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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mauvaise pioche que ce livre, pourtant le très beau titre et la quatrième de couverture m'annonçant un "chef d'oeuvre" m'avaient fait bien envie. Je suis malheureusement tombé de haut, à tel point que contrairement à mon habitude j'ai failli abandonner ce livre deux ou trois fois avant de parvenir à le terminer.
L'idée de départ reste très originale: envoyer un général italien, vingt ans après la fin de la seconde guerre mondiale, en Albanie pour récupérer les corps des soldats tués. Malheureusement, le traitement de l'histoire reste, pour ma part, très plat. le récit s'allonge de pages en pages d'anecdotes, de pensées, c'est long, très long sans qu'il ne se passe rien de vraiment intéressant. Au vu des notes attribuées à ce roman par les autres lecteurs de Babelio, je pense que je suis totalement passé à côté de ce livre, qu'il n'était pas fait pour moi. J'ai raté cette rencontre avec cet auteur Albanais et la poésie avec laquelle il a décrit son pays et ses habitants.
Je ne sais pas s'il y a une vérité historique dans ce récit ce qui ne serait pas étonnant.
Ne vous fiez pas à mon avis si vous avez envie de découvrir ce roman, faites vous votre propre opinion, elle sera peut-être , je l'espère, différente de la mienne.
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Kadaré est assez connu, ce roman est l'un de ses plus célèbres et j'avoue que lorsque je l'ai lu, il y a bien des années, je l'ai trouvé un peu long et ennuyeux. Cela est dû au style, fait de phrases longues et qui ralentissent le récit.
Il ne se passe aussi pas grand chose dans ce monde. On a l'impression d'être dans un téléfilm en noir et blanc, sous-titré.
Mais c'est un roman pourtant intéressant, qui permet de faire le bilan de la seconde guerre mondiale, vingt ans après, puisqu'un général part à la recherche de corps italiens enterrés en Albanie. On imagine la terre, le ciel gris et les arbres démunis. Et cette quête va être longue, un peu trop mais elle révélera un nouveau message sur le monde, la vie et la paix.
Un roman qui a peut-être un peu vieilli mais reste un classique de l'oeuvre de cet auteur contemporain important.
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Quel étrange roman, mais pas déplaisant ! Avec son histoire plus qu'étonnante, l'auteur nous entraîne dans des réflexions sur la guerre en l'occurrence la Seconde Guerre Mondiale, ses conséquences etc..
Il nous décrit aussi cette Albanie, un pays qui lui est cher.
J'avoue que parfois j'ai trouvé la lecture un peu longue, mais l'histoire étant bien trouvée, que ce n'est pas rédhibitoire !
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Sur recommandation, j'ai acheté plusieurs livres d'Ismail Kadaré d'occasion. J'ai commencé par celui-ci. On suit un général italien qui, 20 ans après la Seconde Guerre Mondiale, est affecté à une mission de la plus haute importance : retrouver les corps des soldats italiens pendant la guerre sur le sol Albanais.

Si les prémisses du livre m'ont tout de suite enthousiasmée, cette impression ne s'est pas vérifiée au fil de la lecture. Ce n'est pas tant le fait que le livre soit déprimant, bien qu'il le soit, que la lenteur redondante du livre alliée à sa morosité globale. Les personnes ne sont pas attachants, ils sont à peine incarnés, le Général se répète, le prête également et est réduit au "mystère" qui n'avance pas sur sa relation avec la femme du colonel.
La sauce ne prend pas, on tourne les pages un peu machinalement mais on n'est ni happé par l'histoire (qui n'est pas très passionnante, aller de tombe en tombe avec parfois quelques incursions dans la vie d'un soldat tombé) ni intéressé par les personnages. Ce n'est pas non plus un roman contemplatif, c'est une oeuvre à la limite de tout mais qui ne va au bout de rien.

Lecture très mitigée pour ma part, je suis curieuse de découvrir Avril Brisé dont j'espère qu'il sera au moins plus "animé" que celui-ci.
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Je donne une cote moyenne de trois étoiles au "Général de l'armée morte" qui m'a fortement déplu. Si je croyais que j'étais compétent de le juger je l'aurais donner une ou deux étoiles. Mes connaissance de la littérature albanaise sont nulles et je ne sais pas si il a y eu des éléments important du roman qui m'ont passés.
Par contre, je connaissais assez de l'histoire d'Albanie pour savoir que Kadaré cache des choses du lecteur. Par exemple, il présente la résistance Albanaise contre les Italiens comme un mouvement spontané et nationaliste contre un envahisseur étranger. Il ne mentionne pas une seule fois les partisans communistes menés par Enver Hoxha qui devait gouvernait le pays pendant 40 ans après la guerre. Est-ce que l'on devrait penser que Kadar rejette de façon courageuse la version officielle des faits selon laquelle Hoxha était un héros nationale. C'est possible mais je n'en suis pas certainement. C'est possible que Kadaré veut juste souligner le fait que la guerre avait été une agression d'une nation contre une autre.
Cependant, le grand problème pour moi était que le protagoniste, un général Italien, qui a la mission de rapatrier les corps de soldats italiens tués en Albanie pendant la deuxième guerre mondiale, n'est ni Italien ni général. C'est un étranger profondément dénué de toute culture spécifique dont le périple à travers l'Albanie a permis à l'auteur de commenter les événements en de la guerre. J'aurai préféré voir l'histoire à travers le yeux d'un Albanais.
Je viens tout juste de lire un deuxième roman de Kadaré (c'est-à-dire "Le crépuscule des dieux de la steppe") où le protagoniste est un albanais profondément marqué par sa culture et histoire naturelle. Par conséquent, "Le crépuscule" possède une authenticité qui manque chez "Le général."
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