
Dans cette école, les femmes sont mélangées de façon arbitraire, peu importe le crime commis. Certains « crimes » n'en sont d'ailleurs pas, l'absurde est poussé à son paroxysme pour nous plonger dans ce monde dystopique où les mauvais traitements infligés aux enfants seraient puni durement et cruellement.
Car de la cruauté, il y en aura. Tout comme de l'injustice, du rabaissement, de l'épuisement, de la perte de confiance en soit jusqu'au lavage de cerveau.
En face, dans l'école des pères, les choses ne se passent pas du tout de la même manière. Il semblerait que ces messieurs soit bien mieux traité et bien moins puni que ces dames.
Frida n'a pas le choix, si elle veut récupérer la garde de sa fille, elle doit tout faire pour que son année au sein de l'école se déroule du mieux possible.
*****
Cette histoire m'a totalement bouleversé. J'ai été outrée de voir comment Frida a été malmenée durant cette année à l'école, de voir comment elle a été rabaissée et humiliée. A l'école, les femmes apprendront ce qu'est l'instinct maternelle, comment protéger son enfant et à n'exister uniquement en tant que mère.
Cette histoire met en lumière les différences de classe social, raciale et l'inégalité qu'il existe entre les hommes et les femmes.
Un récit poignant qui m'a émue aux larmes tant mon coeur a été pris en étau face à la douleur de Frida.
Une lecture qui m'a laissé mitigé au départ et qu'ensuite j'ai eu du mal à lâcher, un roman admirablement écrit.
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Le livre est vendu comme une dystopie à la servante écarlate de Margaret Atwood. Pourtant les 100 premières pages m'ont semblé assez actuelles. Je ne suis pas trop calée dans ce sujet mais j'ai l'impression que lorsqu'un parent est jugé inapte, un engrenage se met rapidement en route.
Il y avait de très bonnes idées, de bons rebondissements scénaristiques, et une bonne analyse psychologique qu'un tel cauchemar puisse engendrer sur une personne, en l'occurrence la mère surtout.
Mais le style choisi pour retracer toute cette histoire m'a complètement rebuté, je l'ai trouvé très peu recherché voir simplet ce qui contrebalançait lourdement avec la gravité du thème.
Un bilan assez mitigé.
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J'ai lu l'école des bonnes mères de Jessamine Chan
Frida est à bout, son mari l'a quitté pour une femme plus jeune. Elle est épuisée, elle a besoin de décompresser, elle sort prendre l'air en laissant sa fille seule pendant 2 heures. Grosse erreur ! Elle sera signalée aux services de l'enfance.
Sa fille sera confiée à son père et Frida condamnée à un an dans une école pour suivre un programme afin de devenir une bonne mère.
Si elle réussit, elle récupère sa fille, si elle échoue , elle sera déchue de ses droits parentaux et ne la reverra plus
Une dystopie qui nous plonge dans la terreur, dans un futur bien étrange
Ce livre est un best-seller comparé à la servante écarlate, à mon avis un peu surévalué
J'ai lu ce roman en alternance avec un thriller, je l'ai trouvé un peu long et farfelue. Pas assez poussé niveau intelligence artificielle.
On passe par diverses émotions, les 150 premières pages sont longues, des scènes de sexe inutiles, la suite est plus prenante, on rentre enfin dans le sujet. La fin surprenante #lecoledesbonnesmeres #jessaminechan #dystopie #bookstagram #booksta #bookstagramfrance #editionbuchetchastel
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L'école des bonnes mères.
Jessamine CHAN

Une fatigue extrême, un moment d'absence, la solitude du parent solo et la vie de Frida bascule.
Elle s'est absentée une heure pour aller chercher un café au coin de la rue et un dossier au bureau.
Rien de bien particulier… sauf qu'elle a laissé sa fille de 18 mois seule tout ce temps là.
Sauf que les voisins ont appelé les autorités.
Sauf que maintenant Frida a perdu la garde d'Harriet.
Et que pour la reconquérir les services sociaux placent des caméras chez elle puis l'enjoignent à suivre un stage d'1 an dans un centre de rééducation maternelle où elle apprendra à devenir une bonne mère.
Et ceci avec une poupée plus vraie que nature…
Un concept complètement dingue cette école ! Entre cours, ateliers, brimades et punitions, je ne pense pas que ce soit le meilleur moyen de s'y prendre.
J'ai bien aimé cette histoire et le côté « fiction » de ces poupées /robots à l'intelligence artificielle sur développée ne m'a pas vraiment dérangé.
C'est original mais surtout ça ferait très peur si ça venait à se réaliser.
Et toujours ce poids sociétal, ces injonctions faites aux mères d'être parfaites dès lors que l'enfant paraît…
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« Je suis une mauvaise mère mais j'essaie d'être meilleure »

Frida, mère d'une petite fille de 18 mois, Harriet, va commettre l'erreur de sa vie en laissant son bébé seule chez elle durant deux heures. C'est un coup de téléphone avec la police, lui annonçant avoir sa fille, qui va la plonger dans un cauchemar comme jamais elle n'aurait pu s'imaginer...

