J’insiste sur les épreuves parce que celles-ci restent inévitables. Rien ne sert de discourir, d’épiloguer des heures durant sur la souffrance. Il faut trouver des moyens pour l’éliminer et, si on ne le peut pas, l’accepter, lui donner sens.
La difficulté aguerrit, stimule, elle oblige à trouver des solutions.
Un superbe livre , rempli de philosophie et de spiritualité ainsi que d'une grande profondeur. Il fait du bien !
Mon passé devenait ainsi le terreau de ma réflexion.
ALEXANDRE
Quand un enfant essaie de s'épanouir au sein d'un milieu où l'on n'a de cesse de le dévaloriser (souvent involontairement), il intériorisera cette projection et assimilera les remarques qu'il a entendues.
Nombre d'entre nous risquions de perdre toute confiance spontanée en la vie. A ce propos, des études récentes ont prétendu que les les premiers mots prononcés à la naissance d'un nouveau-né exercent une influence insoupçonnée sur son développement.
Hegel a beaucoup insisté sur la problématique du regard d'autrui. Il voit dans la rencontre de l'autre un moyen de s'élever, de grandir, de devenir pleinement humain... Sartre décrit tout au long de son oeuvre, notamment dans sa célèbre pièce "Huit clos", notre besoin viscéral et profond de nous sentir reconnu, besoin jamais assouvi.
SOCRATE
Le regard d'autrui, selon moi, construit, structure notre personnalité. Cependant, il peut aussi nuire, condamner, blesser.
Souvent, on s’interroge sur la définition de la sagesse. [...]J'ignore à peu prés tout de ce concept de sagesse. J'avancerai toutefois que pour moi, être sage exige de connaître, de "faire avec" ses possibilités et ses faiblesses, de gérer sa réalité. Pour y parvenir il faut un long apprentissage. [...] "Accepter, cela nécessite un travail sur soi rigoureux qui [...] dépasse de beaucoup l'introspection analytique.
Mon incapacité à atteindre une parfaite autonomie me montre quotidiennement la grandeur de l'homme. Au cœur de ma faiblesse, je peux donc apprécier le cadeau de la présence de l'autre et à mon tour, j'essaie avec mes moyens de leur offrir mon humble et fragile présence.
Je pense, au contraire, qu[e se sentir tributaire des autres est] une richesse, mais pour cela il faut dépasser les mortifications du départ. Mon incapacité à atteindre une parfaite autonomie me montre quotidiennement la grandeur de l'homme. Au cœur de ma faiblesse, je peux donc apprécier le cadeau de la présence de l'autre et à mon tour, j'essaie avec mes moyens de leur offrir mon humble et fragile présence.