Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

Un smörgåsbord suédois à déguster dans une ambiance détendue avec un peu de voyage, de meurtre, d'événements historiques et de politique, un peu d'amitié et d'eau de rose, le tout assaisonné d'humour nordique!!!

Aussi crédible qu'un conte de fées, une histoire rocambolesque pour se dérider l'esprit... (entre deux lectures plus sérieuses?)

Lire tant de critiques élogieuses sur ce roman m'on donné envie de le lire.
Je l'ai terminé en début d'après midi et il m'a laissé une impression mitigée.
Oui il est tordant dans le fond, l'histoire de ce petit papy qui s'échappe de sa maison de retraite car il ne veut pas fêter son centième anniversaire et qui se retrouve à la gare routière à embarquer avec lui dans le bus une valise bourrée à craquer de millions de couronnes suédoises, c'est déjà une entrée en matière des plus insolites.
Par la suite, notre grand-père va se retrouver embarqué dans un road trip à travers la Suède pour échapper dans un premier temps à la police qui le recherche suite à sa disparition et au vilain gangster de bas étage qui entend bien récupérer son magot.
Le récit est parsemé de flash-back, racontant la vie de notre vieil Allan quand il était jeune. La fabrication d'explosifs l'amènera de fil en aiguille à rencontrer les plus grands personnages politiques de l'histoire, d'ailleurs notre héros est l'inventeur officieux de la bombe atomique.
Pendant son périple, le centenaire va rencontrer une palette de personnages secondaires aux personnalités assez variées, dont un marchand de hot-dog presque diplômé en tout et une femelle éléphant qui répond au doux nom de Sonja.

Cette lecture m'a laissée un peu "le cul entre deux chaises", oui c'est drôle, bien écrit, recherché et documenté mais en même temps, malgré les nombreux événements qui se succèdent j'ai eu un peu le sentiment de tourner en rond. Tout se reproduit plus ou moins dans la même trame et cela devient prévisible.
Le héros, Allan est sympa, à la masse, sa vie repose finalement sur une succession de coups de bol, comme on dit : "aux innocents les mains pleines".
Techniquement ce livre est génial, après j'en attendais peut-être beaucoup trop et j'ai fini un poil déçue. Néanmoins, il paraît qu'une adaptation ciné est prévue, quand elle sortira je serai curieuse de voir ce que cette histoire va donner à l'écran.
Je conseille ce livre, ce n'est pas parce que j'ai été déçue que d'autres lecteurs le seront donc je le place dans la catégorie des découvertes à faire.

Encore un 5 étoiles !... Apres « le journal d'un corps », Fichetoux nous fait-il un trip gérontophile ?

Que nenni, pas de gérontophilie mais par contre, oui, un trip extraordinaire !

Comme déjà expliqué, un livre doit me faire vibrer (dans le sens positif –même si j'y inclus les larmes qui peuvent parfois être salvatrices- …sinon, les lectures qui m'emm… ca fout mes chakras en désordre et me met de mauvaise humeur, dernière expérience en date, « Gotico »)

Et dans la palette des vibrations « positives », bien sur il y a l'humour, le rire et oh cosmos ultime, le fou rire…donc si un livre me file un fou rire, bingo… alors quand j'en ai 4 sur unr même lecture, c'est l'euro million !!!

Je vous le donne en mille. Ce fut le cas !!

Humour à la Pratchett, personnages à la Pennac ( série Malaussene), ambiance à la Irving, une touche de Forrest Gump en moins sérieux et vous voila embarqué pour cent ans de délire et situations rocambolesques, décalées, bien barrées et tout et tout.
Et c'est tellement « gros », que paradoxalement, ca passe sans problèmes (épisode Vladivostok fabuleux)
De plus, quand vous visualisez l'expression du protagoniste, le regard vide, les sourcils en accent circonflexe et les rouages de son raisonnement qui se mettent en branle alors que l'auteur vous fait 2 phrases dont une de dialogue, chapeau bas !!!

Ma seule crainte…l'adaptation ciné envisagée…mais qui sait ?

Fred-Fichetoux-Beg mode zygomatiques remusclés et endorphines activé

on achète ce livre un peu par hasard.....on a vu la couverture à plusieurs reprises dans des vitrines ou des journaux, le titre intrigue.....
On ouvre le livre, on lit les premières pages et on se dit "j'espère que les 400 pages suivantes vont être meilleures...."
et puis , j'ose écrire : c'est "l'explosion!" et j' entre alors dans un récit complètement loufoque et déjanté qui comporte 2 parties: la vie mouvementée au cours du XX eme siècle d'Allan Karlsson et l'histoire de sa fugue d'une maison de retraite le jour de ses 100 ans et sa rencontre avec une bande de "pieds nickelés"
il y a. longtemps que je n'ai pas éclaté de rire en lisant un livre : mais je n'ai pas pu résister en lisant certaines pages et plus particulièrement celles concernant l'entretien entre le procureur et les héros de cette histoire.
ce livre est un vrai bonheur !