Épiée, surveillée et analysée, Frida sera mise à l'épreuve après cet incident. Peut-elle récupérer la garde de sa fille après une telle erreur ? Mais cela est sans compter l'injustice d'une assistante sociale sans scrupules qui va tenter de la piéger et d'une société injuste préférant l'envoyer en centre de réhabilitation pour mauvaises mères durant un an.

Un an où Frida va apprendre à devenir une bonne mère pour prétendre, peut-être, récupérer les droits sur sa fille. Un an où elle passera une batterie de tests et d'évaluations en compagnie d'autres femmes qu'on mettra en compétition au travers de cours. Un an sans voir sa fille à pouvoir l'appeler seulement une fois par semaine en si elle n'est pas elle même punie pour mauvais comportement.

L'école des bonnes mères c'est la représentation dystopiques de ce que notre société et ses diktats imposent aux femmes et aux mères à toujours être parfaites, à ne commettre aucuns faux pas et à être 100% dévouées à ses enfants. Tout est fait pour rendre les femmes coupables, narcissiques et à les faire culpabiliser même lorsqu'elles réussissent leurs tests.

C'est un récit glaçant mais pourtant si réel. On y retrouve une partie dystopique voir SF que j'ai adoré et que j'ai trouvé très pertinente dans ce contexte. Les différences entre l'école des bonnes mères et des bons pères sont sidérantes et injustes. A aucun moment la charge mentale des femmes n'est prise en compte, elles doivent être des mères parfaites à toutes épreuves et ça fait froid dans le dos.
Ce livre se termine sur une fin en apothéose, celle que j'imaginais. J'ai frôlé le 5 étoiles mais je ne peux que vous recommander cette lecture qui mérite sa place aux côtés des plus grands dans son genre !
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Ce livre raconte l'histoire de Frida, mère d'une petite fille, Harriet. C'est une mère débordée par la vie après la séparation d'avec son mari, qui a trouvé réconfort dans les bras d'une autre. Un moment d'épuisement la conduit à chercher un court répit, laissant sa fille Harriet seule à la maison. Cet acte entraîne une réaction en chaîne : dénonciation, séparation forcée de sa fille, et une année de rééducation dans une école pour les mères.

Dans cette école, la phrase « Je suis une mauvaise mère, mais j'essaie d'être meilleure » rythme leurs journées. Entre cours théoriques et exercices pratiques avec des poupées-enfants, ces femmes sont confrontées à un système qui les pousse à renier leurs émotions. Les mères sont traitées comme des criminelles et on leur demande d'oublier leurs émotions et de devenir des machines qui s'occupent de robots. Les punitions sont sévères pour celles qui faillissent et certaines iront jusqu'à l'issue fatale, sous le poids de la maltraitance psychologique. J'ai trouvé ce livre long, il bouscule, perturbé, provoque. Ce roman est un voyage glacial au coeur de l'expérience maternelle, marqué par la solitude et le jugement. Il explore sans détour la complexité de concilier les identités de mère et de femme dans une société qui semble souvent les opposer. Malgré sa violence et son pouvoir de provocation, « L'école des bonnes mères » porte en lui un message essentiel sur notre monde.
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Quand vous êtes mère d'un enfant en bas âge, que votre mari vous a quitté pour une autre, il arrive d'avoir des moments de fatigue et de faiblesse.
Et ceux-ci peuvent s'avérer lourds de conséquences.

Frida s'est absentée de chez elle. Elle voulait juste aller chercher un café. Puis elle est allée à son bureau et y restée plus longtemps que prévu. Pendant ce temps, sa fille est restée toute seule à la maison.

Frida a été dénoncée.

Après une première période de surveillance, Frida perd la garde de sa fille. Et ce n'est pas la seule sanction. Elle va devoir rejoindre avec d'autres mauvaises mères une "école" où elles sont censées devenir meilleures.

Mais peut-on vraiment parler d'école ? Les mères sont privées de toute liberté. Elles sont surveillées, leur moindre geste est analysé. Toute erreur peut valoir une punition.
Quelle est la réelle vocation de cette école ? Est-il vraiment possible pour les mères de récupérer leur enfant ?

Best-seller du New York Times et dans le top des meilleurs livres de 2022 de Barack Obama, L'école des bonnes mères a attisé ma curiosité.

J'ai été rapidement plongée dans l'histoire qui montre un système américain qui pourrait presque paraitre réaliste.

Si on comprend que les mauvaises attitudes des mères soient sanctionnées car gravissimes, la solution proposée est extrême. Mais est-elle vraiment efficace ?
Sanctions et humiliations sont-elles des solutions pour aider des mères à reprendre pied et confiance en elles ?
Un personnel froid et déshumanisé peut-il aider ses femmes ?

Je dois avouer qu'au fil des pages j'ai un peu décroché notamment à partir du moment où Frida rentre à l'école. Il y a beaucoup de longueurs. J'ai parfois eu l'impression de tourner en rond.
Et finalement j'ai été agacée par la méthode de "réhabilitation" proposée à ses femmes. Aucune empathie, aucune bienveillance.
Il a été difficile pour moi d'éprouver des émotions et c'est pourtant ce que je recherche à travers la lecture.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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