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3,59

sur 356 notes
Un peu déçue par ce roman très court après avoir dégusté " les heures silencieuses". Pourtant le sujet est beau, cet amour que porte François à Sophie, qui réside en hôpital psychiatrique, et le chemin parcouru pour la retrouver, et tenter de faire revivre cet amour passionné, sur fond de musique de Schumann!
Mais le beauté de cette histoire ne m'a pas convaincue. le style est cependant agréable et les allers-retours dans le temps donnent au récit une belle énergie.
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François a quitté Sophie durant le pire moment de sa vie. Ils ne s'en sont jamais remis.

J'aime lire. Vous l'aurez certainement compris. Ce sont des romans comme celui-ci qui me font aimer encore davantage aimer lire. Dès les premiers mots, j'ai retenu mon souffle. Prisonnière consentante, je n'ai pas pu me résoudre à refermer le livre.

Pourtant, j'en avais des choses à faire. Dans la vraie vie, on a toujours des milliers de petites choses plus importantes à faire que lire. Mais en lisant Nos vies désaccordées, j'ai eu le profond sentiment d'être à ma place. Là. En train de lire ce roman. En apnée. En vibrant.

J'ai tout aimé. le titre. L'écriture, fluide, aérée, poétique, fouillée, ciselée, belle. Une lecture qui démontre avec force qu'un auteur n'a pas besoin d'un nombre élevé de pages pour prendre le lecteur aux tripes.

Intense, solaire, exigeant. J'ai tout ressenti. La vibration de la passion, la palpitation de l'émotion, la rage de la rédemption. Encore Gaëlle Josse. J'ai hâte de lire votre précédent et premier roman ainsi que les suivants.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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François Vallier est un jeune pianiste virtuose demandé dans le monde entier. Sa carrière est menée tambour battant, il vit avec Monica qui semble se satisfaire de ses voyages incessants, pourtant il n'est pas satisfait :

"Depuis quelques mois, ma vie ressemble à un manège dont les nacelles figées entre ciel et terre, auraient perdu tout espoir d'en redescendre un jour

Un jour alors qu'il consulte son site pour y lire le courrier de ses admirateurs, il tombe en arrêt sur le message d'un homme qui le remercie pour ce que sa musique a apporté à sa vie, il lui précise qu'il travaille dans un hôpital psychiatrique où une jeune femme écoute ses disques en boucle. François aurait-il retrouvé Sophie, son amour perdu? Bouleversé par cette possibilité, il plaque petite- amie, engagements professionnels pour se rendre sur les lieux.

Arrivé sur les lieux, François doit attendre le feu vert des psychiatres avant de pouvoir retrouver l'amour de sa vie. Ces journées sont occupées entièrement pas les souvenirs de sa relation avec Sophie et par le remord.

"C'est ainsi, entre les interstices des souvenirs, que se faufilent quantité d'images désordonnées, échappées de la mémoire, comme un arrière plan incertain qui s'éclaire peu à peu et dont on préfèrerait parfois qu'il reste dans l'ombre."


Dans ce magnifique roman plein de musicalité de sensibilité et de poésie, Gaëlle Josse revisite à sa façon le mythe d'Orphée. François rongé par le remord, tel Orphée ne va pas hésiter à tout abandonner pour tenter de ramener Sophie, son Eurydice, de l'enfer dans physique et mental dans lequel elle se trouve enfermé. Nos vies désaccordées est un magnifique roman d'amour et de rédemption. Je suis tombé sous le charme de le plume pleine de pudeur et de poésie de Gaëlle Jossse
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Il a suffi d'un message de félicitations d'un admirateur, comme François Vallier en reçoit par centaines, pour faire basculer la vie trépidante du jeune pianiste virtuose.
Ces quelques lignes envoyées par un infirmier d'un hôpital psychiatrique renouent les fils avec Sophie, l'amour de sa vie brusquement et radicalement abandonné.
Jours après jours, François se dépouille de ses milles vies et de ses visages multiples pour tenter de retrouver une harmonie intime.
L'histoire est un peu cousue de fils blancs, l'écriture de style moderne romantique. Il me semble avoir déjà lu ce type de roman. Une lecture assez agréable pour un après-midi pluvieux d'hiver, mais une histoire qui s'oublie assez vite, tout en douceur…
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Nos vies désaccordées ou récit d'une passion défunte. le héros, François, retrouve la trace de celle qu'il a aimée fougueusement il y a quelques années, Sophie, une femme fragile mais passionnée et qui a disparu brutalement à la suite d'un drame personnel. L'avenir reste ouvert pour nos deux héros puisqu'on ne sait pas si François et Sophie pourront retrouver leur amour. Il y a une certaine magie dans ce livre, une forme de poésie dans les non dits, le choix romanesque du héros de tout quitter pour retrouver son amour de jadis.
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François Vallier, musicien célèbre, a été séparé brutalement, il y a quelques années, de la femme avec laquelle il vivait. Quand par hasard il retrouve sa trace, il plaque tout pour tenter de renouer une relation. Mais ce n'est pas si simple.

