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Brigitte Hébert (Traducteur)
EAN : 9782021515183
320 pages
Seuil (05/05/2023)
3.9/5   98 notes
Résumé :
Lorsque Lee rencontre Holly à la fac, elle n’imagine pas qu’elle sera prête à suivre son amie au bout du monde pour un long périple en canoë dans le grand Nord canadien. Holly est une spécialiste de kayak et elle a déjà descendu la célèbre et dangereuse rivière Thelon. Tandis que leur relation se nourrit des centaines d’histoires qu’elles se racontent en chemin, sur leur famille, sur leurs projets, sur l’avenir qu’elles imaginent ensemble, leur voyage tourne court b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
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Tout d'abord, je remercie vivement Babelio et les éditions du Seuil pour l'envoi de ce roman dans le cadre de Masse Critique privilégiée !

Il s'agit du premier ouvrage que j'ai reçu grâce à Babelio, dans ce cadre-là. J'avoue m'être sentie assez fière, même si une petite part de moi a eu l'impression de ne pas être légitime quant au fait de recevoir ce livre en échange d'une critique…

J'avais donc quelques appréhensions : sur la rédaction de ladite critique (même si j'ai décidé d'essayer de ne pas trop me prendre la tête là-dessus…), et aussi sur le fait de ne pas apprécier l'histoire, surtout concernant l'aspect canoë dont je ne connaissais rien. Cela dit, j'avais très envie d'aimer ce roman. (Qui dès le départ m'avait séduite par sa couverture splendide !)

Finalement… que dire ?
Je suis très contente de cette découverte, il n'y a pas de doute là-dessus. Je ne m'attendais d'ailleurs pas à ce que cette lecture arrive à me plaire et me toucher autant ! (Petite note sans rapport sur le fait que je trouve cela vraiment beau que ce roman ait été écrit par un père et sa fille ! :))

Comme je vous le disais, l'aspect canoë ne me parlait pas du tout. Je suis une citadine depuis petite qui a donc toujours vécu en métropole, et n'ai jamais été intéressée par cette pratique sportive/de loisir, pas plus que je n'aie eu l'occasion d'en faire dans ma vie.
Cependant, cela ne m'a pas empêchée de rentrer dans le récit, assez facilement, même.

La plume est poétique et très agréable. Je pense particulièrement aux descriptions, que j'ai beaucoup appréciées. Cette présence de nature, de ce cadre si éloigné de ce que je connais et de toute civilisation, m'a dépaysée - dans le bon sens du terme. J'ai été charmée par le récit. Ce roman, quelque part, m'a permis de m'évader.

Je me suis attachée à la narratrice, Lee. J'ai eu parfois peur pour elle, me faisant me rendre compte de son courage.
Le livre alterne narration du présent et souvenirs De Lee. On découvre ainsi son passif, loin d'être facile, qui fait qu'on ressent de manière assez instinctive pas mal de compassion et de sympathie à son égard. On apprend ainsi à la connaitre. On découvre son histoire, son enfance. J'ai été très touchée par son personnage à de nombreuses reprises. Pas mal d'émotions m'ont traversée, sans que je ne sache vraiment poser de mots dessus.
J'ai ressenti une espèce de grande tristesse, aussi. Profonde, indicible.
À d'autres moments, j'ai pu ressentir une certaine sérénité (je ne suis pas certaine que le mot soit bien choisi, mais il ne m'en vient pas d'autres…), à l'image de la couverture, de ce paysage naturel, de cette espèce de « bulle » ressentie le temps de la lecture. L'histoire est pourtant loin d'être apaisante et feel good ; elle est plutôt terrible sous bien des aspects. Mais la plume a créé cela à mes yeux. Un certain sentiment que j'ai du mal à expliquer.

Les chapitres sont courts, s'enchainent bien. le rythme est plaisant, on ne s'ennuie pas.
On est ‘immergé' dans l'histoire, dans ce cadre sauvage loin de tout. (Qui, personnellement, me terrifierait. ^^')
J'ai complètement été plongée dans le livre, dans les pensées et la narration De Lee.
Plus j'ai avancé dans ma lecture, plus j'ai fini par aimer. En arrivant vers le dernier tiers du roman, j'ai réalisé à quel point j'étais attachée à cette histoire, tout compte fait. Je trouve qu'il se dégage tant d'émotions du récit… c'est assez indescriptible.
Je ne m'attendais pas à ce point mais j'ai profondément été chamboulée par cette découverte. Je n'en ressors pas indifférente.

