Un roman, à mon goût, trop court qui réussit à nous faire croire à l'improbable et de façon haletante.
Un opus que l'on peut trouver :
ténébreux tout en se terminant sur une note d'espoir,
original tout en étant parfaitement prévisible,
invraisemblable tout en étant réaliste.
Cinq destins qui n'en feront plus que deux après moult tourments
cent-cinquante pages qui se lisent d'un trait – ce qui est rare pour moi – et qui finalement laissent pas mal de sujets de réflexion.
Ça aussi c'était plutôt improbable. Non pas que je puisse réfléchir, je vous sens venir, mais que ce genre de roman de gare puisse continuer à murir dans ma tête…
L'auteur, dans un style extrêmement bref, a l'art de faire monter la tension, de distiller les nouveaux éléments de façon à nous faire approcher petit à petit du noeud de l'intrigue.
J'ai pu tirer profit de ma mémoire défaillante car, si le roman a servi de base au film de
Pedro Almodovar, « la Piele que habito », je l'ai complètement oublié et j'ai pu me laisser envahir par l'intrigue du texte.
Je reprocherais néanmoins la syntaxe pauvre de l'auteur et aurais vraiment souhaité un texte plus étoffé, plus épais, faisant une part plus belle à la psychologie qui anime chacun des protagonistes.
Ce n'est pas si grave, ça nous laisse une part belle à notre imagination…