Il existe une dépendance obligée :je dépends de mon boulanger ,de mon laitier ;je dépends de celui qui m'attache mes souliers ,comme de mon professeur qui enseigne la philosophie.Cela permet à chacun de trouver sa place tout en visant l'interet collectif.Notre société est ainsi organisée avec son partage des taches.
Mais la dépendance psychologique ou émotionnelle apparait tout autre.Elle génère une tension .La peur de perdre , la peur de blesser ,la peur d'etre repoussé par l'ami , ou plutot par celui dont je dépends ,est effectivement un poison dangereux.Il instrumentalise l'autre ,le réduit au rang de moyen pour combler un vide ,moyen pour combler ma solitude.On s'accroche on rampe vers l'autre pour se fuir soi méme
Rien ne sert de discourir ,d"épiloguer des heures sur la souffrance .Il faut trouver des moyens pour l'éliminer et ,si on ne le peut pas ,l'accepter , lui donner un sens
La différence trouble ,décontenance l'homme dans son souci de perfection.Quant à la peur ,elle le rétrécit.
Le regard d'autrui ,selon moi ,construit , structure notre personnalité.Cependant ,il peut aussi nuire ,condamner ,blesser
Je pense que le mépris est tonique disait Balzac....En revanche la pitié par sa froideur ,anesthésie
Socrate:Tout cela voudrait dire que la pitié blesse plus que le mépris ?
Alexandre: Oui,pas de pitié.Une fois de plus,je donne raison à Nietzche.Je crois qu'il voit juste quand il condamne la pitié,l'hypocrisie ou le paraitre.
oui,notre existence était à la fois inhabituelle ,angoissante et belle. Le regard et le geste atténuaient l'isolement.
La réification consiste à réduire l'autre en rang de chose.Elle réduit l'autre à un attribut ,ne voit en lui qu'une qualité ou un défaut ,elle le pétrifie en bloquant toute évolution.
nul n'est méchant volontairement et connais-toi toi meme
si tu veux savoir qui est le bon philosophe ,met-les tous en ligne,Celui qui rit c'est le bon.