J'ai refermé le livre avec la gorge un peu nouée. Triste de devoir quitter Lee. de devoir quitter cet univers.

C'était un très beau roman.
Beau dans sa plume. Beau dans son histoire. Certes difficile, tragique, mais extrêmement bien raconté.
Au début, j'ai eu peur de ne pas accrocher, de m'ennuyer, de ne pas rentrer dedans. Mais j'ai été très agréablement surprise. Je suis d'ailleurs ravie de constater qu'il a fait unanimité parmi les personnes qui l'ont également reçu dans le cadre de Masse critique privilégiée !
Bref, je recommande. Sans hésiter. Même si vous n'aimez pas le canoë.
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Tout d'abord un grand merci à babelio pour m'avoir offert ce livre grâce à masse critique privilège et merci aux éditions Seuil.

J'avais hésité à sélectionner ce roman, le côté romance me faisait peur. Mais l'aventure en canoë dans le Grand Nord canadien m'attirait.
J'aime les ouvrages sur le thème de la nature. Je ne fus pas déçu les descriptions m'ont donnés envie de partir dans les eaux sauvages du Canada. Je me dépêche d'écrire cette critique et prendre l'avion aussitôt mon devoir accompli (j'ai tout de même de droit de rêver).

Je fus ému par cette histoire bouleversante.

En premiers lieux, je n'ai pas lu la quatrième de couverture donc la chute d'Holly fut pour moi une renversante et un atroce événement. Lee parcourt donc seul cette nature hostile et puis elle se raconte… sa vie, son passé, son futur…
J'ai pleuré (ça m'arrive si rarement) j'ai aimé parcourir cette aventure avec elle. Un beau roman, un magnifique cadeau.
Une chose est sûre je n'aurais pas lu ce livre, si on ne me l'avait pas offert. Je serais passé à côté d'un superbe recueil… Une perle rare…

Voici un petit extrait :

Cette nuit-là, je veillai tard. Pour la première fois, je vis le soleil disparaître sous l'horizon, puis l'obscurité de la nuit descendre. Les étoiles apparurent, tout le ciel fut submergé d'épingles de lumière. Au nord, je vis une lueur verdâtre et chatoyante qui semblait émaner de nuages bas, bien que le ciel en soit dépourvu. Une aurore boréale. Je n'avais pas vraiment vu le ciel nocturne depuis des lustres, depuis que j'avais quitté le Nebraska. Un cadeau inattendu.

page 262 

Bonne lecture
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Je remercie Babelio et les éditions du Seuil pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse critique privilégiée.
Et pourtant, même si j'ai été heureuse de le recevoir, car j'avais été encouragée autant par le résumé que par les (encore rares, à l'époque) critiques très positives à son sujet, je suis plutôt mitigée après avoir tourné la dernière page. La couverture est jolie (même si ce n'est pas le style que je préfère) et ancre d'emblée ce livre dans les récits très à la mode du « nature writing »… mais je ne suis pas tout à fait convaincue par cet aspect, ni par la vague romance, ni même par l'intérêt réel de ce roman.

Je ne vais pas réécrire le résumé, mais en bref : deux amies, et sans doute plus que ça (ce qui sera confirmé peu à peu), décident de partir dans le Grand Nord canadien pour descendre en canoë la rivière Thelon, l'une de ces rivières mythiques et dangereuses, pratiquée avec passion par quelques rares experts en eaux vives, tant elle est potentiellement hostile. C'est le cas de Holly, entraînée à ce sport extrême depuis l'enfance, alors que son amie Lee se laisse entraîner à défaut de mieux pour ses vacances d'été, et apprendra sur le tas.

