Le Cap Ferret du paradis à l'enfer

Marie, juriste, vit à Paris avec Andréas, architecte, et leur fils David. Ils ont l'habitude de passer leurs vacances dans la villa des grands-parents. Après le décès du grand-père, la villa est à vendre ; aucun des cinq enfants ne peut la reprendre. Marie décide de s'installer avec son fils au Cap Ferret pendant un an, afin de profiter une dernière fois de la maison familiale pleine de souvenirs. Elle éprouve le besoin de faire un break, de profiter de la mer, de la nature tout en s'occupant de son fils, qui a des difficultés à obtenir des résultats satisfaisants au collège. Nous suivons l'évolution de Marie mois par mois, nous la voyons profiter de sa liberté, mais aussi s'interroger sur cette décision qui l'isole d'Andréas. Elle trouve un stage pour son fils avec un grand cuisinier, Mikaël, mais les rencontres avec ce Chef vont entraîner Marie hors des sentiers battus. Marie va se lancer dans l'ouverture d'un commerce, l'espace de quelques mois, et elle réussira à en faire un lieu convivial : vente de petits meubles et d'objets décoratifs et salon de thé. Cependant un événement dramatique va tout remettre en question et tenir le lecteur en haleine dans la dernière partie du livre.
J'ai pris plaisir à lire ce premier roman de Sophie Juby lors d'un séjour au Cap Ferret et à découvrir les lieux décrits dans le roman en temps réel. Un roman agréable à lire qui se déroule dans un cadre magnifique.

J'ai commencé à lire le Cap Ferret du paradis à l'enfer alors que je venais de quitter la presqu'île après une semaine de séjour.

Et comme à chaque fois que j'en repars, je me sens orpheline. Alors, me plonger dans le roman de Sophie m'a permise de me sentir encore là-bas.

On sent l'attachement de l'auteure pour ce coin privilégié. Elle le connait par coeur et nous le décrit parfaitement, nous donnant l'eau à la bouche.

Je me suis laissée happer par l'histoire de Marie, qui a le courage de renoncer à une vie stable et équilibrée afin de répondre à ses envies de sérénité et calme.

J'ai vibré avec elle, respiré avec elle, marché, couru dans ses pas...J'ai eu envie parfois de la bousculer, de la prendre dans mes bras, de la secouer, de la cajoler.

Elle semblait totalement réelle et je l'entendais presque me raconter son histoire.

Vous l'aurez compris, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce premier roman.

Le seul bémol c'est que j'espère, (et je croise les doigts) que ce livre ne nous ramènera pas trop de touristes cet été cheeky tant le Cap Ferret y est décrit avec brio. Forcément cela va donner envie! Déjà que sort la suite des Petits Mouchoirs...

Bravo Sophie!
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