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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Difficile d'émettre une critique. Il suffit de recopier les phrases qui nous ont touchées dans cet ouvrage. Ne rien ajouter. Les relire et s'en souvenir.
Se détacher des pulsions de découragement, colères, peurs, luttes n'est certainement pas facile. Mais la politique des petits pas, aidée par des passages choisis en guise de béquilles peut entraîner un léger mieux être qui va, au fil des réflexions s'installer plus souvent, modifier sensiblement nos réactions et apaiser nos souffrances.
Rien à dire. Rien à conseiller. Ecouter Alexandre Jollien, son humour, sa joie de vivre qui a réussi à se frayer un passage dans les méandres de l'inconfort physique pour comprendre que oui: il peut certainement nous apporter quelque chose en plus.
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En lisant ce petit essai, j'ai repensé à tous les autres livres de philosophie, de développement personnel, de spiritualité… que j'ai pu lire. Tous, d'une certaine manière, prônent une certaine sagesse, une façon de mieux-vivre. Dans ce livre de Jollien je retrouve à peu près tout ce que je sais déjà et comment le mettre en pratique. Mais c'est là que la difficulté commence. Changer notre approche de la vie. Ne pas se changer soi-même, mais au contraire, mieux se connaître, mieux s'accepter pour améliorer notre relation à l'autre, à l'univers… Tout est dit, tout est juste, bien écrit, avec de nombreuses références philosophiques, des anecdotes personnelles. Mais maintenant, c'est à moi, lecteur, d'agir en conséquence.
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Alexandre Jollien est un philosophe qui est comme un guide spirituel. Il a un charisme impressionnant. Je l'avais vu dans une émission télé il y a des années de cela lorsqu'il était encore peu connu. Et puis, ce livre en bouquinerie a été une évidence.

Souffrant d'un handicap moteur cérébral depuis sa petite enfance, il voit malgré tout le monde avec des lunettes roses. Dans ces pages, il nous souffle ses secrets qui sont des enseignements précieux afin de garder sérénité, voir le bon côté des choses ou cultiver de bonnes relations avec autrui. Comment y arriver quand tout va mal pour nous ? Ce qui en ressort, c'est globalement, le lâcher prise.

Plein d'humilité, de générosité, ce texte transcrit de l'oral, évoque les penchants bouddhistes de Jollien, et on y sent beaucoup de zénitude. Aller de l'avant, simplicité, écoute, joie, abandon, humilité, pas de jugements, l'ici et maintenant, le dépouillement.

A lire et à relire. Une vision atemporelle et très actuelle à la fois.
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« Apprendre à ne plus refuser le réel, à accueillir ce qui est, sans résister, sans lutter sans cesse,cette fâcheuse tendance qui me mène à l'épuisement »

Alexandre Jollien, annonce d'emblée le message qu'il entend partager avec le lecteur dans ce « Petit traité de l'abandon ».

Il s'agit d'un partage et nullement de « leçons », si Alexandre Jollien expose des convictions, elles correspondent à son vécu, aux antipodes d'arguments d'autorité ou de compilations de formules pré-digérées de "stars" de la pensée.

Jollien cite et revient régulièrement à un aphorisme attribué à Bouddha du « Soutra du diamant » tel un mantra mais nous sommes aussi dans l'univers de Lao Tseu et d'Epitecte.
L'auteur n'a jamais dissimulé sa créance à Epitecte qui a transformé sa vie.

La vie peut être souffrance, elle accompagne Alexandre Jollien depuis sa naissance, mais il faut accepter cette souffrance en soi, ne pas l'accepter totalement est ce qui permet le développement d e cette souffrance..
Epitecte n'a t-il pas écrit
« Ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les choses mais les jugements relatifs aux choses. »

Nous ne sommes pas dans la mortification, le culte de la souffrance. Il faut vivre avec et s'ouvrir à la vie qui offre aussi ses flagrances de bonheur, se rendre disponible pour la beauté, l'amitié, l'amour.

Mais là aussi, il ne faut pas s'égarer, l'ami, l'être aimé(e) n'apportent pas des actes magiques qui effacent la laideur, créent un monde enchanté. L'amour comme l'écrit Jollien c'est « la bienveillance inconditionnelle », ceci n'efface pas le passé mais il transcende la sécheresse des actes et bien sur dans la condition humaine de l'auteur, sa différence, sans la masquer.

Au fil de ses différentes œuvres elle est omni présente et pesante mais l'auteur joue aussi avec elle et l'apprivoise en quelque sorte .

Le livre tel un moulin à prières tibétain invite à la réflexion à travers des courts chapitres dédiés à des mots choisis (« dépouillement »,« détermination », gratitude », « peur »...) ; il communique au lecteur une profonde sensation d'apaisement.

Les esprits chagrin considèrent qu'il s'agit d'une apologie de la résignation, tout le contraire.
C'est précisément grâce à son éveil spirituel et à sa bouleversante force de résistance à la condition mutilante qui semblait sa destinée à vie, qu'Alexandre Jollien a transfiguré son existence.

