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sur 8868 notes
Cela fait la 2ème fois qu'on me le pioche dans le cadre de ce club de lecture. La dernière fois, je n'ai pas réussi à avoir envie de le lire. Ce coup-ci, je m'y suis forcée, ne serait-ce que pour le sortir définitivement de ma PAL. Je remercie donc mariam de me l'avoir pioché pour le mois de Février.

Je suis un peu rentrée à reculons dans ce bouquin car j'avais lu en diagonale certaines critiques me faisant penser que je risquais de ne pas l'apprécier à sa juste valeur. Et ce fut malheureusement le cas car je lisais pour avancer mais sans pour autant en apprécier l'histoire ni même l'humour décapant tant vanter... Au bout de 5 jours, je n'en avais lu que 80p, j'ai décidé d'en arrêter là la lecture, j'ai tellement de livres qui m'attendent dans ma PAL que je ne veux plus perdre de temps avec des bouquins dont l'histoire m'indiffère complètement. le road-movie annoncé m'a paru irréaliste et incongru de la part d'un vieux de 100 ans même s'il a toute sa tête et qu'il se soit sorti de situations bien pires (soit-disant) dans sa jeunesse. L'enchaînement d'évènements ne m'a pas plus convaincu que ça sur sa réalisation... Pour les rares traits d'humour rencontrés en si peu de pages, j'ai à peine pouffé car la situation de la scène était bien trop macabre... Et ce qui m'a aussi le plus énervé au début a été le nombre de répétitions par rapport à un certain personnage, on avait droit à sa description complète dès que l'auteur parlait de lui. Il nous prend pour des demeurés ou quoi ??

Comme vous l'aurez compris, la lecture de ce livre n'a pas été un franc succès pour ma part, je m'attendais peut-être trop à être déçue ou à lire un roman complètement déjanté. Il l'est sans doute mais je n'ai pas su l'apprécier à sa juste valeur, peut-être parce qu'il s'appuie sur un monde beaucoup trop réaliste pour que la partie road-movie déjantée m'apparaisse comme telle. Je l'ai lu comme on lirais un livre « normal », en pensant que la ville citée existe ainsi que les différents lieux et en essayant de trouver une logique à tout ce bouquin, qui n'en a aucune... J'ai peut-être trop l'habitude des histoires déjantées dans un univers complètement inventé, ce qui a le don de ne pas se rattacher à la réalité et donc l'histoire se lit beaucoup mieux... Je vous conseille néanmoins de le lire pour vous en faire votre propre avis, tous les goûts étant dans la nature, vous l'apprécierez peut-être plus à sa juste valeur que moi. Je dois être trop terre à terre pour ce type de lecture...

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Il n'y a pas qu'à l'adolescence qu'on a envie de fuguer. Allan, presque centenaire, décide de finir sa vie hors de la maison de retraite dans laquelle il végète et qui lui a préparé une fête d'anniversaire avec tout le gratin de la ville. En charentaises sur les quais de la gare routière, il monte dans le premier bus en partance, en compagnie d'une valise qu'un jeune délinquant lui avait demandé de gardé le temps d'aller aux toilettes. C'est ainsi qu'Allan se retrouve avec un paquet de billets de banque et des gens pas très recommandables à ses trousses. Pas de quoi l'affoler. Il se rappelle que quand il était jeune, il avait fait sauter une maison et son voisin pour moins que ça !

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est une histoire abracadabrante pleine de rebondissements et sans temps mort. A prendre au deuxième ou au troisième degré, le récit alterne les aventures d'Allan et de sa valise, et son passé. C'est sympathique à lire, le ton et les mésaventures d'Allan et de sa clique font sourire, mais j'avoue que je me suis un peu lassée sur la fin.
J'avoue également avoir été surprise et pas qu'un peu au début de l'ouvrage. Je prenais en pitié ce pauvre vieux monsieur en charentaises qui me semblait bien maladroit. Mais les premiers chapitres donnent le ton, et rapidement ce vieux monsieur ne nous parait plus si démuni face à la vie. A vingt ans comme à cent, il se laisse porter par la vie, par les opportunités. le temps pour nous de découvrir un récit plein d'humour et de revisiter l'histoire : parce que, croyez-moi, si la bombe vint à la Russie, c'est parce qu'Allan faisait le ménage. Puisque je vous le dis !
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A force d'entendre parler de ce vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, j'ai tenté ma chance. Bien m'en a pris. A l'instar d'un Paasilinna, Jonas Jonasson mène sa barque à la limite de l'absurde et du farfelu, et ça fait du bien !