Nous remontons dans le passé... Quand il rencontre Sophie, elle occupe un emploi à temps partiel chez un luthier tout en s'adonnant à sa passion, la peinture. Entre eux, c'est le coup de foudre. Mais la jeune femme est très fragile psychologiquement et François, très occupé par sa carrière, n'est pas assez présent. Un jour, alors qu'il est en déplacement, Sophie perd complètement pied. le frère de la jeune femme la fait interner, coupant les liens avec François et refusant à ce dernier de lui donner l'adresse de l'institut.

Quand François la retrouve enfin, elle est prostrée dans son monde interieur, incapable de toute communication. le musicien décide de tout faire pour la sortir de son mutisme...

Après "les heures silencieuses", j'ai bien aimé retrouver la plume poétique et délicate de Gaelle Josse. C'est un beau texte, qui m'a toutefois moins emportée que "les heures silencieuses". J'aurais bien aimé en savoir plus sur le passé de Sophie. En dépit de ce petit bémol, c'est une lecture que je recommande. J'aime beaucoup les histoires se déroulant dans un contexte musical et artistique.

Une histoire touchante...

Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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J'avais découvert cette auteure avec "Les heures silencieuses" que j'avais bien aimé sans pour autant être subjuguée autrement que par la plume. Quand j'ai vu ce livre sur les étagère de la librairie, je n'ai pas pu résister à son appel. Il faut dire que la couverture, toute simple, me donnait déjà envie d'approfondir ma connaissance de l'ouvrage par son côté fragile empreint d'une légèreté qui me paraissait feinte. Je dois dire que je ne regrette pas d'avoir pu lire ce livre ... bouleversant.

Ce livre c'est une mélodie. Il nous raconte l'histoire d'un pianiste de talent, mondialement reconnu, François Vallier, qui est aussi le narrateur. Ce je, nous parle de sa vie, de ses erreurs et de ses errances surtout. On le cueille au moment où son existence va basculer, vers le passé, vers des souvenirs à la fois heureux et douloureux. On peut comprendre que cela déstabilise un peu le lecteur car cette histoire d'avant prend le pas sur tout le reste alors qu'elle n'avais pas été évoquée, pourtant, on la sent puissante, empreinte d'une force dévastatrice qui se met de nouveau en oeuvre à la suite d'un simple mail. Ou comment vouloir à tout prix une seconde chance. Ce roman ce n'est pas seulement l'histoire de François, de sa musique qui nous porte tout au long de la lecture - d'ailleurs, pour le lecteur non averti en termes de musique classique, ça peut devenir rébarbatif ou totalement détaché -, c'est aussi l'histoire d'un amour perdu, immense, douloureux autant que passionnel et que François va nous dévoiler par bribes tout au long du texte. Ce que j'ai aimé de cette histoire, c'est son côté absolu. J'ai eu du mal avec l'égoïsme, la faiblesse, la lâcheté du personnage principal, malgré tout, je n'ai pas pu vraiment les lui reprocher. C'est un effet étrange sur le lecteur que de suivre ce récit, il vous plaît autant qu'il vous déplaît. J'ai été subjuguée par certains aspects très forts du texte, par tous ces non-dits, ces incertitudes qui prenaient beaucoup de place dans le jeu des sentiments, pourtant, à d'autres instants, je me suis sentie lasse de cette histoire, je l'ai trouvée pauvre, sans intérêt ... C'est un contraste saisissant qui ne m'a pas lâchée d'une semelle tout au long de ma lecture. J'ai aimé la douceur, la souffrance, la douleur, la poésie qui en découle, ces tortures que l'on s'inflige, ces mots que l'on ne dit pas et qui ont pourtant tant à dire, à côté de ça, je n'ai pas aimé les comportements futiles, les tirades inutiles. Ce texte est à la fois percutant et antipathique. Comment arriver alors à nous donner envie d'aller jusqu'au bout ? Parce que l'histoire de François n'est pas une mais multiple, elle cache en son sein une douleur commune à tous, celle de la perte, de l'abandon, qui se reflète dans de nombreux personnages du texte d'ailleurs, dans leurs histoires troublées, mais aussi dans la musique qui transperce les mots pour atteindre notre coeur douloureux. On est touché par ce texte, par sa sensibilité, parce qu'il nous parle, qu'il nous joue une musique que l'on ne peut ignorer. Je pense que l'histoire de François m'a touchée plus que lui-même. Comme si l'accent était mis sur la puissance émotionnelle de ce qui l'entoure plus que sur lui, d'où cette impression de distanciation avec ce "je" qui aurait du me transporter dans son monde avec plus de facilités.