à la manière d'un Majordome (incarné par Forest Whitaker) , d'un Forrest Gump ou d'un Sam Beckett (héros de la série à succès des années 1990, Code Quantum), les événements historiques se succèdent à travers la vie d'un petit vieux, Allan. il s'enfuit de la maison de retraite le jour de son 100ème anniversaire et une nouvelle aventure démarre pleine de rebondissements. une nouvelle aventure oui puisque sa vie n'a jamais été un long fleuve tranquille et cette ultime cavalcade ravive les souvenirs de son siècle d'existence et son lot d'expériences. un récit très drôle, truffé de cocasseries : hilarant.

Parcourir l'Histoire au côté d'Allan Karlsson est bien distrayant. Il y met des couleurs et nous convie dans l'intimité des grands de ce monde par des situations plus absurdes les unes que les autres en nous racontant son parcours de vie.
C'est un récit plein de fraicheur qui s'offre à nous par l'intermédiaire du pétillant centenaire qui fait la rencontre de personnages sans nuance qui le suivent dans son sillage (suite à sa fugue de la maison de retraite), tout comme le monde semble l'avoir suivi depuis sa naissance.
Il m'a parut toutefois que la magie s'estompe sur la fin du roman, quand l'auteur tente de démontrer un semblant de cohérence à l'histoire dans laquelle il a entrainé son personnage.

Si un livre peut-être sympathique, c'est le cas de celui.ci.
Allan centenaire depuis peu “je n'ai pas toujours été centenaire, vous savez, c'est meme assez recent” a eu une vie, et continue à avoir une vie digne d'intérêt.
Il est un monstre de coolitude et de bravitude sous des dehors impavides.
Son influence sur la course du Monde est absolument exceptionnelle surtout quand on considère qu'il n'a horreur que d'une chose: la politique.
Entre flash-backs, où il rencontre les grands du monde passé (Truman, Johnson, Mao, Staline, Beria…) et son actualité où se constitue autour de lui une équipe de pieds nickels fort sympathique, le ton ironique-distancié et le comique de situations arrachent souvent des sourires, parfois des rires.
Je pense que l'objectif de l'auteur est atteint comme le mien.

Comme beaucoup de gens, vu le nombre de critiques, j'ai cédé au vieux dynamiteur en costume de cochon. Je suis à peu près sûre que rarement dans l'histoire de la littérature la jaquette d'un livre aura autant fait pour son succès. Surtout accrochée là dans la salle des pas perdus d'une gare.
Donc j'ai fini au Relais H, le bouquin en main avec des heures de train devant moi.
Je dois dire que j'ai avalé les 300 premières pages d'une traite. Jonas Jonasson a lu Paasilinna, il le dit et cela se sent. Des personnages un peu dingues s'acoquinant les uns les autres aidés en cela par des litres de boissons fortes, des voyages foutraques dans des véhicules improbables, des histoires tellement alambiquées qu'elles sont irracontables : "Alors c'est un vieux qui fiche le camp de sa maison de retraite qui vole une valise à une bande de dealers, qui, dans sa jeunesse, devient expert en dynamite et grâce à cela aide à la fabrication de la bombe atomique dans les deux camps....rencontre Staline et Mao avec qui il devient pote et pendant ce temps-là, les flics et les dealers qui le cherchent pataugent....dans la m... d'éléphant ! "
Le truc c'est qu'après la 301ème page, le tout devient un peu répétitif comme si la rencontre avec le Petit père des peuples et la catastrophe qui suit, était une sorte d'apothéose, comme le bouquet final d'un feu d'artifice. Ceux qui ont lu le bouquin apprécieront l'image...
Et on a hâte d'arriver au bout des 100 longues années de vie du vieux à la dynamite pour connaître la fin quoi !
Mais c'est vrai que je n'ai pas boudé mon plaisir dans cette relecture à la nitroglycérine de l'histoire du 20e siècle. Les passages sur la Corée et la politique de l'Indonésie sont tout simplement hilarants.

Lorsqu'un centenaire fuit sa maison de retraite... lorsqu'il vole une valise pleine de de biftons à un jeune délinquant analphabète.... Lorsqu'il rencontre des êtres aussi déjantés que lui dont il se fait des amis...
Excellent ! Imaginez une sorte de road-movie délirant mâtiné de thriller à la sauce Monty Python ; ajoutez-y une pincée d'histoire du XXe (invraisemblable dans le contexte il faut bien le dire) entre guerre froide et bombe atomique et vous obtiendrez un cocktail détonnant si je puis dire.
Sourire voire rire garantis ! Surtout que comme dit le héros après avoir "choisi de dormir dans la voiture afin d'épargner à ses genoux, fatigués par cette longue journée, la montée de l'escalier jusqu'à la chambre à l'étage :
-C'est que je n'ai plus quatre-vingt dix ans, vous comprenez."

J'ai emprunté ce livre pour me fendre la poire. Pfft ! Que d'efforts il m'a fallu pour l'achever ! Deux récits alternent : le récit de la cavale d'Allan qui ne veut pas fêter ses cent ans et le récit de la vie d'Allan qui a rencontré tous les grands du vingtième siècle façon Forest Gump. Bon l'évasion de l'aïeul est drôle mais elle passe vite au second plan et s'essouffle après cinquante pages. L'autre récit plein de facilités m'a cassé les pieds du début à la fin.