Allan Carlsson, cent ans au compteur, est sur le point de fêter son anniversaire en compagnie des membres de la maison de retraite où il séjourne. Mais, le jour J, il décide tout simplement de faire le mur (difficilement, il faut bien l'avouer), et ainsi démarre la cavale singulière et drolatique de cet affable centenaire. Se retrouvant d'une manière fortuite en possession d'une valise contenant 50 millions de couronnes, il décide de se rendre où ses pas le mènent. La valise appartenait au membre d'un gang, celui-ci, suivit peu après par ses comparses, se lance aux trousses du candide Allan, qui entre-temps a rencontré d'autres personnages, tous aussi insolites que lui. La police, alertée par la maison de retraite, ne va pas tarder à s'en mêler… Imbroglios, situations décalées et morts totalement absurdes vont alors s'enchaîner…

Il est difficile de donner une étiquette à ce roman suédois : il est tour à tour polar, road-movie, roman d'aventure et d'espionnage. La sympathique bande de Pieds Nickelés, menée tambour battant par Allan, vient à bout de toutes les situations, même les plus critiques, tout en conservant un esprit jovial et bon enfant. de plus, au fil de sa cavale Allan ne résistera pas à la tentation de raconter son incroyable vie à ses étranges compagnons. Il nous fait ainsi traverser la Suède d'aujourd'hui avec des allers-retours détonants dans l'histoire mondiale. Car notre Pappy fut un expert en explosifs, talent grâce auquel il a, tout au long du siècle et dans des situations tout à fait rocambolesques, côtoyé les grands de ce monde. de quoi, tout en rigolant, rafraîchir nos connaissances historiques. le tout donne un roman vraiment très original, plein de rebondissements, de personnages loufoques et bourré d'humour. Certes, la ficelle est un peu grosse mais c'est une lecture fort sympathique qui nous éloigne de la routine quotidienne. Si les vacances sont faites pour se détendre, "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" achèvera de vous mettre de bonne humeur.
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Plus de 9 mois que j'ai fini le livre.
Plus de 9 mois que je me dis qu'il faut la faire cette critique. Il le mérite bien ce livre quand même. A ce jour 258 critiques ! Nom de dieu !! Il y en a plus que pour n'importe quelle oeuvre de Victor Hugo. Si si.
Alors devant ces 258 critiques (à ce jour) je m'incline. Apparemment, l'humour de ce Jonas Jonasson y est pour quelque chose. Je l'ai lu pendant la période estivale. L'écho de mes rires hantent encore la chambre.
What else ? Rien. A part peut être bravo monsieur Jonasson.
Et attendre 9 mois pour écrire ça ? Franchement là, ce n'est pas à la hauteur du roman…
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Bonjour S.

C'est aujourd'hui que tu fêtes ton [ #&²$£ Filtrage Babelio : On ne donne pas l'âge des dames !! ] anniversaire. Félicitation pour cette longévité ! Il faudra que tu me raconte ce que ça fait de franchir ce nouveau cap ! Plus sérieusement, si les voies de l'acheminement postal ne sont pas totalement impénétrables, tu as du recevoir ce livre...