Un livre à lire pour s'éveiller, se réveiller ou plus simplement respirer
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Entre philosophie et bouddhisme, Alexandre Jolien propose un livre très riche, d'une grande profondeur spirituelle et humaine, qui ne peut qu'intéresser tout ceux et celles qui sont en recherche d'épanouissement personnel.
Le fil conducteur de cet essai : l'abandon qui mène à la joie. Ne pas lutter contre l'existence mais se laisser porter. Changer ce que l'on peut changer, et accepter ce que l'on ne peut pas changer. Se dépouiller de ce qui nous étouffe, ne pas étiqueter les êtres et les choses qui sont toujours mouvants, être pleins de gratitude envers la vie.
Tout cela est bien beau me direz-vous, mais quand on souffre moralement et physiquement, c'est une autre histoire ! Alexandre Jollien est handicapé moteur cérébral. Il a vécu 17 ans en institution spécialisé. Il souffre au quotidien. Alors en terme de souffrance et d'abandon...
Son livre est pour moi un essai fondamental, d'une grande lisibilité, une source immense de réflexion personnelle et spirituelle.
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On me dit souvent que j'ai tort de ne pas regarder la télévision, que je rate beaucoup de choses. Et bien, je dois bien avouer que la semaine dernière, malade, amorphe, je me suis affalée dans mon canapé pour regarder La Grande Librairie sur France 5. Lorsqu'Alexandre Jollien a commencé à parler, je me suis redressée et je suis restée captivée par son discours.
Dans son Petit traité de l'abandon, cet homme expérimente le quotidien : l'amitié, l'amour, la détente, le désir, l'humilité, la peur, le rire ...
Des mots simples, intelligents, des vérités quotidiennes qui ne sont plus à démontrer, un texte à lire, à penser, à méditer et à relire.
Un livre-CD à offrir à ceux qu'on aime ♥ Un hymne à la vie et au bonheur.

Lien : http://bibliobleu.blogspot.f..
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Alexandre Jollien, deuxième essai. Autant j'ai été déçue par les « Cahiers d'insouciance », autant j'ai aimé ces pistes de réflexion organisées par thèmes (à la manière d'un André Comte-Sponville dans son « Petit traité des grandes vertus »). J'ai pris de nombreuses notes, et cette lecture inspirante m'a donné envie de compiler des « morceaux choisis » dans une présentation (disponible sur la chaîne Youtube de Takalirsa, pour les curieux·ses).
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En lisant cet opuscule, j'ai pensé très fort à une personne qui m'est chère et qui souffre - physiquement et surtout moralement - en raison de ses "misères" au quotidien. Elle n'est quand même pas dans la situation d'Alexandre Jollien, gravement handicapé. La lecture de ce "Petit traité de l'abandon" me semble très profitable. Divisé en courts chapitres, rédigé dans une langue simple, écrit dans un esprit proche du vécu réel, il peut être lu par tous, sans exception. L'auteur énonce des aphorismes simples qu'il faut méditer et, si possible, mettre en pratique ici et maintenant.

Par exemple, face aux aléas de santé et à tout déficit (grave) de bonheur, il vaut mieux accepter, sans lutter, sans s'arc-bouter contre l'adversité. Cette attitude s'appuie sur l'humilité, la simplicité, la non-violence à l'égard de soi-même. J'ai mis en citation quelques autres réflexions d'Alexandre Jollien, qui n'ont rien de sophistiqué et sont pourtant utiles et profondes.

Une formulation particulière (extraite du Soûtra du Diamant) revient très souvent dans ce texte, appliquée à divers contextes. La citation originale s'énonce ainsi: « Le Bouddha n'est pas le Bouddha, c'est pourquoi je l'appelle le Bouddha ». Cela veut dire que nul ne peut "enfermer" le Bouddha (ou tout autre personne) dans une conception rigidement définie. Mais, dans cette phrase, j'avoue ne pas bien comprendre l'utilisation de l'expression « c'est pourquoi ». Pour ma part, je préfèrerais l'expression « et pourtant », dans le sens suivant: tout en reconnaissant les insuffisances et les ambiguïtés du mot usuel, je l'utilise quand même (en sachant bien qu'il ne rendra jamais compte de la réalité profonde).

Ce petit traité, éloigné de l'intellectualisation et des argumentaires philosophiques, est à mon avis un très bon livre, à lire et à relire.
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Hommage à ce petit traité de l'abandon. En différentes thématiques, Alexandre Jollien passe un message simple sur le lâché-prise, message qui ne peut faire que du bien. Certainement difficile à mettre en application mais toujours rassurant à entendre, la voie de la sérénité est en nous il suffit d'être plus attentifs à nos pensées pour mieux les cerner et donc les contrôler. Chose quasiment impossible tellement nous sommes sollicités mais arrêtons nous cinq minutes, comme le dit si bien l'auteur : Ce n'est pas compliqué, il suffit de revenir au réel! Distinguer l'urgent de l'important et surtout prendre bien soin de ce dernier... L'urgent, souvent futile, attendra.
Comme le calme après la tempête, je conseille ce livre après une longue journée pleine de sollicitations.
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J'ai découvert Alexandre Jollien lors d'une émission sur France Inter, le Grand entretien, et avais été séduite par les pensées de ce philosophe. Comment rester insensible à l'écoute de ses paroles et ne pas vouloir aller plus loin dans la découverte de cet auteur.
Une première approche avec ce bel essai qui se lit rapidement tellement il est prenant. Belle leçon de vie qui donne quelques clefs pour avancer, pour faire face aux hauts et bas de notre quotidien.
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