Et c'est là que, dès le début, le bât blesse à mon sens : un manque criant de réalisme ! Les auteurs – qui seraient eux-mêmes passionnés de canoë-kayak, et voudraient partager cette passion à travers ce livre – nous font bien comprendre que Holly est « la » spécialiste du canoë-kayak dans un environnement quand même vachement peu accueillant : ah les chemises anti-insectes qu'on zippe jusque par-dessus la tête ! j'en ai rêvé, mais plutôt façon cauchemar, pour ma part ! et ce n'est là que « le » détail qui tue, parmi pléthore d'éléments qui disent et rappellent que la descente de cette rivière n'est décidément pas à la portée du premier venu. Lee quant à elle n'y connaît rien, mais miracle ! elle apprend en deux coups de cuillère à pot… Et, miracle supplémentaire, quand Holly tombe dans le coma et devient une masse inerte, Lee est capable de continuer le périple absolument seule malgré les embûches nombreuses et variées…
Qu'est-ce que ça dit donc ? Oui, c'est un sport extrêmement difficile et dangereux, mais il suffit d'un peu d'amour et en quelques jours à peine vous pourrez pratiquer seul.e et dans les conditions les plus difficiles ? Bof bof bof…

Ah mais j'oublie ! Il se trouve que Lee, justement, a grandi auprès d'un père qui se définissait comme « éco-anarchiste », une histoire personnelle que Lee ressasse et raconte par bribes – très longues, cela dit – à son Holly inconsciente au fil du voyage. Un père que je définirais plutôt comme « anarcho-survivaliste », qui a bien entraîné sa fille à ce mode de vie ! Or, même si Lee souhaite peu à peu vivre sa vie à elle, et clairement autre chose que ce qu'elle a connu depuis l'enfance (et qui se révélera peut-être une forme de maltraitance), elle connaît toutes les ficelles de survie dans un milieu « sauvage » - dans la mesure où elle vivait en périphérie d'une ville, mais dans la forêt, une forêt qui n'avait pourtant rien à voir avec les étendues du Grand Nord canadien… Quoi qu'il en soit, elle était, semble-t-il, suffisamment « armée » pour survivre même dans un environnement extrême : comme ça tombe bien ! (Re-bof bof bof…)

Maintenant que je me suis déchargée des deux gros points qui m'ont gênée à travers tout le livre, en pesant de tout leur poids, je peux expliquer pourquoi, malgré tout, je donne une note positive à l'histoire.

La romance ? Je l'ai évoqué plus haut : elle ne m'a pas convaincue, mais je suis sans doute grandement influencée par le fait que je suis, justement, lectrice de romances qui s'affichent bien plus clairement comme telles : des « slow burns » quelquefois, mais aussi et surtout des romances érotiques, parfois même des « hard romances » mettant en scène des relations BDSM. Autant dire que, ici, on est très, très, très loin de ce genre de roman. Certes, l'histoire n'est pas purement platonique, il y a quelques vagues allusions à des moments intimes, mais les auteurs mettent bien davantage l'accent sur le sentiment amoureux, les projets de vie à deux que Holly avait envisagés et que Lee poursuit dans sa logorrhée au fil de son voyage de survie ; bref, sur l'Amour avec un grand A, qui se détache des seules contingences corporelles. Et, bon, même si ce n'est pas convaincant par rapport à ce que j'ai l'habitude de lire, on ne peut nier que ça dégage une certaine beauté, une certaine pureté, ce qui est finalement – et très paradoxalement pour moi – l'un des plus grands points forts de l'histoire, malgré les longueurs.

Il reste l'aspect potentiel « nature writing »… Ce courant pourtant pas tout à fait neuf, est désormais très à la mode, dans notre monde qui commence peu à peu (il était temps, pourtant !) à se rendre compte des enjeux écologiques graves que l'on doit prendre en compte si l'on veut préserver notre planète. Mais ce livre s'inscrit-il réellement dans ce courant ? Comme je n'étais pas spontanément convaincue, j'ai un peu exploré la chose, et trouvé notamment un article bien intéressant sur Cultura (https://www.cultura.com/les-evenements/retour-au-naturel/qu-est-ce-que-le-nature-writing.html#:~:text=Le%20nature%20writing%2C%20litt%C3%A9ralement%20%C2%AB%20%C3%A9crire,se%20montrer%20humble%20pour%20survivre.) Je cite le passage qui m'intéresse :

« le nature writing, littéralement « écrire sur la nature » ou « écrire la nature », est un genre littéraire donnant aux grands espaces le rôle central du livre. Privé de ses semblables et confronté à la beauté et aux dangers du monde sauvage, l'homme au coeur de la nature ne peut que se montrer humble pour survivre.
(…)
Selon le spécialiste Lawrence Buell, 4 éléments font d'un livre du nature writing :
- La nature est traitée comme un personnage à part entière et pas seulement comme le cadre de l'intrigue.
- La nature est envisagée comme un processus complexe et non fixe.
- Les préoccupations environnementales occupent une place toute aussi importante que les préoccupations humaines.
- le texte plaide en faveur de la responsabilité environnementale. »