Quel est son monde ? Celui de la musique tout d'abord. Elle est imprégnée dans chaque parcelle du texte, autant parce qu'on nous cite certains titres de morceaux choisis, autant parce qu'on les entend être interprétés, autant parce qu'on imagine facilement François au piano égrenant les touches noires et blanches de son Steinway. Oui, les notes mélodieuses de la musique classique nous emportent tout au long de cette histoire, elles sont omniprésentes et nous racontent une histoire autant que les mots employés. Mélomane de nature, j'aime ce côté mélodieux que j'ai retrouvé aussi dans le style de l'auteur, la douleur autant que la joie, la force autant que la faiblesse, tout y est pour que l'on se retrouve calé sur un rythme éphémère, allant du clair à l'obscur en moins de deux mesures. Ce roman se lit dans un souffle, ou plutôt il se livre. Non seulement on assiste à une parcelle de la vie de François, mais on assiste aussi en parallèle à l'une de celles des personnages qui l'entourent. Peut-être est-ce justement là ce qui pêche dans ce roman. Quand on y regarde de plus près, tout n'y est que façade et souffrance pour tous ces personnages, tristes, au bonheur fugace et si fragile. Il y a Sandro, le violoniste dont les ancêtres ont été déportés dans un bagne, Zev, victime des rafles juives à Odessa, et Sophie, sa Sophie, sa muse, dont je ne dirai pas les secrets mais qui eux aussi, renvoient l'image d'une cassure, d'une fêlure incommensurable dans ce petit être qui paraît si fort et qui pourtant révèle toute sa fragilité sans préavis. Tous ces personnages cassés par la vie hantent les pages de ce roman. Il est clair qu'il ne faut pas s'attendre à une histoire heureuse quand on lit ce livre, il est triste, poignant, touchant, il vous fera peut-être verser une larme ou deux mais vous n'allez pas rire entre ses lignes, c'est une évidence. L'auteur va au plus profond du malheur et du mal-être dans ce roman, tortueux. Rien n'est simple, rien n'est facile, rien n'est acquis. Pourtant, la douceur qui en découle contraste terriblement avec l'horreur qu'il porte en lui. C'est incroyable comment la plume de l'auteur arrive à nous faire ressentir avec bonheur des émotions si terribles. J'ai trouvé d'ailleurs dommage que, par moments, celles-ci soient banalisées par des phrases, des situations, "moins bien", qui m'ont parues plus parasitaires qu'autre chose. Cependant, dans l'ensemble, j'ai eu l'impression de lire un poème, de suivre la mélodie des vers et des rimes sur fond de Schumann. Magique ! Il faut dire aussi que, ce qui sauve un peu le livre à mon avis, c'est que François n'est pas le seul à se raconter ...

