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J'me présente, je m'appelle Latina, je déteste la torture et les détails sanglants, j'aime pas les araignées, particulièrement les mygales.
Ce thriller de Thierry Jonquet manipule de façon tout à fait tordue les détails sanglants, la torture et…les lecteurs. le personnage principal est surnommé « Mygale », car il attire ses victimes dans sa toile d'une manière parfaitement insidieuse et cruelle.
Et j'ai adoré.

Pourquoi donc suis-je tombée dans ce piège, moi qui y entrais à reculons, déjà désarçonnée par la personnalité perverse de Richard Lafargue, un chirurgien plasticien, qui interpelle sa jeune femme à l'étage par un « je t'en supplie, dépêche-toi, ordure !»
Parallèlement à cette relation particulière, nous suivons un jeune homme kidnappé et enfermé dans une cave, ainsi que le copain de celui-ci, voyou à ses heures.
Tout ce beau monde se retrouve confronté à ses pires démons.
Et je n'en raconte pas plus, ne voulant pas vous gâcher le « plaisir » de la découverte.

Tout ce que je peux vous dire, c'est que tout comme moi, vous vaincrez votre phobie des mygales et de la torture car vous serez happés par l'ambiance claustrophobique, par l'urgence des faits, et par la démence.
Bonne année !
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Savez-vous ce qu'est une mygale ?
Une araignée,  bien sûr.
Saviez-vous qu'elle a une mue particulière ?
Thierry Jonquet ne vous parle pas ici d'un quelconque arachnide, ce sont des hommes qui tissent ici leur toile et ce sont eux aussi qui muent...
Richard Lafargue, est chirurgien, spécialiste de la réparation des chairs abîmées.
Mais qui est cette Eve qui l'accompagne ?
Cette femme qu'il enferme chaque soir dans sa chambre.
Quel secret cachent-ils ?
Et puis il y a Viviane, que lui est-il arrivé à elle aussi ?
Alex, lui, il vient de faire une connerie. Une très grosse connerie même. Il doit fuir.
Mais, et si la fuite ne suffisait pas ?
Et si toutes ses vies finissaient par se rencontrer ?
Sous la plume de l'auteur (disparu il y a tout juste 10 ans) personne n'en sort indemne
Jonquet nous livre ici un roman noir, un thriller efficace.
150 pages à dévorer.





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Un roman, à mon goût, trop court qui réussit à nous faire croire à l'improbable et de façon haletante.

Un opus que l'on peut trouver :
ténébreux tout en se terminant sur une note d'espoir,
original tout en étant parfaitement prévisible,
invraisemblable tout en étant réaliste.

Cinq destins qui n'en feront plus que deux après moult tourments

cent-cinquante pages qui se lisent d'un trait – ce qui est rare pour moi – et qui finalement laissent pas mal de sujets de réflexion.
Ça aussi c'était plutôt improbable. Non pas que je puisse réfléchir, je vous sens venir, mais que ce genre de roman de gare puisse continuer à murir dans ma tête…

L'auteur, dans un style extrêmement bref, a l'art de faire monter la tension, de distiller les nouveaux éléments de façon à nous faire approcher petit à petit du noeud de l'intrigue.

J'ai pu tirer profit de ma mémoire défaillante car, si le roman a servi de base au film de Pedro Almodovar, « la Piele que habito », je l'ai complètement oublié et j'ai pu me laisser envahir par l'intrigue du texte.

Je reprocherais néanmoins la syntaxe pauvre de l'auteur et aurais vraiment souhaité un texte plus étoffé, plus épais, faisant une part plus belle à la psychologie qui anime chacun des protagonistes.

Ce n'est pas si grave, ça nous laisse une part belle à notre imagination…

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Quel couple étrange que forment le docteur Richard Lafargue et Eve… Eve qu'il enferme avec trois verrous dans son bel appartement au sein de sa grandiose villa… Eve à qui il tend pipes et boulettes d'opium tous les soirs… Eve dont la beauté séduit tous les mâles… Eve qu'il livre à d'autres hommes dans son studio parisien aménagé pour le sexe…
Il la prostitue pour suivre les actions dans un appartement mitoyen grâce à un miroir sans tain. Il se balance sur son rocking-chair et applaudit à chaque fois que grimace de dégoût la jeune femme…
Après le départ des clients, il l'emmène dans un restaurant slave où il distribue généreusement aux musiciens de l'orchestre tzigane, les billets récupérés sur la table de chevet, billets déposés par les clients pour les services rendus par Eve…

Critique :

Thierry Jonquet balade le lecteur entre les aventures érotico-sado-maso de Richard Lafargue et d'Eve, et les mésaventures d'Alex Barny et de Vincent Moreau. Et puis, il y a Viviane, jeune, vieillie prématurément et enfermée dans ce château devenu hôpital psychiatrique… Et « Mygale » ? Qui est-il ? Pourquoi agit-il de cette façon cruelle et absurde ? le lecteur est complètement paumé ne voyant pas le rapport entre ces deux (plutôt trois) histoires différentes. Plus il avance dans l'histoire, plus il est perdu, égaré… Et il continue de tourner les pages car il veut savoir… Et à la fin… Il saura ! Il comprendra tout ! Et tout se tient ! Pas besoin de six cents pages pour raconter une histoire surprenante qui tient la route : Thierry Jonquet était un génie ! « Mygale », un polar magistral !