C'est le 2 mai 2005, quelques minutes avant 15:00 qu'Allan Karlson s'est évadé. Les gens qui le connaissent – certains dans les hautes sphères du Pouvoir... - vous diront que ce n'est pas sa plus difficile ni sa plus spectaculaire évasion. Allan a simplement enjambé le rebord de la fenêtre de sa chambre, atterrit dans un parterre de fleur et pris la direction de la gare routière. Un petit exploit qui permet de répondre par l'affirmative à la question : On peut fuir ses 100 ans... Enfin, plus exactement on peut fuir la barbante cérémonie organisée par sa maison de retraite et faire entre-autre faux-bond aux édiles locaux. On peut se rendre à la gare de Malmköping et se voir confier la garde d'une valise. On peut décider de voler cette valise en embarquant dans un bus. Et on peut se rendre compte a postériori qu'elle contient 50 millions de Couronnes suédoises – environ XXX €... - On peut se retrouvé mêler à une chasse à l'homme / course- poursuite qui impliquera entre autre un gang de hors-la-loi un temps présentit pour jouer de la musique classique dans une salle de concert huppée, le vendeur de saucisses le plus savant, mais le moins diplômé de Suède et pour faire bonne mesure, un éléphant femelle, Sonja de son petit nom...

Tu te dis que ce simple récit est déjà suffisamment capilotracté. Certes te répondrai-je, mais celui-ci n'examine que les actes de M. Karlson le jour de ses 100 ans et les jours qui suivent... Pour faire bonne mesure, il faut aussi s'intéresser aux cents ans qui précédent cette date. Et là... Comme je l'ai laissé entendre, on trouvera des évasions spectaculaires – L'une d'entre elles entrainant la disparition provisoire des relevés topographiques d'un port soviétique en mars 1853... - Et des hautes sphères du Pouvoir – entre autre un dictateur espagnol, un dictateur soviétique, un chinois et un nord-coréen... Mais aussi quelques présidents démocratiquement élus, je te rassure... -

Dans la famille toujours iconoclaste de tes connaissances, chère S., je voudrai le grand-père ! Allan Karlson est l'anti-Philéas Fogg par excellence. Et pas simplement car son tour du monde est à l'inverse de celui du globe-trotteur britannique. Mais parce-que telle une sorte de d'aile de papillon suédoise, il va bouleverser l'Histoire du monde avant d'atteindre son siècle d'existence... Et poursuivre un peu, après.
[ Tu le mettra entre Zézette et ton futur patron, mais éloigne Jean-Claude, Karlson a quelques connaissances en explosifs...]

Bon et heureux anniversaire...

- IP/E -
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Un road-trip rocambolesque, truculent, jubilatoire, déjanté…Mais pas que …!!!

Cet ouvrage est le premier roman de Jonas Jonasson. Il y raconte les péripéties d'un centenaire…

Nous sommes le 2 Mai 2005 et Allan Karlsson est en maison de retraite. Il décide « de faire le mur » le jour de son 100ème anniversaire. Il passe par la fenêtre et se sauve jusqu'à la gare routière. Là, il rencontre un jeune homme avec une grosse valise. le jeune ayant un besoin pressant, demande à Allan de surveiller son bagage.
Sur un coup de tête, Allan décide de prendre le premier bus et emmène la valise …

Je ne peux aller plus loin dans le récit sinon je dévoilerai tout et pourtant je n'ai pas bu de vodka (cette allusion vous ne pouvez la comprendre qu'en lisant le livre… et toc!)

Mon ressenti :
Les chapitres sont courts et contiennent beaucoup de dialogues. Ce qui rend la lecture très dynamique. le vocabulaire est simple par contre les noms suédois, je n'vous dis pas.

Les personnages sont hauts en couleurs. Ils sont tous très attachants (les bons comme les truands). Une mention particulière pour « le vieux », prénommé Allan qui ne manque pas d'une imagination à toute épreuve.

Les aventures s'enchaînent à un rythme très soutenu et même si, parfois, cela paraît disproportionné cela reste crédible car c'est tellement bien « vendu ».

La biographie d'Allan alterne avec les aventures qu'il vit durant son escapade. (Cette façon de raconter l'Histoire me fait penser à la trilogie de Stéphanie Janicot : « La mémoire du monde ». Je dirai un bon grain de folie en plus pour Jonasson).