Voilà quelque chose qui m'a plu énormément ! A chaque fin de chapitre, se glisse un interlude en italique, qui nous parle d'autres gens, avec une autre voix, plus douce, plus fine encore que celle de François, moins, brute, si l'on peut dire. J'ai tout simplement succombé à l'extrême poésie de ces passages. Que représentent-ils ? A la fin, je me pose encore la question. Sont-ils écrit de la main de Sophie, la femme que François aime et dont il a été séparé, ou sont-ce des extraits de lettres écrites par Clara, la femme de Robert Schumann lors de son internement, couple pour lequel Sophie nourrissait un intérêt tout particulier ? le mystère reste entier pour moi. Mais ce que je retiens de ces passages, c'est que je pourrais les lire et les relire sans me lasser. Bien sûr, ils tranchent net avec le reste du texte, ils sont plus, beaucoup plus, que tout ce qui nous est proposé en dehors, ce qui peut affadir les propos tenus par François, ça a sans doute été le cas pour moi. Cependant, ils sont d'une telle beauté qu'on ne peut pas ne pas en sentir toute la sensibilité à fleur de peau, toute la finesse qui en découle. Ils sont magnifiques ces passages ! Pour preuve, j'en ai même noté la plupart dans un calepin pour pouvoir les revoir quand bon me semblera ! J'ai aimé ce concept de deux voix entremêlées qui rappelle celui de la romance qu'ont vécu François et Sophie, ces deux âmes solitaires, malmenées, qui cherchent à se retrouver, comme Clara et Robert. Ces deux histoires similaires que l'on suit en surimpression ajoutent encore à la profondeur du texte, à son côté tendre et douloureux aussi. Ce que j'ai apprécié, c'est cette sorte de mise à nu, sans fards, sans tabous, on sait tout de François et de Sophie, de leur vie ensemble, du pourquoi de leur séparation, on sait leurs joies comme leurs peines, on partage tout avec eux. Ce côté lucide, réaliste, fait qu'on se rapproche fatalement d'eux, qu'on s'identifie facilement et qu'on s'approprie une part de leurs émotions, le tout n'en est que plus intense. On se dépouille de nos souvenirs, de nos erreurs, on espère la renaissance, le renouveau. Oui, c'est une quête sans doute insensée que celle d'un amour perdu que l'on veut reconquérir, pourtant, pas un instant on ne doute de la sincérité de ce sentiment qui est présent, immuable, dans les coeurs de nos deux héros. Même s'il n'était pas suggéré, qu'il semble avoir été oublié, on sait à la fin qu'il n'en est rien, qu'il a toujours été là, en filigrane, comme une portée, en retrait, dans l'ombre de ses notes qui continuaient à être jouées pour continuer à vivre malgré tout. Cet amour qui transporte le texte m'a bouleversée de bien des manières tout comme il m'est restée indifférent, c'est tout le paradoxe du texte qui vous touche et vous repousse à la fois. Arrivée à la dernière page, je ne savais toujours pas ce que j'espérais comme issue ni si j'en avais jamais visualisé une ...

En fait, j'ai eu le sentiment de lire un opéra, tant les changements de rythmes, de styles, les histoires éperdues des personnages m'y ont fait penser. L'auteur arrive à nous faire basculer dans un monde en noir et blanc où tout est dans la nuance autant que dans les extrêmes. J'ai aimé m'imaginer les voix autant que les notes des personnages, m'imprégner de leurs jeux, de leurs danses, ils ont beaucoup à offrir au lecteur malgré le fait que cela puisse paraître peu pour certains. Et c'est vrai que tout ne m'a pas été apporté par ce roman, que j'en ai encore des manques maintenant que je l'ai refermé. Je n'aime d'ailleurs pas les fins ouvertes, je préfère quand tout est dit, ici, tout reste en suspens comme le doigt du pianiste au-dessus de la dernière touche. Cette idée de suspension dans le temps, dans une vie, ne m'a pas lâchée lors de ma lecture, ce roman c'est comme une bulle intemporelle, un moment de vie fait d'éclats de vie parallèles qui s'entrecroisent jusqu'à ne former qu'un tout harmonieux, rassemblé dans la même douleur. Oui, l'auteur nous plonge dans une histoire triste, difficile, et en même temps, cette histoire nous fait du bien, elle nous fait réfléchir, nous amène sur des chemins non encore empruntés, j'aime ce côté innovant mais classique. La poésie du style de l'auteur est ce qui m'a le plus charmée dans ce texte, c'est indéniable, Gaëlle Josse a un talent incroyable pour faire passer de l'émotion. Son roman se lit vite, il est fait de phrases courtes, percutantes, qui vous laisse souvent à bout de souffle, et, en fin de course, il vous offre des moments de répit, ou tout devient plus lent, plus doux. Tout n'est qu'opposition dans ce texte. C'est ce qui m'a plu aussi, car cela permet de maintenir un équilibre cohérent tout du long, un équilibre qui tend à faire penser à deux âmes soeurs qui se sont égarées sur le chemin de la vie pour mieux se retrouver. C'est une histoire d'amour, belle mais amère, c'est une histoire au passé, au présent et au futur incertain. L'auteur nous transporte dans un cocon duveteux, fait de passion, qu'elle soit humaine ou musicale, fait d'extrêmes, de jalousie, de peur, en tout cas, elle nous marque à sa manière. Je pense que ce roman est comme l'histoire qu'il décrit, il n'est pas parfait, loin s'en faut, mais la perfection existe-t-elle ? Pour un musicien comme François Vallier qui n'a de cesse de courir après depuis des années, j'ai trouvé le parallèle évident. Non, la vie n'est pas parfaite, il faut faire avec ce qu'on a et espérer que cela suffise à notre bonheur. Je pense que c'est une réelle leçon philosophique que nous procure ici l'auteur, elle nous ouvre de nouvelles portes, un nouveau regard, sur l'amour, sur le vie et sur la mort aussi. Aucun doute que ses mots vous atteindront par-delà la barrière de papier qui les emprisonnent.