Ces introduction et définition semblent confirmer mon sentiment : oui, il y a des éléments qui s'apparentent à ce mouvement, mais seulement de façon partielle et donc, une fois de plus, pas convaincante.
Indéniablement, la nature, ce Grand Nord canadien encore relativement vierge (de dégradations humaines directes), est très présente dans le livre, mais est-elle réellement traitée comme un personnage central et/ou principal ? Je n'en ai pas eu le sentiment un seul instant ! Il y a un et un seul personnage principal : c'est Lee, qui est d'ailleurs (seule et unique) narratrice, et raconte son histoire et celle de Holly, celle qu'elle a vécue et celle qu'elle aurait aimé vivre. Et, oui en effet, elle est entourée par la nature (comment autrement, vu le contexte que les auteurs ont choisi pour l'histoire ?) et n'a d'autre choix que se montrer humble, mais ça s'arrête là. Je n'ai pas ressenti la moindre préoccupation environnementale, par exemple – et certainement pas chez son père, même s'il se définissait, comme dit plus haut, comme « éco »-anarchiste ! Il n'en avait rien à faire de l'écologie, il était surtout contre « le système », y inclus sa surconsommation etc., mais cela ne suffit pas à en faire un écologiste réellement soucieux de l'environnement.

Par ailleurs, quand Lee se retrouve seule dans cette nature grandiose, dans plus d'un passage les auteurs nous racontent (à travers la voix De Lee, bien sûr) ce qu'elle voit, ce qui l'entoure, les animaux qu'elle croise, etc. Quelques passages à ce sujet sont d'ailleurs à la limite de l'irréalisme. Quoi qu'il en soit, à aucun moment je ne me suis sentie immergée dans cette ambiance, comme s'il y avait un détachement insoluble, celui-là même que vit Lee, toute préoccupée qu'elle est par sa propre survie et le retour de Holly à la civilisation (et pour cause !), bien davantage que vivre à fond, en pleine conscience, cette expérience dans la nature – ce qu'elle aurait pu se permettre, sans doute, s'il n'y avait pas eu le drame.

Cependant, à défaut d'immersion qui rejoindrait bien mieux la définition d'un roman « nature writing », cette façon d'aborder les choses donne un goût contemplatif à l'histoire, un goût du beau qui finit par l'emporter. Je dois préciser, aussi, que je ne cherchais pas particulièrement à lire un récit de « nature writing », je n'ai donc pas de vrai regret à ce sujet, mais clairement, si c'est ce que vous recherchez, ce livre n'y répond que partiellement ; il reste cependant toute la beauté un peu brute, et parfois un peu rêvée peut-être, contemplative comme je disais plus haut, d'une nature encore inviolée.

Ainsi, même si ce livre ne figurera pas au top de mes meilleures lectures de l'année, même s'il présente plusieurs longueurs et défauts qui m'ont gênée (dont en particulier un certain irréalisme), j'ai apprécié son côté contemplatif, aussi bien au niveau de l'histoire d'Amour toute douce (bien davantage qu'une romance !) que de la façon d'aborder l'environnement, à la frontière d'un « nature writing », cette nature mythique du Grand Nord canadien, qu'on aurait presque envie d'aller découvrir.
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Je remercie Babelio et les éditions du Seuil pour m'avoir fait parvenir cet ouvrage dans le cadre d'une opération Masse Critique Privilégiée !

Lee nous raconte comment Holly l'a entraînée dans un "canoë trip" sur la Thelon, dans le grand Nord canadien. Les deux jeunes filles que beaucoup oppose se retrouvent pourtant dans certaines écorchures, certains manques et une certaine vision de l'amour.

Le duo m'a évidemment fait penser à Thelma et Louise, version 2020... à ceci près que l'instigatrice du voyage en est finalement absente, suite à un accident... Lee doit terminer le trip sans l'aide d'Holly, qui devient au contraire un poids, au sens propre et figuré.