Bref, je ne me souviens plus avoir autant ri en lisant un polar (pourtant dans « les enquêtes du département V » l'humour est omniprésent).

Si vous êtes un peu déprimé pour tout ce qui se passe autour de vous actuellement, consommez ce roman sans modération.

Allez, bonne lecture !!!
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Oui, je sais, je lis toujours avec un temps de retard les livres qu'il "Faut avoir absolument lu" mais bon, quelle excellente idée que j'ai eu d'offrir cet ouvrage à ma belle-mère pour sa fête, comme cela, c'est moi qui ai pu en profiter par la suite. Depuis le temps que j'entendais parler de ce "vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", je me suis quand même poser la question de savoir pourquoi ce vieil homme ne voulait pas qu'on lui fête son centième anniversaire et je suis vraiment enchantée d'avoir enfin obtenu ma réponse.

Je ne vais pas vous refaire un résumé complet de l'histoire car avec les 422 critiques qui ont déjà été faites sur cet ouvrage, cela va probablement vous ennuyer mais simplement en retracer les grandes lignes. Notre protagoniste, Allan Karlsson, d'origine suédoise, n'est pas un homme comme les autres (de cela, vous vous en doutez je suppose sinon le lecteur ne pourrait pas supporter l'idée de lire ces cinq-cents pages sans en éprouver une réelle lassitude), je dirais même plus qu'il s'agit d'un homme comme l'on en rencontre très rarement dans une vie ! Bien que n'ayant reçu que très peu d'éducation, Allan est un véritable génie de par nature qui va mettre au point, tenez-vous bien, rien d'autre que la petite babiole que l'on appelle la bombe atomique ! Eh oui, c'est comme cela qu'il va faire la connaissance des plus grands personnages qui ont traversé le XXe siècle, passant par le président Harry Truman, Joseph Staline Mao Tsé-Toung ou encore le général De Gaulle pour ne citer qu'eux. Eh oui, vous l'aurez compris, Allan a eu une vie bien remplie et, ne voulant pas entendre parler de politique, il n'a pas hésiter à servir plusieurs nations, bien qu'ennemies à l'époque, du moment qu'on lui servait un bon coup à boire !

L'histoire débute en 2005 et alterne avec des paragraphes qui reviennent sur la vie extraordinaire de cet homme hors-du-commun. Bien que je vous ai dit que j'allais faire relativement court, je ne peux cependant pas ne pas vous parler de des fidèles amis qu'Allan se fera suite à son évasion de la maison de retraite à la veille de son centième anniversaire, tels que Julius Jonsson, un septuagénaire qui l'accompagnera désormais dans toutes ses aventures ou encore Benny Ljungberg, un modeste vendeur de hot-dogs et Gunila (que l'on appelle Mabelle) Björklund avec son animal de compagnie qui n'est autre qu'une...éléphante prénommée Sonja (un petit peu encombrant comme anima de compagnie, vous ne trouvez pas ? Mais bon, ne vous arrêtez sur cet infime détail sinon jamais vous n'arriverez à rentrer dans le loufoque du livre et c'est cela qui est tout simplement génial).
Je ne vous ai cité qu'eux mais je pourrais vous en citer bien d'autres et notamment en vous parlant des membres de l'association de malfaiteurs Never Again ou encore du policier suédois Aronsson mais je ne voudrais pas trop vous en dévoiler non plus. D'ailleurs, je me suis peut-être trompée en vois disant que le personnage principal de cette histoire était Allan car j'aurais plutôt dû dire qu'il s'agissait en réalité d'une valise rempli de billets de banques. Eh oui, tant qu'à être dans le loufoque, autant y rester, alors qui peut me dire pourquoi un banal objet (a priori) comme une valise ne pourrait pas avoir on heure de gloire dans ce roman ?