Pour conclure, je dirais que ce court roman me conforte dans l'idée que cette auteur-là à une style d'une beauté, d'une pureté, incomparable qui me donne envie de la suivre encore lointain dans ses aventures littéraires ! Elle arrive à donner une force sensible magistrale à ses mots et à former une histoire qui sait maintenir le lecteur dans ses filets. Une oeuvre à découvrir !
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François Villiers est un musicien de renom, qui parcourt le monde pour donner des concerts. Il a aimé éperdument Sophie mais ils se sont quittés depuis plusieurs années lorsqu'il découvre qu'elle est hospitalisée en établissement psychiatrique. Il veut absolument la revoir.
Sophie, repliée sur elle-même écoute en boucle le même enregistrement, un morceau de Schumann, joué par François. Artiste dans l'âme, elle peint inlassablement la même toile grand format en noir ou en blanc... Que s'est il passé dans la vie de cette femme fragile ?

Une histoire d'amour avortée un passé douloureux un avenir incertain... un roman d'une grande sensibilité, dans lequel le lecteur oscille entre empathie et antipathie vis à vis du personnage principal.
Une écriture simple, fluide, musicale, qui rend l'histoire vivante et vibrante. Un regard d'une grande pertinence sur les aléas de la vie amoureuse et leurs conséquences.
Un beau texte empreint de douceur de tendresse malgré le sujet plutôt glauque.
Belle lecture d'un soir.
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Ce livre est une partition.

Une mélodie mélancolique d'une telle poésie que j'en suis bouleversée.

Schumann est le lien, pourquoi avoir peur de Schumann, si ce n'est d'avoir peur du romantisme, des sentiments passionnés...

Une histoire d'amour que l'on aimerait pouvoir réécrire.
Ils s'aiment et ils se sont perdus, l'un comme l'autre.

Gaelle Josse nous livre, ici encore, un livre dense, avec tant d'émotions.

Je voudrais pouvoir aller retrouver Sophie, la prendre par la main et écouter son silence.

Nos vies parfois nous échappent.
Nous sortons d'un chemin, pour en emprunter un autre, et plus jamais nous ne pourrons revenir en arrière... et plus jamais nous ne pourrons avancer...

Je reste sans voix, pleine de larmes qui ruissellent sur mes joues...

Une pépite.
La plume de cette auteure m'a touchée en plein coeur.
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Mis à part des souvenirs qui partent dans tous les sens et du silence de l'autre côté, ce roman m'a laissé de marbre.
Un roman court doit avoir selon moi suffisamment de panache pour ensorceler le lecteur sinon cela reste une lecture vide et pour moi ce fut juste du vide. On est très loin d'  « Un temps égaré » où les blessures de l'âme dans un univers psychiatrique sont décortiquées avec sens et puissance. Vite lu et vite oublié.
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