Thierry Jonquet est décédé en 2009. « Mygale » a été adapté au cinéma par Pedro Almodovar en 2011 sous le titre « La piel que habito ».
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Sous le vernis, la vase. Richard Lafargue, docteur en chirurgie plastique reconnu et admiré de tous à la télé, a bien un comportement arachnéen puisqu'il séquestre sa jeune femme tout en l'enveloppant de prévenances particulières comme pour mieux la faire souffrir.

Les deux autres lignes narratives sont bien tissées mais ne sont pas toujours faciles à suivre du fait de la chronologie non respectée et surtout du rapport très flou entre tous ces personnages.

Mais, patience !

Le dénouement est à l'image du petit animal poilu, au corps massif, surgissant de sa cache pour saisir son futur repas : passer l'effet de surprise, on reste longtemps saisi d'effroi !

Et la PAL augmente quand refaire un crochet chez Joncquet devient une nécessité.
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Quand je prends le temps de fouiner à la bibliothèque municipale je fais des découvertes, il n'y a pas de hasard.En 2012, j'ai donc lu mon premier livre de Thierry Jonquet auteur français de romans noirs: Mygale, bref récit effroyable et implacable où les personnages se retrouvent tour à tour victimes, puis bourreaux.
L'auteur, avec son expérience en milieu psychiatrique, nous captive avec des personnages dangereux aux sentiments extrêmes, c'est une écriture au scalpel avec une intrigue terriblement efficace.J'ai aimé ce livre et vous le recommande.
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Richard Lafargue, brillant chirurgien plasticien parisien, maintient sous la contrainte la jeune Eve, qu'il frappe et force à la prostitution dans un studio qu'il possède. Il l'enferme régulièrement quand il doit s'absenter pour aller voir sa fille Viviane, soignée dans un hôpital psychiatrique après une grave agression. de son côté le jeune Alex est en cavale, après un braquage manqué durant lequel il a tué un policier, lors de sa fuite avec le magot de quatre millions. Il trouve refuge dans une ferme isolée, le temps pour lui de revoir sa vie et surtout de repenser à son ami Vincent, disparu quatre ans auparavant et qu'il n'à plus jamais revu.

Trois personnages, une victime et surtout une vengeance, préparée sur plusieurs années, une vengeance cruelle et inexorable, une manipulation sadique pour assouvir son besoin de faire souffrir à son tour, tel est Mygale, celui qui orchestre les faits et distille son venin dans sa proie.
Mygale est une premier rencontre avec Thierry Jonquet, - plume du roman noir, disparu trop tôt - et une déception...Si j'ai aimé le style efficace de l'auteur, j'ai eu plus de mal à me projeter sur les personnages, particulièrement froids, ou dénués de scrupules ou de sentiments, sur Mygale soufflant le froid et le chaud, alternant égards et maltraitance. J'ai trouvé également l'intrigue peu credible, à la limite du grotesque.
Une première decouverte de l'univers de Thierry Jonquet un peu décevante, mais qui ne m'empêchera pas de retenter l'experience.
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Toujours risqué de lire une histoire après avoir vu le film tiré de celle-ci. Pour ma part, ayant visionné "La piel que habito" il y a plusieurs années, soit j'en avais oublié la trame, la toile plutôt en l'espèce, soit Almodovar s'est très librement inspiré du livre de Thierry Jonquet.

En tout cas, cette lecture a été plaisante à différents niveaux. D'abord, un scénario qui, malgré son invraisemblance, tient en haleine. Ensuite, un texte assez court, sans digression d'aucune sorte, l'auteur s'en tenant à l'action pure, et de ce côté le lecteur peut se considérer bien servi.

La construction de la toile m'a moins séduit, quelques retours en arrière s'avérant nécessaires pour faire le lien entre les différents protagonistes, et puis, peu à peu, tout se met en place avec un bon suspense à la fin. Celle-ci ne m'a pas fait me remémorer celle du film... Donc, une bonne justification pour le revoir.

Au final, un polar bien aiguisé, qui s'en tient aux faits, auquel il manque toute de même, me semble-t-il, cette finition dans la construction et la rédaction qui fait les grands romans.

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En choisissant ce roman je n'ai pas fait le lien immédiatement avec le film qu'Almodovar en avait réalisé . Je me suis totalement laissée emporter par l'écriture oubliant ce que j'avais vu auparavant. Des histoires de séquestration il y en a beaucoup mais celle ci est vraiment hors du commun. Elle surprend et stimule en permanence la curiosité, déstabilise jusqu'au dernier moment. Seul un maître de l'écriture et du suspense peut réussir un tel exploit!
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Ce livre m'a avant tout intrigué par son résumé assez dérangeant qui m'a poussée à entamer la lecture. Thierry Jonquet nous plonge dans un univers assez bizarre et inquiétant. Il décrit un contexte de rêve auquel se mêle des personnages déséquilibrés ayant des attitudes qu'on a du mal à cerner. Au début, on a du mal à comprendre où l'auteur veut en venir mais on le comprend avec surprise par la suite.
C'est une histoire assez originale que je recommande aux personnes qui aiment les romans glauques.
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