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EAN : 9782374910536
620 pages
Quidam (20/10/2016)
3.92/5   6 notes
Résumé :
Août 2003. Georg Adam, 68 ans, médecin à la retraite et veuf depuis trois ans, se rend de Berlin à Francfort-sur-le-Main, à la demande de sa soeur Felicitas, afin de remettre à son fils Henry un vieil album de photographies jadis agencé hors de toute chronologie par Johanna, sa belle-mère. Henry doit s'envoler pour les États-Unis où l'attend une chaire de maître de conférences en littérature et civilisation allemandes, mais il désire revoir Max, le chien de son père... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Une histoire familiale pour dire un siècle allemand de catastrophes. Un roman=monumental, terrible & somptueux.

«Août, encore un mois plein de chaleur à Berlin, en l'an 2003. le pouls de l'après-midi ralentit, l'heure retient son souffle. Grillée depuis dessemaines desjoursédesnuits. Lesoleil – voilé, gris blanc son éclat, sans ombre é plombé. le ciel un toit de fonte chauffé à blanc tendu sur Laville, sous lequel de lourdes émanations fermentées pèsent dans une année trop mûre.»

L'histoire commence en 2003. Georg Heinrich (Ferdinand) Adam, médecin à la retraite et veuf se rend à Francfort-sur-le-Main avec son chien Max. Dans la chaleur de fournaise du mois d'Août, il s'apprête à retrouver son fils Henry avant le départ de celui-ci pour les États-Unis, où il va enseigner la littérature et la civilisation allemande à l'université de Durham en Caroline du Nord. Si le fils a souhaité ces retrouvailles avant son départ, c'est pour revoir le chien Max et non son père, tant ces deux hommes semblent étrangers l'un à l'autre. Georg, quant à lui, a été missionné par sa soeur Felicitas pour remettre à Henry un album familial de photographies aujourd'hui défraîchies constitué par sa belle-mère.

La suite sur mon blog ici :
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
«Jamais tu n’as considéré La Famille, celle du pasteur Brickau qui nous a sortis de l’orphelinat pour nous accueillir chez=lui, et plus tard ta propre famille, autrement qu’avec les yeux de l’Indifférent qui regarde un album de photographies : ce n’est pas moi é je n’y étais pas. Ni autrefois ni aujourd’hui. Et ces photographies à leur tour ne sont rien pour toi sinon de petits cercueils carrés sous verre, rangés côte-à-côte&pêle-mêle, des cercueils pour des disparus que tu refuses de connaître. Mais au travers des couvercles de verre brille le temps, comme pris dans la glace, gardant sous=sa=coupe les hommes et toutes les idées qu’ils se font de la fierté, de l’amour, de la folie ; – dans lesquelles – mais !toi !jamais (et c’est la ta croyance=erronée) – ils s’empêtrent & s’abandonnent, devenues proies eux-mêmes, pour ensuite – ?comment disais-tu déjà : crapahuter péniblement tels des bousiers en haut de la pente sableuse des instabilités=humaines (poursuivant avec-ferveur=leur-but dans un degré d’inconscience tel qu’il ne leur viendrait même pas à l’idée de dire : surmonter la mort), afin de donner à leur existrance 1 consistance dans 1 inconstance=permanente, dans le rien=qu’instable, dans le sable=du temps. – Or, Georg, à supposer que les photographies ne soient pas la représentation de la ?vie, mais la vie une représentation des ?photographies – qu’adviendrait-il ?alors. Car ce que tu dis, Chergeorg, n’est pas juste ; é: ce que tu fais est faux. C’est depuis ta place de spectateur dans la Loge des Lâches de la vie que tu t’es exprimé toutescézannées, & tu as jeté un regard également=indifférent de visiteur de la vie aux événements autour de toi : !Gare (as-tu dit un jour) à celui qui insuffle la vie à de pareils personnages. Mais ?sais-tu si, dans ta volonté de garder ta réserve & de te détourner des-hommes, tu ne t’es pas ?privé toi=même de !ton propre souffle.»
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«Août, encore un mois plein de chaleur à Berlin, en l’an 2003. Le pouls de l’après-midi ralentit, l’heure retient son souffle. Grillée depuis des semaines des jours et des nuits. Le soleil – voilé, gris blanc son éclat, sans ombre et plombé. Le ciel un toit de fonte chauffé à blanc tendu sur la ville, sous lequel de lourdes émanations fermentées pèsent dans une année trop mûre.»
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«-La grande misère de l’homme et de la femme : vouloir devoir rester ensemble. Même par-delà la mort. -»
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