Ai-je éveillé votre curiosité ? Je l'espère car ce roman est un véritable petit bijou qui vaut vraiment que l'on prenne le temps de s'y arrêter afin de le lire (pourquoi pas même de le relire pour certains) car il est vraiment drôle à souhait tout en revenant sur certains événements historiques qui, pourtant, sont assez dramatiques dans l'histoire mondiale, extrêmement bien écrit et qui surtout, nous fait voyager et rêver ! A découvrir absolument !
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À quelques minutes de la fête organisée pour son centième anniversaire, Allan Karlsson se dit que finalement, la vie a l'air plus intéressante dehors qu'à l'intérieur de la maison de retraite. Aussitôt pensé, aussitôt fait, et après avoir sauté par la fenêtre de sa chambre, le presque centenaire se dirige vers la gare de la ville, avec un peu d'argent en poche et une paire de chausson aux pieds. Un jeune homme vient le voir pendant qu'il attend le bus (qui part beaucoup plus tôt que le prochain train) pour lui demander de garder sa valise quelques minutes. le bus arrive en l'absence du possesseur de la valise, et Alan décide de l'embarquer avec lui, plutôt que de la laisser sur le quai. Choix lourd de conséquence, puisque la valise contenait des millions de couronnes suédoises, résultat d'une récente vente de drogue.

L'organisation va alors tout faire pour tenter de retrouver le vieillard et la valise. Allan lui, va trouver quelques compagnons qui décident de l'accompagner dans sa fuite : un vieux kleptomane, une jeune presque-surdiplômé vendeur de saucisses, une rousse propriétaire d'une éléphante, ... Pendant ce temps, un malheureux inspecteur tente de voir clair dans les incidents qu'ils produisent sur leur passage. le centenaire raconte de temps à autre quelques anecdotes insignifiantes sur sa vie : il a sauvé la vie de Franco, libérer l'épouse de Mao, a participé à l'élaboration de la bombe atomique aux États-Unis et en URSS, a fréquenté les goulags, les geôles iraniennes, a rencontré le dictateur de la Corée du Nord, ... bouleversant ainsi l'histoire mondiale à de multiples reprises avec pour seules armes un désintérêt complet envers la politique, une volonté de rendre service à toute épreuve, et une envie irrésistible de déguster les alcools locaux.

Roman à la Forrest Gump complètement déjanté, avec quelques petites piques savoureuses sur la politique internationale, qui met le moral au beau fixe !
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Jubilatoire ! le héros a vraiment eu une vie très riche à tous points de vue.

Livre à recommander même si certains passages sont inutiles.
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Allan Karlsson fait le mur et s'enfuit de la maison de retraite où l'attend une cérémonie pour fêter ses 100 ans. Nous allons suivre toutes ses aventures avec des retours sur son passé tout aussi rocambolesque que son présent.

Tous les évènements s'enchaînent pour former une suite de catastrophes qui se résolvent sans en avoir l'air par l'espèce d'innocence et d'insouciance de Allan qui lui font accepter et tourner une à une les pages de sa vie bien tumultueuse sans se retourner et apparemment sans regrets.
Car sa philosophie tient en une phrase prononcée par sa mère au moment où elle reçut la nouvelle de la mort de son mari «Les choses sont ce qu'elles sont et elles seront ce qu'elles seront. Inhérent à cette philosophie était le fait de ne jamais se plaindre. Ou du moins sans raison valable.»
Lui et sa bande de copains de rencontre, Julius, Benny et Mabelle sans oublier Sonja l'éléphante, tous un peu déjantés, suivent leur instinct et s'adaptent selon les circonstances sans songer aux conséquences. Ils réagissent au fur et à mesure que les problèmes se présentent, sans s'affoler. Ce qui fait que n'entrant plus dans le schéma logique et cadré de ceux qui les recherchent, ils s'en tirent et cela donnent naissance à des situations loufoques qui se renversent et se résolvent sans qu'ils y soient pour quelque chose.
Allan finalement n'est rien d'autre que ce qu'il est sans détours. Et cela désarçonne les calculateurs, grands de ce monde ou truands.

La somme de tout cela donne un livre qui fait rire de temps en temps et seulement sourire le plus souvent, un bon livre de vacances.
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