C'est un roman d'aventure et d'amour entre deux jeunes femmes, relaté "à sens unique", à la première personne, par Lee. C'est aussi une histoire de relation père-fille compliquée, avec Jake le Serpent, anarchiste qui élève seul sa fille (Lee) en autosuffisance... Outre ses phases d'introspection, Lee est confrontée à la nature et sa sauvagerie au cours de ce douloureux périple.

J'ai trouvé le style agréable à lire, mais les descriptions, pourtant rapides, m'ont paru un peu longues... Les chapitres sont courts (voire très courts), mais le rythme de la narration est plutôt lent. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, pourtant charismatiques... Ce roman m'a beaucoup fait penser à Betty (https://www.babelio.com/livres/McDaniel-Betty/1214213) de Tiffany McDaniel et Lucy in the sky (https://www.babelio.com/livres/Fromm-Lucy-in-the-sky/695444) de Pete Fromm, par différents aspects : si ces livres vous ont plu, Les eaux sauvages pourraient vous plaire aussi ! 

#Leseauxsauvages #NetGalleyFrance
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Deux amies intimes, deux jeunes étudiantes isolées dans une nature sauvage. le livre s'ouvre sur un terrible accident alors qu'elles sont en excursion en canoë sur le Thelon River, près du cercle polaire. L'une d'elle ne va pas survivre, Holly va abandonner Lee, désormais livrée à elle même. Va t-elle pouvoir poursuivre le chemin seule ? Pour faire face à ce nouvel état de fait, elle raconte, raconte sa vie à celle qui n'aura pas eut le temps de tout entendre, de tout comprendre....
Une histoire d'amour, de vie et de mort.
Cette lecture m'a été proposée par La masse critique privilégiée que je remercie vivement, car il est toujours intéressant d'oser l'aventure d'une lecture qui a priori n'attirait pas toute mon attention...Ce qui m'a fascinée c'est l'écriture à quatre mains.....et encore davantage celles d'un père et sa fille ! Pas banal tout de même !!
Lien : https://www.instagram.com/un..
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
14 septembre 2023
Très bon.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Il se qualifiait d'éco-anarchiste, une mouvance en marge de la société qui regroupe les anarchistes antigouvernement et les hippies gauchos pour le retour à la nature. La symbolique du serpent de la société qui se mord la queue, je suppose. Pour Jake, l'ouroboros signifiait le renouveau cyclique, être proche de la Terre, la fertilité de la vie et la mort dans la nature. Il ne croyait ni au gouvernement ni aux impôts. L'autosuffisance, c'était être proche de Dieu, même s'il ne croyait pas en Dieu. IL pensait que la Terre est un être organique et que l'humanité est son cancer. IL refusait de faire partie de ce cancer, son style de vie reflétait son choix de ne pas y participer. p138
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" Il a dit : "Quand les gens voient une file d'attente, ils viennent se placer derrière la dernière personne. Les gens sont des moutons qui finiront par se suivre les uns les autres jusqu'au bord de la falaise. Tu dois apprendre à être seule, à penser par toi-même. Rien ni personne d'autre que toi-même ne pourra t'apporter l'indépendance et l'assurance."

Page 123
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- Holly
Ses yeux restèrent fermés. Sa bouche se contracta en une grimace de douleur. J’arrêtais de la secouer sans la quitter du regard, attendant que ses paupières se rouvrent et qu’elles me reconnaissent. Je cherchai le moindre signe que Holly était toujours avec moi, le plus petit espoir qu’elle se rétablisse, que nous reprenions ce voyage qui me glissait entre les doigts et ne me laissait que de la douleur. Je voulais que Holly me raconte plus d’histoires, d’autres histoires imaginaires sur nous. Je voulais continuer de lui raconter mon histoire. Je voulais lui dire à nouveau que je l’aimais. (page 110)
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Nos mains étaient liées, elle posa mes doigts sur sa joue puis les embrassa un à un. J'aimai la façon inattendue dont elle le fit. Ce simple contact était comme un chocolat chaud réchauffant mes entrailles.

Pages 35
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Le moteur presque coupé, dans une quasi-absence de son à la fois effrayante et apaisante, j'imaginai l'instant où le pendu tombe, juste avant que la corde ne se tende et ne lui brise le cou. L'horrible analogie me sortit de ma peur, j'eus un sourire morbide. L'avion toucha l'eau et glissa en une éclaboussure silencieuse. J'étais toujours en vie.

Page 28
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Authors Kurt & Ellie Johnson talk about The Barrens
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