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EAN : 9782315008902
256 pages
Max Milo (20/04/2021)
3/5   4 notes
Résumé :
Comment passe-t-on du statut de victime à celle de tueur ? Jean-Baptiste Rambla apparaît dans une affaire criminelle alors qu'il n'a que six ans. Le 3 juin 1974, il est témoin de l'enlèvement de sa soeur aînée, Marie-Dolorès qui sera assassinée par Christian Ranucci, l'un des derniers criminels guillotinés en France. L'affaire RANUCCI inspire à Gilles Perrault son best-seller, " Le Pull-Over Rouge ", qui appuie la thèse d'une erreur judiciaire et qui aide grandement... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Maria Dolores Rambla, une petite fille de 8 ans, est enlevée sous les yeux de son frère Jean-Baptiste, âgé de 7 ans. Elle est retrouvée assassinée quelques jours plus tard. Christian Ranucci est arrêté, inculpé de meurtre et condamné à mort. Jean-Baptiste va se sentir responsable de ce drame toute son enfance, surtout que son père l'emmène partout avec lui lors de l'enquête. Jean-Baptiste vit une jeunesse tumultueuse accumulant les petits boulots et la consommation de drogue. A 37 ans, il tue Corinne Beidl, sa patronne. Il est condamné à 18 ans de prison mais ne fera pas sa peine entièrement. Peu après sa sortie, il récidive et tue une jeune femme, Cintia. Ce deuxième meurtre aurait-il pu être évité ? La Justice a t'elle commis une erreur en relâchant Rambla ?

Je remercie Babelio et la maison d'éditions Max Milo pour m'avoir permis de découvrir ce livre sur une affaire criminelle réelle dont je n'avais jamais entendu parler.
Je n'ai malheureusement pas tellement apprécié ce livre en grande partie à cause de son style pas du tout littéraire mais plutôt journalistique ou judiciaire. J'ai trouvé celui-ci lourd avec ses phrases très longues s'étirant à chaque fois sur plusieurs lignes. le sujet et le verbe étant éloignés, on perd le fil et le sens de la phrase et on doit relire le début de la phrase pour comprendre. C'est assez pénible à la longue.
Au point de vue de l'enquête, notamment en ce qui concerne le dernier meurtre, il y a peu de détails donnés, parfois seulement des allusions. Les auteurs qui sont deux avocats, donc pas des spécialistes du monde de l'édition, centrent essentiellement leur livre sur la question de la culpabilité de Rambla, la possibilité d'éviter la récidive en se basant sur l'enfance du personnage et le drame qu'il a subi à cause du meurtre de sa soeur.
Ce livre ne m'a donc pas convaincue, j'ai eu du mal à le finir, heureusement il était assez court (175 pages) car cette lecture a été décevante et difficile.
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C'est l'histoire d'une malédiction.
Qui touche une famille.
Parce que les coïncidences ne servent à rien.
Rien du tout.
Jean Rambla était le frère de la petite Maria-Dolores.
Un jour, un homme en voiture attire la petite fille qui monte sans son frère dans la belle automobile. On la retrouvera morte, assassinée sauvagement.
Et là, le cauchemar commence.
Pour le père (qui se battra tout le restant de sa vie), pour la mère, et pour le petit Jean, 8 ans au moment des faits.
La culpabilité s'insinue en lui. Elle ne le quittera jamais.
À partir de là, le petit garçon, qui n'assume pas les reproches terribles de son père, va cliver ; une partie de lui est présente, le "faux self" comme on dit, c'est à dire une personnalité de surface, grimée, avec de lourdes angoisses. La deuxième moitié de sa personnalité, cachée, presque pas concevable, est une personnalité de psychopathe, sans remord, sans retour sur lui-même, sans même la connaître.
Il tuera deux fois, deux femmes, avec une extrême violence.
Il ne pourra même pas dire pourquoi.
Jean Sembla est en souffrance depuis ses huit ans, malade de ne pas avoir pu ou su protéger sa soeur. Les reproches du père, bien maladroit, et on le comprends, ont fait glisser Jean dans un faux réel, mais comment peut-on absoudre un pareil crime sur sa soeur ?...
J'ai beaucoup aimé ce livre.
On y apprend quantité de choses, beaucoup sur le thème de la peine de mort ; Christian Ranucci fut guillotiné pour le meurtre de la petite fille.
Il fut le coupable idéal.
Gilles Perrault, dans son livre le pull-over rouge, tente avec succès de réhabiliter l'image de ce condamné à mort.
Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais il est question bien sûr de Robert Badinter, qui, avec talent et intelligence, demandera la fin de cette peine de mort.
Car si la personne est innocente, comment revenir en arrière ?
C'est passionnant. Et bien écrit.

La voilà la malédiction.
Elle est bien présente, toujours prête à rogner et frotter et brûler, cette maudite malédiction des Rambla.
Le père n'a cessé jusqu'à sa mort de faire un deuil impossible, celui de son enfant. Il n'y parviendra jamais.
Une belle réflexion sur la peine capitale, bien argumenté, bien documenté, et pas si mal écrit que cela finalement.

Nous avons tous connu, peu ou prou, des familles comme cela, dans lesquelles des drames épouvantables adviennent, des crimes de sang, des accidents étranges, des suicides....
Pour moi, aucun doute ; les secrets de famille sont la pierre angulaire de cette enchaînements de faits atroces.
Alors oui, la petite Marie a été assassinée, et son frère qui crève de n'avoir pas pu la protéger a commis deux meurtres.
Les faits sont là.
Mais je n'en demorderai pas : ce n'est jamais un hasard si certaines familles sont maudites.
Freud l'avait bien compris ; l'inconscient est toujours là où on ne l'attend pas.
Hélas.
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Jean-Baptiste Rambla a 6 ans lorsqu'il assiste à l'enlèvement de sa soeur en juin 1974.
L'enfant est retrouvée assassinée, Christian Ranucci est arrêté, jugé, condamné à mort et exécuté en juillet 1976.
Jean-Baptiste a été surexposé pendant l'enquête : policiers, journalistes, tous étaient à l'affut du témoignage du petit garçon. Les parents éplorés n'ont pas été en mesure de le protéger. Mais, alors que cette famille aurait pu faire son deuil dans une relative tranquillité, paraît en 1978 un ouvrage à sensation qui a connu un très grand succès : le Pull-over rouge. Cet ouvrage défend la thèse de l'erreur judiciaire dans un pays où la peine de mort vit ses dernières heures.
L'Affaire Rambla est en deux parties.
La première présente les faits liés à l'enlèvement de Maria-Dolorès. Les auteurs chargent le Pull-over rouge, le qualifiant de torchon et le rendent responsable de la violence subie par la famille Rambla qui a dû porter le poids de l'évolution sociétale liée aux condamnations pénales.
La seconde présente les circonstances dans lesquelles Jean-Baptiste, alors adulte, a commis deux meurtres. Ce volet est en grande partie composée d'analyses psychologiques et se transforme en essai sur la prévention de la récidive criminelle.
A priori, le propos m'enchantait : enfant des années 1970, j'avais été à l'adolescence fascinée par la thèse du Pull-over rouge versus le procès de Patrick Henry qui était surtout celui de la peine de mort. Les avocats auteurs de ce livre démontent la thèse de l'erreur judiciaire et démontrent combien les preuves étaient à la fois suffisantes et circonstanciées pour ne pas douter de la culpabilité de Christian Ranucci.
Malheureusement, la rédaction de cet ouvrage ne se met pas à la portée d'un lectorat populaire, loin de là. J'ai essayé de suivre et comprendre le cheminement des analyses psychologiques et celui du fonctionnement de la réinsertion des condamnés mais je me suis perdue dans le langage professionnel des auteurs.
Je pense être passée à côté d'un essai intéressant mais malheureusement pas à ma portée. C'est regrettable car cet ouvrage aurait pu être l'occasion de faire éclater la justesse du combat de la famille Rambla et de réfléchir à de nouvelles évolutions du système judiciaire.
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Merci à Babelio et aux Éditions Max Milo pour m'avoir permis de découvrir, grâce à la dernière masse critique, « L'affaire Rambla la malédiction du pull-over rouge » de Me Aurélie Joly et Me Frédéric David.

Avant de commencer le livre, je ne connaissais pas l'affaire Rambla ni l'affaire Ranucci qui y est étroitement liée. En effet, Jean-Baptiste Rambla, auteur de 2 meurtres, a été le témoin de l'enlèvement de sa soeur (qui a conduit à son meurtre) par Christian Ranucci lorsqu'il était enfant.

Les auteurs (les 2 avocats de Jean-Baptiste Rambla) relatent les faits de ses 2 affaires avec précision. de plus, ils montrent l'impact que l'affaire Ranucci, de part son traitement médiatique et les conséquences sur la famille Rambla, a eu sur le développement psychologique de Jean-Baptiste Rambla et ce qui l'a conduit à commettre ses 2 meurtres.

Pour conclure, ce livre est très intéressant mais pas simple à appréhender.
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C'est très rare que j'abandonne un livre, mais je n'ai pas pu continuer la lecture de celui-ci… Férue de littérature „true crime”, j'ai pu constater ces dernières années la variété et la qualité de l'édition française en ce domaine (Jaenada, Jablonka, Aubenas). Ce n'est malheureusement pas le cas pour cet ouvrage... C'est un mauvais brouillon, qui mélange répétitions, phrases ampoulées, jargon judiciaire et phrases illogiques, et qui aurait fortement bénéficié d'une bonne correction avant publication. Je blâme moins l'auteur, probablement animé des meilleures intentions, que l'éditeur, dont le travail aurait été d'en faire un texte au moins compréhensible. Alors, c'est peut-être intéressant, mais ça sera sans moi.
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